Colère et Chat-leur

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Ça faisait plus de deux semaines que j'assistais à ce... Comment est ce que je pourrais l'appeler ?.. À cette scène désastreuse.
À chaque fois qu'elle riait à ses blagues, à chaque fois qu'elle lui parlait , qu'elle lui souriait ou bien qu'elle le regardait, je me m'étais dans une colère noire ! C'était à n'y rien comprendre ! J'aimais pourtant Ladybug !
Et puis un jour, ma colère passa si peu inaperçu que Nino me l'avait fait remarquer. Lui si peu observateur, avait réussi à voir ma colère !

"-Hey, mec ! Calmes toi !
-JE NE PEUX PAS ! ... Je ne supporte pas de les voir ensemble !
-Tu es jaloux mec ! Mais de quoi ? Ou plutôt de qui ?
-Je sais pas !
-Tu serais pas un peu amoureux de Marinette par hasard ?
-Impossible ! J'aime Ladybug !"

Oui, j'aime Ladybug ! Pourquoi je serais jaloux de la relation entre Marinette et Nathaniel ? Et puis, d'ailleurs ! Il n'y a rien en eux ! N'est-ce pas ? Je les regardais de nouveau.
Alya étant malade aujourd'hui, Nathaniel s'était permis de s'asseoir à côté de Marinette. Et elle s'était un peu éloignée.

"T'inquiète Marinette ! Je ne mords pas... Tu peux t'asseoir plus près !
-Ah ! Heu... Oui pourquoi pas !"

Je ne pouvais pas m'en empêcher, j'écoutais leur conversation. Et mon sang ne fit qu'un tour, je me levais brusquement et frappa mon poings sur leur table. Alors que le cours avait commencé depuis un moment déjà.

"-Moi si ! Et si tu t'approches encore d'elle, tu vas tâter de mes poings !"

Le silence se fit instantanément dans la salle. À cause de ma magnifique ou débilesque intervention.

"-M.Agreste, j'imagine que vous n'aurez aucun inconvénient à aller chez le directeur pour parler de votre comportement. Hum, aucune réponse, bien ! Allez chez le directeur !"

Bon, on pourra pas dire que je suis passé inaperçu aujourd'hui. Direction le bureau du directeur. Il fait comme toujours un speech plutôt habituel. En gros, je devrais avoir honte de mon comportement, bien que cela soit le cas. Ensuite il me pose LA question.

"-Mais enfin ! Ce n'est pas un comportement habituel pour vous ! Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi menacer un camarade de classe ? Qui ne vous a rien fait en plus de ça ?"

Là je dois bien avouer qu'il me pose une colle. Je ne saurai pas répondre. C'est vrai ! Pourquoi est-ce que j'ai fait ça ? Nathaniel a toujours été sympa avec moi, il a même accepté de me faire un dessin de ma chère Ladybug. Et pourtant je lui avais parlé de la sorte. C'était très loin de mon habituel comprtement. Et cela à cause d'une simple phrase qu'il avait prononcé.
De plus je n'étais pas sensé écouter leur conversation. En bref, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je m'étais énervé à cause de cette simple petite phrase ?

"-Je ne sais pas Monsieur."

Et c'était le cas. Il ne savait pas.

Après être allé chez le directeur, j'avais passé son temps à ressasser ce mot. Pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ? Je ne pouvais pas être amoureux de Marinette. J'aimais Ladybug. Mais se pouvait il que je me soit mis en colère parce que Marinette et Nathaniel avait une relation différente de celle que j'avais avec la jeune fille ?

Pourquoi était elle si différente avec moi, alors qu'avec les autres elle agissait normalement ?! J'aimerai tellement avoir une relation normale avec elle ! Pouvoir lui parler avec elle comme nous parlions lorsque j'étais Chat Noir. C'était vraiment une Cat-astrophe. ( Arg pas le moment pour les jeux de mots.) Cette fille me mettait la tête à l'envers avec ses agissements. Il fallait que j'en sache plus. Je voulais la connaître. Et le seul moyen pour ça c'était que j'aille la voir sous couvert de mon identité secrète. Piètres excuses me direz vous ? Mais je n'avais pas le choix. J'irai la voir avec pour excuse l'envie de venir me réchauffer. Parce que l'hiver été bien présent. Et nos combinaisons indestructibles ne détruisait pas le froid nocturne de mes patrouilles habituelles.

