-Qu’as-tu vu ? Dit-elle en la secouant.
-Je viens de voir l’homme le plus beau que j’ai jamais vu, finit-elle , enfin.
Zarah éclata de rire , toute cette frayeur pour cela.
Amina avait envie de gifler sa petite sœur pour l’avoir effrayer autant.
-Je vais te gifler, Hadjara ! Ça ne va pas chez moi ?
-Amina, je te jure que c’est vrais, il est même devant notre porte .
Amina allait parler mais fut interrompue par le téléphone de Zarah qui sonna.
A peine, elle décrocha qu’il lui intima l’ordre de sortir sans même lui laisser le temps de parler.
-Désolée les filles, je dois y aller, déclara Zarah en prenant son sac à main.
-Reste un peu, s’il te plait ! La supplia Amina.
-Karim est venu me chercher, expliqua t-elle.
-D’accord pour cette fois mais la prochaine fois tu resteras plus longtemps.
-Promis, mais la il faut vraiment que je parte.
Elles l’accompagnèrent jusqu'à la voiture de Karim qui à leur vu sortit de celle-ci.
Elles le saluèrent avant que Zarah les lui présenta.
-C’est lui, murmura Hadjara à sa sœur.
Il resta discuter avec elles avec sourire, Zarah le regardait, étonnée de le voir aussi à l’aise.
Ils passèrent faire quelques courses avant de rentrer. Elle prit une douche puis se rendit à la chambre de Karim pour savoir s’il avait besoin de quelque chose.
L’eau qui coulait dans la salle de bain, lui fit comprendre qu’il prenait une douche. Elle s’assoit sur le lit pour l’attendre, trop fatiguée pour faire l’aller-retour.
Elle commençait déjà à somnoler quand il sortit de la salle de bain. Il la regarda surprit puis l’arrosa de l’eau qui mouillait ses cheveux pour la réveiller.
Elle ouvrit les yeux mais aussi tôt elle les referma, gênée.
-Qu’est-ce que tu fais, Zarah ? Se moqua t-il.
-Tu peux mettre quelque chose, s’il te plait, dit-elle toujours les yeux fermés.
Il portait juste une serviette attacher à la taille, des goutes d’eau ruisselaient sur peau douce, on avait presque envie d’y toucher.
Il avança près d’elle jusqu'à ce qu’elle sentit son souffle chaud et son parfum lui gratté les narines.
Il ne comprenait pas d’où venait cette gêne, elle l’avait déjà vu habiller comme cela mais jamais elle n’avait manifesté un sentiment de gêne.
Il s’était mis à tracer le contour de son visage, fasciné. Elle sentit une étrange chaleur inondée son corps, incapable d’ouvrir les yeux pour le regarder.
-Pourquoi n’ouvris-tu les yeux ? Murmura t-il avec une voix troublante.
Elle s’était mise à trembler, incapable de contrôler son corps. Elle avait envie de crier de frustration.
-Tu as peur de moi, Zarah ? Reprit-il , amusé.
-J’ai froid ! Répondit-elle nerveusement.
- Il fait quarante degrés ! Se moqua t-il.
Elle voulut s’en aller mais il l’a fit revenir vers lui. Ses yeux noirs étaient plongés dans le tiens, le corps de la jeune fille frissonna. Inconsciente de ses actes, elle posa ses mains sur son torse et s’était mise à le caresser doucement.
