You never fall again

Chapitre unique

Un jeune homme, aux cheveux aussi noirs que la nuit qui se présentait à lui, avançait les mains dans les poches. Il marchait dans de petites rues sombres, sans but précis. Sa capuche lui cachait une partie de son beau visage fin. Il fixait le sol, le visage dénué d'expression. Il avançait lentement, n'étant pas le moins du monde pressé. Il aimait cette atmosphère, ce paysage qui lui faisait face.

Ses pas le menèrent dans une ruelle encore plus sombre que toutes les autres. Il aperçut au loin 3 silhouettes effrayantes au premier abord. Pas le moins du monde effrayé, il s'approcha de celles-ci. C'était 3 jeunes hommes. L'un était très grand, fin, les cheveux décolorés à en être presque blanc. Son regard pouvait déconseillé n'importe qui de l'embêter. À sa droite, un autre jeune homme grand et fin se tenait à ses côtés. Ses cheveux blonds, et ses lentilles de couleur bleu, lui donner un aspect un peu plus jeune. À la gauche du premier, se trouvait un jeune homme, qui était le plus petit du groupe. Son teint pâle, renforcé par ses cheveux noirs corbeaux, lui donnait un côté fragile et inoffensif, chose qu'il n'était pas du tout.

- Qu'est ce que vous faites là ?
- On pourrait te retourner la question. Lui répondit le décoloré.
- J'avais envie d'être seul.

Le plus grand s'approcha de celui à la capuche, et lui tapota l'épaule.

- Depuis quand tu ressens du remords envers tes victimes ?
- Je n'en ressens pas. J'ai aimé la tuer, voir son visage prendre peur juste après l'acte. Quand elle a compris ce qu'il allait lui arriver. Si je pouvais recommencer je le ferai.
- Tu es resté 6 mois avec elle en plus. Enchaîna le plus petit.
- Je sais, j'ai bien profité d'elle. C'était tellement drôle à voir.
- Alors si ce n'est pas ça, qu'est ce qui ne va pas ? Insista le deuxième blond.
- Bon Namjoon, Youngi et même toi Taehyung, vous en avez pas marre ?
- Non c'est drôle. Maintenant crache le morceau. Lui rétorqua Youngi.
- Vous savez la fois où je l'ai tué ?
- Bah ça oui on s'en souvient, tu nous avais appelé en hurlant de joie.
- La ferme le sucre ! Eh bien, ce jour-là, j'étais sortie dehors-
- En même temps tu peux pas sortir dedans. Le coupa Taehyung.
- Mais vous vous êtes donnez le mot ou quoi ?! Bref je suis sortie, alors qu'il faisait nuit-
- Un peu comme maintenant. Le coupa encore Taehyung.
- J'étais encore couvert du sang de cette fille qui a été mon jouet, continua le garçon comme si on ne l'avait pas encore interrompu. Je me promenais, quand je suis tombé sur un jeune homme qui sortait de boîte...
- Et ? Je ne vois pas où est le problème. Fit Namjoon.
- Le problème ? C'est qu'il n'a pas eu peur de moi ! Voilà le problème !
- Est-ce qu'il était bourré ? Demanda Youngi.
- Euh... Oui.
- Alors il n'a pas du prêter attention au sang.
- Je suis resté planté devant lui un moment-
- Comme une plante verte. S'amusa Youngi.
- Et il n'a pas eut peur. Toutes les personnes bourrées que j'ai rencontré on toujours vu le sang.
- Il devait y être allé un peu trop fort sur la boisson. Interrogea Taehyung.
- Tu as fait quoi ? Tu l'as tué ? Demanda Namjoon.
- Non... Je n'ai pas pû le tuer. C'est comme si ma conscience me  l'empêcher.
- C'est trop beau pour toi ce que tu viens de dire Jungkook. Se moqua ouvertement Youngi.

Le plus jeune se contenta de souffler fortement.

- Bah écoute, ce n'est pas grave. Tu ne le reverras plus de toute façon. Tenta Namjoon pour le rassurer.
- Et puis tu n'es pas gay, donc ce n'est pas de l'amour que tu ressens. Continua Taehyung.
- Et pour aimer, il faudrait que tu aies de nouveau un coeur qui ressente des sentiments. Enchaîna Youngi.
- J'en ressens.
- Ceux d'un psychopathe, plus ceux de l'innocent petit Jungkook qu'on a connu.
- Je suis fière de qui je suis devenu.
- Tant mieux pour toi.

Ils avaient ensuite marché. Parlant de tout et de rien. Trois mois s'écoulèrent depuis leur conversation. Ils n'en avaient plus reparlé. Et Jungkook avait repris ses activités de psychopathe. Il aimait tellement faire du mal, il en prenait du plaisir. S'en était devenu une drogue. Il avait besoin de tuer. Au début, il ne tuait presque pas, mais plus le temps passait, plus il tuait de plus en plus de personnes. Il tuait tous les jours. Des fois mêmes plusieurs personnes. Ses amis le retrouvé parfois dans la salle de bain de son appartement, des corps de jeunes filles ou garçons dans sa baignoire, et lui à côté en train de rire tel un dément. Mais ils ne le fuyaient pas. Ils avaient peur que s'ils l'abandonnaient, il tomberait encore plus bas.