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- Je ne savais juste pas, que ma copine était la fille d'un gros raciste de merde...

- Calme-toi ! Je te rappelles que tu parles de mon père, là !. Lui dis-je, choquée qu'il se permette malgré tout d'insulter mon père.

- Donc, c'est vrai tu es vraiment la fille du gars qui a viré mon pote parce-qu'il pensait que c'était un " arabe ". Me dit-il, en me regardant d'un air dégouté. Ken avait bien caché son jeu, il avait tout dis et il faisait le gentil par derrière. 

- Oui, je suis sa fille. Ce n'est pas de ma faute cette histoire, je ne le savais pas donc ne crie pas sur moi !. Lui dis-je énervée, en lui rappelant que ce n'était pas de ma faute.

- Tu aurais pu me le dire, avant !. Me dit-il en haussant toujours la voix. Il me dit ça, alors qu'il ne m'avait jamais posé de question sur ma famille.

- Je te rappelles que tu ne m'as jamais demandé qui était mon père, tu t'en foutais. Lui dis-je, froidement.

- Je ne m'en fous pas !. J'ai juste l'impression que tu me caches pleins de choses !. Dans 1 mois, je vais apprendre que ta mère s'est une nazie c'est ça ?!. Me dit-il, sans réfléchir, pensait-il qu'il était drôle j'étais choquée. La rage s'empara de moi, entendre de tels propos de ma mère me mettais hors de moi.

- Tu te crois drôle, c'est ça ?!. VA TE FAIRE FOUTRE !. Lui criai-je, hystérique je me retins de le taper et sortis de la chambre en furie.

Dans ma tête, vingts milles pensées me traversaient l'esprits. La seule qui était pour moi, la plus intelligente a ce moment là, était d'aller voir Ken dans sa chambre. La rage au ventre, les larmes qui étaient sur le point de couler j'entra dans sa chambre. Sa première réaction fut de râler, mais quand il vu mon visage je le vis se calmer. 

- Whoua !. Il se passe quoi, Poupée ?. Me dit-il en s'approchant de moi, je recula.

- Tu l'as dis à Sneazz' pour mon père. Lui dis-je froidement, en retenant mes larmes ce qui devenaient de plus en plus durs.

- Ça allait se savoir, à un moment donné. Me dit-il en prenant ça à la rigolade.

- Vous êtes tous les deux des cons !. Lui dis-je énervée. Ce fut à ce moment là, que Sneazz' entra dans la chambre, nous étions maintenant tous les trois réunis.

- Emma, je te comprends plus tu es complètement folle. Me dit Sneazzy, mes larmes coulèrent. Était-il sérieux ?.

- On peut m'expliquer ?!. Dit Ken, sans comprendre exactement.

- MA MÈRE EST MORTE, OK ?!

- Quoi ?. Dit Sneazz' doucement, je le vis devenir tout blanc. Mes larmes coulèrent de plus belles, dire ça à haute voix me brisait le coeur.

- PUTAIN, MAIS EXPLIQUEZ-MOI !. Cria Ken, sans comprendre une fois de plus. Je m'approcha de la porte, j'étais sur le point de partir de cette chambre. Sneazz' m'attrapa l'avant-bras.

- Tu vas où ?. Me demanda-t-il inquiet.

- Laisse-moi sortir. Lui dis-je froidement, sans le regarder. Il lâcha mon avant-bras, je pus sortir de cet enfer. 

Je sortis de la chambre, complètement vide. J'alla dans la chambre, où j'allais passer la nuit avec Sneazzy. Je m'écroula sur le lit, sans aucunes forces pour pleurer. J'étais complètement détruite, pour moi, parler de la mort de ma mère était horrible. Je n'arrive toujours pas à y croire, et quand j'y repense mon coeur se brise automatiquement. Entendre de tels propos de la part de Sneazzy me faisait mal, je pouvais me rendre compte qu'il ne me connaissait absolument pas. On n'avait rien au commun, c'était impossible qu'on soit ensemble. Moi, qui pensait au fond de moi que ça pouvait marcher. Mes larmes coulèrent, je n'entendais presque plus les bruits qui m'entouraient seul le bruit de mes sanglots se firent entendre.