Je mettais donc mon plan à exécution. Et le soir même j'allais chez elle. Je m'apprêtais à toquer à sa fenêtres quand je la vis rentrer dans sa chambre avec pour seul vêtement la serviette de bain rouge qui recouvrait sa poitrine et une partie de ses cuisses. J'étais là, devant sa fenêtre, en voyeur, et lorsqu'elle laissa tomber sa serviette pour se changer, je fus en incapacité de bouger pour m'en aller.
J'observais son corps parfait.
Sa fine nuque.
Ses épaules menues.
Sa chute de reins vertigineuse.
Son fessier voluptueux.
Ses jambes galbées et démesurément longues à en faire damner un saint.
Sa poitrine ronde et magnifique.
Son visage avec ses grands yeux bleus, tel les cieux, son petit nez et ses lèvres pulpeuses.

Qu'est ce que je faisais ? J'étais là. À espionner une amie se changer. Mais le pire dans tous cela, c'est que voir ainsi son magnifique corps nu avait fait réagir une certaine partie de mon anatomie. Et que je ne pouvais décemment pas aller la voir dans cette état. Elle verrai Chat comme un pervers voyeur qui matte les jeunes filles nues à leurs fenêtres.

Je rentrais chez moi, en espérant qu'avec ce froid nocturne et hivernal mon excitation disparaisse. Mais cela ne fût pas le cas. J'arrivais dans ma chambre, me détransformais et me jeta sur mon lit. Et reteins un gémissement de douleur. J'en avais oublié mon léger problème. Et je me dirigeais vers ma salle de bain en espérant que celui-ci disparaîtrait avec un bonne douche froide.

Malheureusement, ce ne fût pas le cas. J'étais toujours douloureusement excité. Je revoyais sans cesse les images de Marinette laissant tomber sa serviette pour la laisser nue comme au jour de sa naissance. Je revoyais ses courbes parfaites. Je revoyais ses cheveux lâchés humides dont s'échappaient encore quelques gouttes qui tombaient pour aller se perdre sur ce corps parfait et magnifique. Ce corps qui me mettait dans un tel état.

Et j'imaginais. Je m'imaginais. Avec elle. Je m'imaginais, arrivant derrière elle, lui embrassant le cou, caressant ses courbes, la prenant dans mes bras, cajolant chacune des parties de son corps avant de lui faire l'amour suavement, sauvagement, amoureusement.

Il fallait définitivement que j'arrête de penser à elle de cette manière ! Ce n'était pas normal ! Elle était mon amie !

Le lendemain, je me réveillais avec le feu au corps et pleins de questions à la tête.
Il fallait que j'en parle à quelqu'un. NINO ! C'était le seul à pouvoir m'expliquer ce qui se passait!
Je pris rapidement mon portable et l'appela.

"Salut Nino ! Comment tu vas mon pote?
- Bon qu'est ce que tu veux parce que  tu m'as pas appelé pour rien et on va pas tourner autout du pot.
- Alors tu vas rire mais... Enfait... Comment dire...
- Me dit pas que tu as fait un rêve torride ?!
-...
- Par l'absence de réponse je présume que oui ! Alors qui ?!
- De quoi qui ?
- Ne fait pas l'innocent ! C'était qui la fille ?!
- Bah... Comment te dire... Hum...
- Naaaan ! Marinette ?!
-...
- Mwahaha! J'en reviens pas ! Pwahahahahahaha ! J'en ai les larmes aux yeux !
- Mais qu'est ce que je vais faire maintenant ?
- Bah va lui parler!"

JalousieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant