Elle hocha la tête comme réponse, complètement effrayée.
-c'est bien ! Dit-il en redémarrant la voiture.
Elle ne le regarda pas tout au long du chemin pour éviter les problèmes, elle s'était plutôt concentre sur le paysage qui défilait.
-Qu'attends-tu ? Demanda t-il voyant qu'elle avait l'intention de sortir de la voiture.
-Quoi? Demanda t-elle en sortant de ses réflexions.
-Descends, on est arrivé ! ordonna t-il.
Elle allait descendre de la voiture mais il l'arrêta, la regardant gravement.
-Je passerai de prendre ce soir, redit-il encore.
Elle le regarda étonnée, pourquoi voulait-il venir la chercher ?
-D'accord, dit-elle en ouvrant la porte.
-Encore une chose, la retint-il.
- Oui ?
- Tu ne parles à aucun mec !
-Mais pourquoi ? Ce sont mes amis.
- Rien à foutre, aucun mec, m'as-tu compris ?
Elle ne répondit pas, en colère contre lui.
-Tu réponds quand je te parle, Zarah ! S'énerva t-il.
-Oui ! Dit-elle en tremblant.
Elle rejoingna son amie, Samira.
- Tu t'es levé du pied au gauche, déclara Samira voyant son amie de mauvaise humeur.
- Excuse-moi, c'est l'autre qui m'a énervé.
-Qui ça ?
-Qui d'autre que Karim, dit-elle en s'asseyant.
- Que t'a-t-il encore fait ? Demanda t-elle en s'asseyant prés d'elle.
- Il a faillit me tuer aujourd'hui !
-Tu exagère encore, Zarah, déclara Samira sachant que son amie avait tendance à exagérer en ce qui concerne Karim.
-Tu sais ce qu'il avait ajouté à la fin ?
- Non ! Répondit Samira.
- Tu ne parles à aucun mec, imita t-elle la voix grave de karim.
- Il est simplement jaloux, dit Samira en riant aux éclats.
- Tu te moques de moi, j'espère ?
- Pas du tout.
- Tu as vu comment il me regarde ?
- Il te regarde d'une façon spéciale.
- Tu as raison sur ce point, si lancer des éclaires à une personne c'est spécial.
-Il est juste trop .....
- Trop irritable, colérique, névrotique ou susceptible ? La coupa Zarah.
-Je voulais dire trop possessif, la reprit-elle.
-Samira, on est possessif avec les gens qu'on n'aime pas ce qu'on ne supporte pas. Karim et moi sommes comme chien et chat, il y a une certaine antipathie naturelle entre nous.
-En tout cas, mariés, vous formerez un couple explosif.
-Astaghfiroullah , ne redis jamais ça ! Dit-elle en faisant la moue dégoûtée.
-Tu sais que je te taquine, pardon s'il te plait ! Déclara Samira.
- On y va, je n'ai pas envie de parler de Karim.
Elles allèrent en cour, qui avait déjà commencé.
Elles racontèrent, Nassim , le cousin à Samira en allant déjeuner après le cour.
-Vous-êtes sourdes ou quoi ? Depuis je vous appelais , demanda t-il en les regardant mal.
- On n'avait pas entendu, répondit Zarah.
- Espèces de commères, vous aimez tellement parler des gens que vous n'entendez plus .
-Qu'est-ce qu'il y a de mal à s'afférer ?d'ailleurs que fais-tu ici , tu ne travailles pas aujourd'hui ? Demanda samira.
- J'ai un examen tout à l'heure.
-Tu as le temps de déjeuner avec nous ?demanda Zarah .
- Zarah, pourquoi tu l'invites, tu sais bien qu'il mange comme une vache, lui murmura Samira.
- Wallah Allah Samira, je vais te briser les dents si tu ne me respectes pas ! Dit Nassim, menaçant.
- Pardon ! Excusa t-elle en rouspétant.
-Je n'avais pas l'intention mais puisque tu as parlé, on y va Zarah, dit-il en passant devant.
Elles passèrent le reste de la journée à étudier, le soir venu, elles rentrèrent complètement épuisées.
-Tu ne viens pas avec nous ? Demanda Samira que sa sœur, Aïcha était venue prendre.
-Tu sais bien qu'il vient me chercher, répondit-elle.
-il ne dirait rien si tu es avec moi, dit Aïcha qui était aussi la femme de son grand frère Amar.
-vous ne connaissez pas encore karim wallahi, je ne veux pas de problème.
-Zarah la peureuse ! Se moqua gentiment, Aïcha.
- fais un grand bisou à Tarik. L'enfant de aicha et de amar.
Elle l'attendait depuis quinze minutes devant la grande porte de l'Université mais il ne vint pas.
Où il m'a oublie ? S'était-elle dite.
-Salut ! Fit-elle interrompue dans ses réflexions.
Elle détourna la tête comme elle l'avait vu.
-Je peux avoir ton numéro ?
Voyant qu'elle l'ignorait, il essaya de lui prendre la main.
-Ne me touchez pas, dit-elle en reculant d'un pas.
-Ne fais pas la timide, revint-il à la charge.
- Dégage d'ici, déclara karim qui venait d'arrivé.
-ka...rim, bégaya la jeune fille.
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chapitre 1
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