Chapitre 16: Everybody Hurts

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Salut mes p'tit kinders country avec un petit chocolat chaud qui fait plaisir, j'espère que vous allez bien! (oui, cette phrase est sponsorisée par @bluemisteryy qui m'a donné de l'inspiration pour ce chapitre, en plus de la musique qui va avec. Merci Micheeeel <3)

Bon, je vous préviens tout de suite: ce chapitre est plus long que d'habitude (il fait environ 2600 mots, donc au moins mille de plus que d'habitude x)), et j'ai l'impression qu'il est un peu différent au niveau de la forme d'écriture, donc j'espère que ça vous ira quand même x)

Merci encore une fois pour toutes les vues sur cette fiction, ça me motive d'autant plus pour écrire <3

Bref, bonne lecture à vous, n'hésitez pas à me donner vos avis, et puis on se retrouve vendredi avec un chapitre sûrement moins long que celui là ;)


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(Point de vue de Valentin)


When your day is long

(Lorsque ta journée est longue)


Ça doit faire environ deux semaines que Cyril a guéri.

Bon, ça lui a pris une bonne semaine avant d'guérir complètement, ainsi qu'une visite chez l'docteur histoire d'vérifier qu'tout aille bien, mais ça va, il a pas fait l'con: il a bien pris les médocs comme il faut (de toute façon, j'lui laissais pas l'choix), et puis il recommence à manger. D'accord, il reste assez maigre et ses joues sont un peu creuses, mais c'est moins flagrant que le premier soir où il est arrivé, et puis il s'force à avaler de plus en plus de nourriture à chaque repas, histoire d'habituer son estomac. Il mange toujours des quantités assez peu importantes, mais j'vois bien qu'il essaie.

J'commence à l'retrouver. J'veux dire à retrouver le Cyril d'avant toutes les emmerdes. Celui avec qui j'peux déconner, le mec vraiment sympa et de bonne humeur qui essaie d'aider les autres, et qui aime faire des projets. Il a même trouvé un emploi. Il bosse au Mac Do, apparemment, car c'est l'premier truc qu'il a trouvé. Il bosse 35 heures par semaine et ne sera même pas payé au SMIC, mais il s'en fout. Il a l'air content d'pouvoir être occupé. Ça lui fait un but dans la journée.

Du coup, la journée, j'suis seul dans mon appart. Ok, pour faire les vidéos, c'est plus pratique, que ce soit dans mon studio ou bien en BMX, car la journée j'dois m'occuper d'personne, mais bon... Ça m'manque pas mal de l'voir après avoir tourné, de pouvoir discuter, posés sur l'canapé, à juste profiter d'être ensemble. C'est tout con, mais sans lui la journée, l'appart est vide. J'me sens vide.


And the night, the night is yours alone

(Et que la nuit, la nuit est à toi seul)


D'ailleurs, comme il n'est plus malade, j'ai plus d'excuse pour aller dormir avec lui. J'peux pas dire qu'c'est pour vérifier qu'il va bien, puisqu'à l'évidence, il va beaucoup mieux. Et si j'me mets à squatter dans son lit, j'pense que ça va l'mettre mal à l'aise. Logique. Mais j'aimais bien, moi, m'endormir à ses côtés. Savoir qu'il était en sécurité. Être un peu l'gardien d'son sommeil, même si j'finissais toujours par me mettre à pioncer aussi. J'aimais bien pouvoir des fois l'prendre dans mes bras. Même si c'était plus ambigu que d'la simple amitié. Si c'était juste de l'amitié, j'n'aurais pas fait en sorte de dormir avec lui chaque soir où il était malade et à être le plus proche possible de lui alors que j'pouvais moi aussi choper la crève.

𝐋𝐢𝐤𝐞 𝐚 𝐇𝐨𝐛𝐨 - 𝐒𝐮𝐩𝐞𝐫𝐯𝐨𝐝𝐤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant