L'horreur

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La silhouette se rapprochait de plus en plus de moi, mon coeur battait de plus en plus fort, quand j'ai enfin pu distingué son visage, je le reconnut immédiatement, c'était le fils du frère à ma grand-mère.
Moi: Mathieu? Tu m'as fait peur. D'où tu sors?
Mathieu: j'étais chez ma copine, je viens d'arriver
Moi: tu m'as vraiment fait peur! Tu faisais quoi chez toi copine
Mathieu: je faisais ça...
Il posa ses lèvres sur les miennes, c'étais la première fois que quelqu'un faisait un tel geste, mon sang, animé par l'horreur de la situation, se glaça immédiatement. Je tentais en vain de le repoussé, j'étais trop petite, trop mince, pas assez forte et a ce moment-là je me suis détestée. Je tentais tant bien que mal de me débattre mais mes efforts étaient réduits à néant. Il me poussa brutalement contre le mur et continua l'ascension de ses mains vers mes cuisses. J'étais figée, terrorisée, j'espérais que mon grand-père, mes oncles, un voisin, n'importe qui, passe par là et mette fin à mes souffrances mais personne ne venait. Je ne pouvais crier, ni bouger, j'étais là impuissante à subir ces attouchements, et quand je croyais que tout était fini, quelque chose me traversa brutalement la peau semant sur son passage un volcan de douleur qui explosa en moi. J'ai voulu crier mais je pouvais rien faire, je suis rester là impuissante, les larmes aux yeux, jusqu'à ce que cela me sois insupportable et que les ténèbres m'envahissent.

La débauche de l'innocence Où les histoires vivent. Découvrez maintenant