Love Box

Chapitre 3 - Sara

Coucou les filles !

Voici un nouveau chapitre qui, je l'espère, vous plaira !!!

Bonne lecture et à tout de suite, dans la section commentaires :)

Bisous

Juliette

Dormir.

Juste dormir.

Me persuader que ce que je viens de vivre n'était qu'un leurre,

un subterfuge destiné à me faire croire que tout pouvait redémarrer comme avant.

Mais, sans Flora.

Donc, sans moi.

Et ça, à moins d'un miracle, je ne vois pas comment cela va être possible.

(Sara)

Sara

- Debout la marmotte !

Louise me hante, même dans mon sommeil...

- Debout !!!

Et là voilà qui braille, comme si elle venait de passer la nuit dans mon appartement.

- Je vais employer les grands moyens ! Les très très grands moyens...

Ses menaces ne me font pas peur. Pour une fois que je dors sereinement, je ne vais certainement pas laisser son double mesquin me pourrir cet agréable moment.

- Bon ok, tu le prends comme ça...

Je me couche sur le ventre et enfouis ma tête sous l'oreiller. La journée de la veille m'a tellement perturbée que j'en viens carrément à m'imaginer qu'elle se trouve vraiment chez moi.

- DEBOUT !

Quoi ? Quand ? Comment ? Où ça ?

Je me redresse d'un bond, les yeux hagards, encore à demi-fermés et le cœur qui tambourine dans ma poitrine.

- Louise ? C'est... vraiment... toi ?

Déjà vêtue des vêtements qu'elle portait hier (jeans noir, chemisier rouge à manches courtes), elle a noué ses longs cheveux dans une queue de cheval haute réalisée à la perfection. Quant à sa peau claire maquillée avec soin, je me demande comment tout cela reste possible. Serait-elle tombée dans une faille spatio-temporelle ?

- Tu plaisantes, là ? Tu veux que ce soit qui d'autre ?

Tandis que je m'assois doucement au bord du lit, les souvenirs de notre soirée me reviennent doucement en mémoire. Moi, elle et Camélia dans ma cuisine à nous avaler des spaghettis au beurre. Comme autrefois.

- Tu es restée dormir, ici.

Impuissante, je la laisse poser sa main sur mon front.

- Pas de fièvre. Taux d'alcoolémie vierge. Seule ta tête de déterrée pourrait justifier ton évident manque de discernement.

Minute... Je me rappelle les avoir écoutées s'extasier sur...

- Je n'irai pas !

Louise soupire, visiblement soulagée.