Les racines à quitter

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   Sur le bord d'une rue calme, existe une petite maison qui semble abandonnée. Elle a une toiture en bois sec, qui perd sa forme visiblement depuis des années déjà. La maison est peinte en gris, les fenêtres sont presque non fonctionnels pour être ouverts et la famille qui vit là en doit payer cher. Autour de la maison, il y a une pelouse plus ou moins rasée également de partout. La pelouse est un gazon qui semble ne pas être arrosé depuis une semaine à peu près. Il est sec et devenu brun à cause de la sécheresse subie avec le temps.

   Un peu plus loin de la résidence, il y a un petit chemin pour marcher et un autre côté pour les voitures automobiles et d'autres transports. Les accidents sont très fréquents dans la région de ce cartier presque inhabité, avec tous ces évènements qui surviennent. Un sir un homme âgé meurt après avoir été frappé par une voiture, un autre soir, une femme et son enfant sont attaqués par trois chiens noirs, etc. Bref, tout est possible dans ce cartier, voir dans toute la ville, pour en finir en disant 'dans tout le pays'.

   Les parcs sont souvent vides depuis des mois déjà, et les nouvelles ne parlent que de ça. Tel enfant a été tué à telle heure. Tel enfant a été tué a telle place, vers tel moment de la journée, on ne là pas revu depuis un tel nombre d'heures. Souvent les nouvelles disent 'Vers tel nombre de jours.' et parfois même 'Vers tel nombre de mois' souvent même 'Vers tel nombre d'années.'

   Les parents ne laissent plus leurs enfants sortir tranquillement comme avant. Ils doivent toujours être accompagnés d'un ami, d'un frère, d'une sœur. Souvent les parents ne les laissent pas sortir qu'en compagnie de leurs grands-parents, ou ils y vont eux-mêmes avec leurs enfants.

   La police ne faisait presque rien face aux de tels problèmes, tandis que les autres services non plus : trop de morts qui sont impossibles a réanimer, trop de coupables qui sont d'excellents acteurs et comédiens, trop de dangers auxquels les services sociaux ne sont point capables de faire volteface.

   Plusieurs personne déménagent parce que soit leurs vies ne sont guère en sécurité, soit leurs enfants sont encore trop jeunes pour mourir, soit les jeunes meurent de la pollution importante qui attaque le pays entier, ou parce qu'ils reconnaissent être coupables et veulent fuir les lieux et les punitions avant avoir été attrapés.

   Tour ça, à cause d'une famille qui semble être très posée, qui habite la maison, soit disant hantée à cause des bruits qui proviennent en proviennent la nuit. Une famille humble, constituée de deux parents et d'une fille, maintenant rendue adolescente en 2017, habitait un des appartements de la maison, pas loin de leurs familles. Ça veut dire, pas loin de leurs cousins, frères et sœurs, tantes et oncles, et grands-parents.

                                                                                     ***

   Par une nuit de croissant de lune, Clara, une jeune fille de six ans, se préparait à aller se coucher. Elle se peigne les cheveux près de trois fois déjà. Ses magnifiques cheveux bruns foncés, presque noirs, dont elle était très fière, lui arrivaient aux épaules cette année-là, et la fille ne comptait pas les couper bientôt. Puis, se brossa les dents, comme toujours, et enfila son pyjama violet, blanc et fuchsia qu'elle a reçue pour l'anniversaire de ses six ans, de la part de sa mère et de son père.

   Elle allait sortir de la salle de bains quand sa mère l'appela depuis sa chambre :

Mère : Clara, ma fille! Pourrais-tu venir me voir dans ta chambre s'il-te-plaît? On doit parler.

Clara : Oui maman! Laisse-moi juste finir ma queue de cheval et j'arrive dans moins d'une minute.

   L'enfant entra dans sa chambre et sa mère l'a accueilli avec un air sérieux.

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⏰ Last updated: Jul 14, 2017 ⏰

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CHASSE NOCTURNEWhere stories live. Discover now