Chapitre 48 :

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PDV ANDRÉA

On arrive devant un bâtiment d'une taille gigantesque.

Un vrai building.

Totalement vitrée.

Jayden m'accompagne, il est devant moi en train de longer un mur menant à un ascenseur, que deux dame de l'accueil nous on conseillés.

Il appuie sur le bouton pour appeler l'ascenseur et nous attendons dans le calme. Quand les portes s'ouvrent plusieurs personne en costards sortent.

Puis nous entrons à notre tour, il y a personne dedans alors j'appuie directement sur le 7 que Cindy une des deux dame de l'accueil nous a conseillée pour pouvoir rendre au shooting.

On arrive donc à l'étage, et là je me met derrière Jayden pour qu'il puisse me guider jusque le fameux endroit.

Arriver devant une porte il me dit :

- On en as pour environ 3h. Après on va chercher ton frère à la gare. Si quelque chose ne va pas tu me le dis Ok ?

J'hoche la tête pour confirmer son flot de paroles.

Ce matin je me suis entièrement confiée à Jayden, de but en blanc. Je lui est dis mes peines et mes pleurs quant au décès de mes parents. Et donc l'histoire de mon frère. Il a tout écouté et accepté sans ronchonner. Il m'a aidée et soutenu. J'ai l'impression d'avoir besoin de lui et cela ne le dérange aucunement.

Après m'être perdu quelque temps dans mes pensée je revient à moi et je remarque que Jayden n'est plus là, et je me remet à paniquer comme ce matin.

Mes poumons se vide d'air et mes mains tremble contre mon gré, j'ai l'impression d'étouffer et d'être oppressée. Je ventile pour pouvoir récupérer de l'air qui ne vient toujours pas. Et avant que des larmes me brule les yeux je sens une présence derrière moi. Je me retourne et n'est pas le temps de voir qui c'est que cette personne m'enveloppe et me chuchote dans l'oreille :

- Andréa, je suis là. Calme toi s'il te plaît, pense à quelque chose qui peut te rendre heureuse et te détendre... pense au soleil qui se couche sur la mer... pense au bruit des vagues... à une planche de surf qui se laisse bercer sur l'ondulation de la mer.

Ces quelques mot d'une voix que je connaît que trop bien maintenant m'apaise. Et je reprend une respiration normale puisque d'un coup l'air arrive normalement à mes poumons.

Je lève la tête et vois Jayden qui me regarde inquiet, les sourcils froncés et la mâchoire fermer.

Il me demande dans un ton dur :

- Tu veux bien m'expliquer, pourquoi tu as fait une crise d'angoisse ?

Je ferme les yeux et je n'est pas le temps d'ouvrir la bouche que la salle vide dans laquelle j'étais se rempli de maquilleuse, coiffeuse, habilleuse, esthéticienne.

Et Jayden s'en va avant de me susurrer :

- On en parle plus tard.

Puis il parti de la salle, main dans les poche.

Quel conne je suis !!! Ça fait la deuxième fois en moins de 8h !

Je me laisse faire par toute ses personnes qui sont à mes soins.

On m'ordonne plusieurs fois :

- Levez la tête.
- Fermez les yeux.
- Ouvrez les yeux.
- Détendez vous.
- Ouvrez la bouche.

Je m'exécute comme une enfant sage sans ronchonner. Je n'en est de toute façon pas la force.
J'ai l'impression d'être là physiquement mais pas mentalement.

Amour détruitWhere stories live. Discover now