Partie 10

121 3 4
                                    

Jeremy ou plutôt Sebastian retira son masque sous le regard incrédule d'Arthur.

-Je...je n'arrive pas à le croire!... je n'aurais jamais pensé que quelque chose d'aussi irréalisable puisse se produire!...

-tiens? N'est-ce pas au contraire parce que vous en étiez convaincu que vous êtes revenu sur vos pas? Si vous étiez reparti chez vous, vous auriez pu retourner a la "réalité" paisible... alors pourquoi? Voyez comme vous tremblez!

-pa...parce que...si le malaise que j'éprouvais n'était pas un simple malaise...il serait alors clair que je dois rattraper le fourgon de Scotland Yard immédiatement!

-haha! Vous avez vraiment un sens aigu de la justice maître. Rien d'étonnant a ce que vous ayez écrit que vous aimiez les chevaliers du moyen-âge! Ne vous est-il pas venu à l'esprit que vous ne pourriez plus repartir si vous connaissiez la vérité?

-QUOI!?

-Ciel...

-je plaisantait. Comme vous l'aviez pressenti... Woodley n'était pas le meurtrier. en tout cas...dans l'affaire qui nous occupe!

-vraiment? Tu m'intrigue Ciel... pourquoi le condamner alors?

-il méritait de monter dans le fourgon de Scotland Yard Lice.

-si tu le dit.

-ne restons pas la a parlé debout. Sebastian. Prépare nous du thé.

On alla dans l'une des serres du manoir, Sebastian nous servis le thé ainsi que des petits-fours et des biscuits.

-ils ne sont pas empoisonné Arthur, détendez vous, il ne va rien vous arriver.

-alors...comment avez-vous devinez qu'il était encore en vie Maître?

-en fait...je n'étais pas sur qu'il fut encore en vie. Mais je ressentais une sorte de malaise depuis longtemps...je ne peux pas vous donner d'explication très convaincante, mais...tout était trop parfait. Malgré cette forte sensation de malaise par rapport à Sebastian et au pasteur Jérémy, il n'y avait chez eux aucune faille qui me permette de les soupçonner...ils étaient trop parfait. Tellement parfait que c'en était bizarre.

-que voulez vous dire?

-il était impossible que vous ayez préparé tout avec autant de perfection juste avant de mourir...ou plutôt d'être tué. Qu'il s'agisse des repas, de la chouette, ou de ce que vous m'aviez dit, tout était impeccable. Cela dépassait le niveau de la prémonition. Alors que tout me portait à trouver suspect le pasteur Jérémy qui est arrivé ensuite, son alibi était si solide qu'il n'y avait aucune raison de le soupçonner. Et puis il y a eu ses paroles, au moment de nous séparer... À l'instant même où je les ai entendues, je me suis rendu compte...de la nature véritable de ce malaise que je n'avais cessé d'éprouver et j'ai compris que tout notre raisonnement était démoli par une possibilité irréaliste.

-une possibilité irréaliste ?

-celle que le majordome Sebastian...ne soit pas mort. À cette pensée, je n'ai plus tenu en place...

-et... qu'est-ce qui, en moi, vous a fait imaginer cela ?

-tout d'abord, j'ai remarqué quelque chose au moment du meurtre de Monsieur Von Siemens. Vous n'avez rien fait et vous vous êtes contenter de nous observer. Pourtant, lors du petit scandale pendant la réception, vous aviez été terriblement prompt à réagir. Avec le recul, je ne peux que pensez que vous aviez une bonne raison de rester à ne rien faire. De plus lorsque le comte à été soupçonner vous n'avez pas dit un seul mot pour le défendre ! Un majordome qui ne dit rien pour protéger son maître, c'est bizarre ! Je me demande si vous ne saviez pas...qu'un autre meurtre serait commis, et que cela dissiperait les soupçons pesant sur le comte et Lice.

La Face cachée de notre HistoireTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon