(IM)POSSIBLE

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- 1 JUILLET 2015 -

Face au grand miroir qui se trouvait en face de moi,  je me vis vêtue d'une robe noire remplit de dentelles. Une mine affreuse, un teint pâle, rien de mieux. J'avais tenté malgré tout de me maquiller, pour cacher le désastre mais je savais que d'ici une heure tout celui-ci sera détruit. Tant pis... Je jetais un coup d'oeil à la fenêtre, et vis que le soleil était présent mais c'était déjà trop tard, la journée était déjà beaucoup morose. J'entendis alors quelqu'un toquer à la porte, me signalant le début imminent de la cérémonie. La dernière chose que je fis avant d'être nez-à-nez face à tous ces gens aux prénoms inconnus, était de prendre une grande inspiration. Bonne chance...

Je descendis les marches de cette maison devenue maintenant un musée aux meubles remplit de souvenirs. Une vieille dame me tenait le bras, elle me disait des choses incompréhensibles à causes de tout ses pleurs. Je me défis enfin d'elle, lorsque je fus en bas de l'escaliers. Ce fut à ce moment, qu'une foule immense remplit de gens coincés venant ici pour profiter du champagne et pour savoir quand j'allais toucher l'héritage. Et oui, cet héritage qui me rappellera tout les jours la mort de mon père. Cette mort que je n'aurais jamais pensé aussi imminente. Moi pensant que j'étais prête, je ne l'étais pas tant que ça. C'est impossible de se préparer à la mort d'un proche, surtout quand vous l'aviez vu quelques heures avant sa mort. Arrête de penser à ça... Une voix dans la salle nous invita à nous diriger dans le jardin, la cérémonie allait commencer. Je marchais doucement, suivis par des dizaines de personnes à l'affut de la moindre larmes ou paroles de ma part. Nous nous réunissions tous, autour d'une table où se trouvait un petit pot en marbre où était " mon père ". L'homme dirigeant la cérémonie nous fit son speech habituel, auquel je n'écoutais que la moitié des mots. Je voulais que cette cérémonie se finisse rapidement, et que tout ce monde parte de chez mon père. La moitié des gens autour de moi pleuraient, et c'était pourtant cette même moitié qui venait tous les ans craché sur notre famille. Je ne savais pas pourquoi mon père voulait tant qu'il vienne à son enterrement, mais c'était son choix je devais le respecter. Mes larmes se furent rares, je n'avais plus la force de pleurer. Je n'ai fais que ça depuis l'annonce de son décès, et aujourd'hui le jour de son enterrement je ne pleurais plus. Je ne pleurais plus car je savais que où il était, il ne souffrait plus et qu'il avait après toute sa tristesse retrouvé ma mère. Alors que je pensais à ça, je sentis une légère larme coulait sur ma joue, la dernière. 

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La fin de la cérémonie sonnait, l'homme au costard sombre s'approcha de moi, tenant le léger pot où se trouvait mon père. Il me tendit, et me fit un léger sourire compatissant. 

- Tenez, votre père voulait absolument que cela vous soit redonner. Il m'a dit que vous seule serez où ses cendres devraient s'envoler. Me dit-il, mon coeur se serra en entendant ça. Je vis cet homme aux mots si important pour moi, maintenant, partir. 

J'avais maintenant " mon père " dans mes mains, qui étaient maintenant toutes tremblantes. La foule autour de moi se fit de moins en moins nombreuses, je pus enfin me retrouver seule après tout ça. J'entrais dans cette immense maison, qui était maintenant la mienne même si j'aurais aimer l'avoir plus tard. La grande cheminée où était ornée un cadre de mes parents, allait être de nouveau décorer de ce pot pour l'instant encore remplit. Je ne savais pas pourquoi mon père m'avait donné une telle mission, je ne savais où il voulait s'envoler. Je n'étais pas assez présente pour le savoir. Arrête de dire ça, Emma... J'entendis alors la sonnette de la porte retentir, ça devait encore être un de ses maudits invités. J'y allais, en disposant minutieusement " mon père " sur la cheminée juste avant. J'ouvris la porte d'un geste violent, ne voulant être dérangée de nouveau. Je vis alors à ma grande surprise la silhouette de Ken sur le seuil de ma porte. 

- Ken. Lui dis-je, surprise en reculant d'un pas. 

- Emma, je suis tellement désolé pour ton père. Me dit-il, en faisant une mine attristée mais la haine que j'avais eu pour lui ces derniers jours, n'était toujours pas partie. Il est venu au mauvais moment, celui-ci...

- Qu'est-ce que tu fous, ici ?!. Lui dis-je, encore plus froidement. Je le vis avancer d'un pas vers moi.

- Je suis venu car j'ai appris pour ton père, et je pensais que tu avais besoin de réconfort.

- Attend, attend ! C'est une blague, c'est ça ?! Lui dis-je, en le repoussant de moi. Je le vis faire mine qu'il ne comprenait pas mon comportement. 

- Non, Emma écoute. Je t'en supplie ne pars pas, j'ai besoin de toi. Ce que j'ai fais, je le sais c'est impardonnable mais écoute-moi, je t'aime ! Me sortait-il, je le regardais en fronçant les sourcils me demandant pourquoi agissait-il comme ça, et je sentis alors à son haleine une odeur d'alcool immonde. C'est donc ça, la cause de sa venue...

- Ken, pars. Tu es chez mon père, je ne veux pas te voir ici, et ni dans ma vie. Tu es pitoyable, regardes-toi. Lui dis-je, je vis alors des larmes coulaient le long de ses joues. Emma, résiste !...

- Putain, Emma. Je suis fou de toi, je sais que ce n'est pas le moment, ni même le jour mais putain, tu pars dans trois jours. Dans trois jours, et tout ça à cause de moi. Je n'ai pas su prendre soin de toi, j'ai juste été pitoyable comme tu dis. Mais ne pars pas, je ne m'en remettrais pas. Me dit-il, en me prenant la main. Mais je savais que c'était trop tard, que quelque chose avait été détruit entre nous deux.

- C'est fini, Ken. C'est à ton tour de souffrir...

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Coucou mes amours, et oui chapitre assez triste et pleins de rebondissement, non ? J'espère que ça vous a tout de même plu mes amours, si oui, n'hésitez pas à voter et à commenter. 

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Bisous mes amours !