Chapitre 35

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« N'aie pas peur de te battre pour les choses que tu chéris; peu importe les sacrifices, cela en vaudra la peine. » -inconnu-
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Le soir même, lorsque furent rentres les trois enfants je leur expliquai que pour certaines raisons... ils devaient aller chez Yuki et que... j'irais les chercher le lendemain si ce n'était pas dans la soirée...

Chez moi en fin d'après-midi, je fus surpris de trouver trois tête familière devant ma porte.
Les explications ne furent pas aussi clairs qu'habituellement.
La soirée fut gênante. J'étais obsédé par l'article.
C'est pourquoi j'ai envoyé des messages à Angela, espérant avoir des explications mais... aucunes réponses.
Je savais très bien qu'Angela était une fille bien... et qu'elle avait à mon avis un passé plutôt dur....
Je ne savais pas quoi penser.
La seule chose de certaine c'est que mon cœur devenu lourd se serrait en repensant à la nouvelle découverte.

Il était 19h un peu passé, j'embarquais dans un train direction... je n'y avais pas vraiment réfléchis... j'ai pris le premier train venu.
Le train que je prenait était très moderne. Il y avait du blanc absolument partout. Les siège n'était pas très confortable, le design avait dû passer bien avant le confort...
Il faisait bon à l'intérieur. Seulement la voix accompagnée de sa petite musique avaient tendance à m'agacer...
Il y avait de plus en plus de monde, plus aucuns siège ne fut libre au bout de quelques arrêts à peine.
À ce moment, dans la cohue, je me sentis terriblement seule,

 À ce moment, dans la cohue, je me sentis terriblement seule,

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Je dois dire adieu à toute une vie.
Je ne pouvais pas rentrer. Yuki, Akai, Haruka doivent me mépriser... Noroi kamahi et kuro ne vont pas tarder à en faire autant en même temps que de se sentir trahis.. . et surtout, si je revenais, il seraient tous en dangers. Les trois enfants vivant avec moi... et mes amis étant... mes amis.
C'est fou... les gens peuvent détruire la vie des autres sans même les connaître ou savoir la vérité derrière des informations trop floues... enfin bon...

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Je suis réveillée par un petit garçon qui jouait avec un petit train en plastique.
Je le regardais de mes petits yeux fatigués. Ses grands yeux brillaient et il faisait le bruit du train avec sa bouche, postillonnant de partout.
Je sourit gentiment, il était mignon.
À cet instant, sans raison, le garçon me regarda avec de grand yeux avant de se retourner vers sa maman assise à côté :
« Regarde maman ! La dame elle est trop jolie quand elle sourit ! »
Surprise je rougis un peu. Je n'étais pas habituée aux compliments.
« Oui, et toi tu es le plus mignon des petits garçons du monde, sourit la mère. »
Le jeune enfant sourit de toute ses dents et ses joues roses à me faisait envier la maman.
Le train s'arrêta.
À la fenêtre, outre la gare, la campagne s'étendait à perte de vue.
Cela me semblait parfait.
Je pris alors mon courage à deux mains, me levais et sortit de l'engin.
J'attendais un instant... jusqu'à que j'entende le train s'éloigner derrière moi. Il était trop tard pour reculer à présent. Le vent souffla et fit virevolter froidement mes cheveux. Ma fidèle écharpe rouge s'enroulaient encore et toujours autour de mon coup. L'air était frais.
Je le respirais avec mon nez, offrant à mes poumons une sensation de renaissance. Je l'expirais lentement par la bouche.
Il faisait frisquet mais c'était supportable.
Ainsi commence une nouvelle vie.

Ainsi commence une nouvelle vie

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Timide ! Traumatisé... Aide-moi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant