Dangereuses Liaisons

Chapitre 10

La fin des hostilités !

- je ne suis pas sa cousine, je suis sa copine.
-Madjeola qu'est ce que tu es entrain de raconter ?
-La vérité simplement. Depuis quand  suis je ta cousine ? Tu m'aimes pourquoi tu ne lui dis pas ?
-Arrêtes ça tout de suite. Ça ne me plait pas du tout ce que tu es entrain de faire là.
-Je ne fais rien d'autre que dire la vérité à ta copine.
-Fiancée Madje , c'est ma fiancée.

-Arrêtez de vous chamailler tous les deux, vous venez à peine d'arriver. Ronny ta cousine est sûrement entrain de te charrier, rien de plus.Ce n'est donc pas la peine que tu te fâches pour si peu.
Dit la fameuse fiancée .
-Je viens de vous dire que je ne suis pas sa cousine , mais plutôt.......
Elle ne me laissa même pas le temps de terminer ma phrase qu'elle avait repris avec un sourire mesquin !
-Belle ça n'a aucune sorte d'importance votre titre, croyez moi. Je connais suffisamment mon chéri et je crois en lui, c'est l'essentiel.
Suivez moi plutôt, je vais vous montrer votre chambre.

Ronny me jeta un regard colérique, avant de s'emparer de ma valise et de se diriger avec nous vers la chambre d'ami.
J'étais hors de moi,c'est le moins qu'on puisse dire. Sa cousine ?Non mais quel audace ? Comment à t'il oser ? Et puis d'où sort -elle celle là ? Que faisait -elle ici  ?

Après une brève visite ,de la chambre et de la maison , la miss se retira pendant que Ronny ne perdit pas une minute pour me rejoindre dans la chambre.
-Madjeola c'était quoi ce cirque?
-Tu parles de quoi ?
-Ne joues pas à ça avec moi, tu sais très bien de quoi je parle. Ton cinéma de tout à l'heure là ça rimait à quoi ?
-Pourquoi tu as dit à celle là que moi j'étais ta cousine ?
-Déjà, elle s'appelle Carolle. Tu voulais que je lui dise quoi , que tu es mon ex ?  Quelle femme censée accepterait vivre sous le même toi que l'ex de son fiancé ?
-Je te rappelle que c'est toi qui m'a proposé de venir ici.
-Oui dans le but de t'aider, rien de plus. En temps normal je ne t'aurai jamais mis sous le même toi que ma chérie, ça n'a rien de plaisant, mais vu l'urgence de la situation, j'ai pensé qu'il était primordial de te mettre en sécurité . Si je lui ai dit que tu étais ma cousine c'est parce qu'on a décidé de tout ça à la hâte. Je n'ai pas eu le temps de la consulter pour lui faire part de la situation.
-Faire part de quelle situation ?  tu n'as pas intérêt à parler de ma vie à celle là.
-Je viens de te dire qu'elle s'appelle...
-Ah assez Ronny, je n'en ai rien à faire de son nom.
-Madje ça commence très mal, si c'est comme ça que tu va te comporter, sincèrement je préfère te prendre une chambre à l'hôtel.
-J'ai demander à venir chez toi hein ? 
-Je te l'ai déjà dit, je t'ai proposer mon aide par pure bonté d'âme. Si j'ai préférer t'amener ici plutôt qu'à L'hôtel c'est parce que à la maison tu auras de la compagnie , tu ne sera pas seule. Tu ne connais personne ici, et ce n'est pas évident de vivre dans un environnement ou tu es étrangère à tout. J'ai pensé que ici au moins tu serais plus à ton aise, c'est tout.
-Compagnie de qui ? Tu penses vraiment que vivre sous le même toit qu'une femme qui en à après son homme c'est l'idéal ?
-Après son quoi ?  Madje il n'y a absolument plus rien entre nous et ça tu le sais très bien puisque c'est toi qui m'a jeté. Tu t'en rappelle non ?

Je m'avanca tout doucement vers lui, et le pris par la main ?
-Ronny, pourquoi ne pas oublier le passé, et reprendre notre vie où on l'avait laissé ?  Je sais que tu m'aimes toujours. Je le sens.

Il se dégagea délicatement de moi, avant de me dire.
-Il n'y a pas de retour en arrière possible. Pendant longtemps ,j'ai souffert de ton mépris et de ton désamour ,je t'ai aimé comme un fou, mais tu n'a jamais su me le rendre.
Aujourd'hui tout ça est derrière moi, j'ai rencontré une perle qui me rend heureux. Crois moi que je ne l'échangerai pour rien au monde.
-Tu ne sais même pas ce que tu racontes. Tu la connais à peine, et Tu parles comme si c'était la femme de ta vie.
-C'est la femme de ma vie .Tu n'aurais pas dit mieux.
-Tu te trompes Ronny ,c'est moi la femme qu'il te faut.
Je lui répondis tout en me rapprochant à nouveau de lui.