o1. Amour allumé

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À nos dépens nous sommes devenus l'un à l'autre dépendant, inséparable comme une rose et ses épines

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À nos dépens nous sommes devenus l'un à l'autre dépendant, inséparable
comme une rose et ses épines.
La dernière vague s'est emparée de notre âme laissant à jamais brûler nos erreurs passées.

Cette flamme nous anime et nourrit
jours après jours nos doux sentiments. Le feu est en réalité le moteur de notre relation.

« L'amour un rien l'allume,
L'amour un rien l'éteint. »

Je suis toi, tu es (moi), tu as besoin de moi tout comme j'ai besoin de toi, pas simplement pour que tu allumes ma cigarette lorsque nous sommes bras sous bras. J'ai besoin de toi, d'entendre tes soufflements et battements de cœur afin que je t'imite naturellement.
Dès lors où nos corps se sont confondus, nous ne faisons plus qu'un, tu es moi, je suis (toi).

Les envieux diront qu'on s'est aimé jusqu'à se détruire, se détester, jusqu'à se haïr comme de vulgaires ennemis. Je les vois encore nous regarder avec mépris, je les entends ricaner lorsqu'on se tient par la main et j'aimerais les rejoindre, rire avec eux, leur montrer mon bonheur ainsi que ma fierté d'être à tes côtés.

La passion des uns est frustrante pour d'autres, ils ne savent pas d'où l'on vient,
ils n'ont pas idée des épreuves qu'on a du surmonter pour conserver notre longévité sentimentale. Et je me dis tant mieux, notre parcours, m'a poussé à t'aimer de plus belle.

Chaque jour qui passe je t'aime encore plus que la veille. Tes yeux me dévorent avec convoitise certes mais je ne pense pas que tu aies autant envie que je te désire. Tu es si redoutable avec cette salopette blanche
que j'aimerais fondre entre tes jambes.


« -         Eden, à quoi tu penses? »


Et puis tu me demandes avec ce marron profond à quoi est-ce que je pense, je ne pense à rien si ce n'est tout cette immense pollution d'attirance que j'ai pour toi.


« -         À toi, Lola. »



Ton sourire illumine la pièce dès à présent,
ta main glisse délicatement le long de mon torse puis suit les courbes de mon corps.
Tu as probablement lu en moi
que j'aimerais être à nouveau en toi.

Tu ôtes ta fameuse salopette en maintenant ce souffle saccadé, ta lippe gagne la mienne jusqu'à ce que je cède et m'accapare ta douce langue. Mes délicates mains d'artiste retirent avec soin ta culotte rouge en dentelle pour que mes doigts magiques se jouent de ton petit jardin secret. Mes lèvres surfent sur ta poitrine jusqu'à joindre le bas, ma bouche travaille alors langoureusement ton entrecuisse. Tes gémissements s'amplifient
et résonnent au rythme de mon cœur.


« - Je, je t'ai... me, ne t'arrête pas! »


À ce moment je prends le contrôle de ton âme, de tes pensées, de tes sentiments et émotions, tu ne tiens plus en place mon ange, tu as la bougeotte, tu te tortilles dans tous les sens ne sachant plus où donner de la tête.
Je me suis encore une fois emparé de toi toute entière, Lola. À cet instant tu es mienne.

Tes cheveux bruns semblent se fortifier dès lors où je m'empresse de les caresser. Tu me demandes de continuer, de ne surtout pas m'arrêter, je suis alors cette demande, je sais que tu veux être chevauchée, je sais que tu en as envie, je sais que tu aimes ça mon ange.


« -    Putain mais Eden lève toi là,
tu vas être encore une fois à la bourre. »



Qu'est-ce qu'il m'arrive? Je crois bien qu'elle ne cessera d'hanter mes pensées,
j'ai encore une fois de plus songé à elle.

La lumière du jour agresse et brûle presque mes yeux, sa voix me sort brutalement de ce rêve, du moins ces remémorations de faits.
Je me lève sans réelle grande conviction. Tandis qu'elle, ma chère et tendre petite amie, se presse comme chaque matin.



« -    Hé ho Ed, t'attends quoi pour te préparer? T'as vu l'heure au moins? »

« - Véra s'il te plaît détend toi, je viens juste de me lever... laisse-moi au moins deux minutes au pire des cas on se rejoint. »

« - Se rejoindre? Ok super, alors tout ce que je te dis t'en as rien à branler. Mais tranquille
-souffle t'elle- cette semaine je suis en déplacement en Suisse donc non on ne pourra pas se rejoindre coco! Sérieusement je ne sais pas où tu as la tête en ce moment Eden. »

« - Quel con! Mais bien sûr c'est aujourd'hui. Désolé mon cœur, je... »

« - C'est rien j'espère que cette semaine sans moi te feras du bien. J'y vais, si tu as le moindre soucis appelle-moi. Bonne semaine et bon courage, j't'aime. » dit-elle
avant de m'embrasser furtivement.

« -   Fais attention à toi, j't'aime aussi.»



Elle s'en va avec ses valises me laissant planter là comme un bel imbécile. Je regarde l'horloge et décide finalement de ne pas me pointer à l'atelier. J'aime cette fille, j'aime Véra mais avec Lola c'était complètement différent. Et elle me manque terriblement.

farewellWhere stories live. Discover now