- EMM' !. Cria une voix que je connaissais tant, Laura.

Je la vis s'approcher de moi, et s'asseoir sur le lit. Son visage était attristée, elle avait dû entendre mes pleures. Je ne pouvais lui répondre aucuns sons ne sortaient. Je la vis secouer la tête, et faire un léger sourire. Elle comprit que je n'allais pas lui répondre, elle s'allongea à côté de moi et me pris dans ces bras. Je me sentis enfin libre de pleurer, avec elle. Nous restions comme ça, jusqu'au moment où je sentis mes yeux se fermaient de plus en plus...

________

- LE LENDEMAIN -

Je me réveilla le matin, seule dans mon lit. Mon horloge montrait 6 heures du matin. Hier soir, ça n'a pas été une superbe soirée. Je n'aurais jamais cru que ça partes si loin. Je me suis endormi assez tôt pour que cette soirée passe vite. Je pense que Sneazz' a dû dormir avec Ken, tant mieux car je ne voulais pas qu'il vienne dans ce lit. Je me leva du lit, et remarqua que j'étais déshabillée j'étais en tee-shirt et culotte. Je suppose que Laura a dû me déshabiller pour dormir, je ne m'en rappelle pas. Je continua ma route vers la sortie de ma chambre, sachant que personne ne devait être réveiller. Je descendis les marches d'escaliers et alla directement dans la cuisine car mon ventre criait famine. Je pris de quoi manger, et j'alla m'installer dans mon salon. À ma grande surprise, je vis Ken endormi sur le canapé du salon. Il était là, enroulé d'une toute petite couverte qui ne le couvrait pas entièrement, ce qui me fit légèrement c'était de voir qu'il bavait comme un gros bébé. À ce moment là, j'avais complètement oublié notre dispute d'hier. Je pensais plutôt à quel point, il pouvait être attendrissant en dormant. Je ne resta pas plus longtemps, pour éviter de le réveiller. Je décida d'aller dans le jardin, où j'avais l'habitude de me réfugier pour rester seule. Je pris le sweat qui trainais dans le salon, et le mis pour ne pas avoir froid dehors. 

L'air me caressait le visage, j'aimais cette sensation. Le soleil se levait, ce qui me fit profiter d'un jolie ciel rosé. J'aimais les moment comme celui-ci, les moment où je me retrouvais seule pour penser. Je me vida complètement l'esprit et je ne pensa plus aux problèmes. 

- Salut, Poupée. Me dit une voix endormi, que je pu reconnaitre malgré tout. Je n'eus le temps de répondre, qu'il me fit un bisou sur le front. Je ne compris pas cette attention plus qu'étrange de sa part.

- Euuuhh... Salut. Lui dis-je, en le regardant bizarrement. Il se trouvait face à moi, torse nu et en boxer ce qui me surpris.

- Je vois que tu m'as pris mon sweat. Me fit-il remarqué, j'aurais dû me douter que c'était le sien. Je ne dis rien, et commença à l'enlever.

- Non, mais garde le !. Il fait froid !. Me rajouta-t-il, je trouvais ça bizarre qu'il agisse comme tel. 

- Il t'arrive quoi ?. Lui demandais-je, sans le moindre signe de joie. Je pense même que je paraissais froide. Je n'avais pas oublié ce qu'il avait fais.

- Comment ça ?. Me dit-il, comme si il n'avait pas compris.

- Déjà tu me fais un bisou sur le front, ensuite tu viens faire le gentil, il t'arrive quoi ?. Lui re-demandais-je, il me fit un léger sourire en coin.

- Je veux juste être gentil. Me dit-il, en haussant les épaules. Être gentil, ce n'est pas ça que j'attends. Je me leva de ma chaise.

- Tu seras gentil, quand tu te seras excuser. Lui dis-je avant de retourner à l'intérieur, le laissant seul dans le jardin avec sa " gentillesse "...

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Voilà pour ce nouveau chapitre, j'espère qu'il vous a plu. Allez voir mon Snap, je vous parle de la suite d' (IM)POSSIBLE, des petits news. N'hésitez donc pas de voter et commenter !

SNAPCHAT WATTPAD : lentourage_watt

BISOUS MES AMIS !


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