Graine de Wattpadien ✔

@JeanPierreSanguinett

Cadeau fait par ➵ PURINCESSU (moi-même héhé !)
Cadeau fait pour ➵ JeanPierreSanguinett
Thème imposé ➵ Liberté d'aimer

Bon, je vais être directe, mon texte est assez...bizarre. J'espère que ça plaira quand même :)

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J'ai peur mais tu me caresses doucement le bas du dos pour me calmer. Tu es tellement incroyable Thomas, je t'admire sincèrement. Je me demande souvent comment tu peux être aussi imposant et protecteur. Je t'envie.

Les gens ne semblent pas comprendre notre relation, et c'est bien dommage puisque moi aussi je ne la comprends pas. Le plus ironique c'est que plus personne ne cherche à la comprendre. Sauf moi.

Tu continues à me sourire et me questionne sur mon état. Ton sourire me consume un peu plus de l'intérieur, et tu l'sais.

Ah, j'étais tellement accaparé par ta présence que j'en ai failli oublier la raison de ta venue. Je t'ai appelé à l'improviste alors qu'il était 23 heures, et je t'ai demandé si tu pouvais sortir. Tu ne m'as pas résisté alors tu es venu au parc derrière chez moi. Que tu es gentil, Thomas.

Tes yeux bruns me regardent avec pitié. Ose me rire au nez si j'essaye d'y trouver l'univers. Tu te rappelles, Thomas ? Tu me disais que tu capturais le monde avec tes yeux. Tes iris se dilataient quand tu me parlais de bouffer l'univers entier. Qu'est-ce que t'étais beau putain. Et tu ne vas pas me croire, mais tu es mille fois plus beau ce soir. Tes cheveux dorés collés au front, ta chemise ouverte, tes longs cils qui se mouvent gracieusement. Le vent d'été caresse ton nez en trompette. Tu m'as dit tellement de fois que tu n'aimais pas ton nez, t'es vraiment con Thomas.

"Ryad..."

J'aime bien quand mon prénom sort de tes lèvres, tu as une manie assez particulière de prolonger les A.

"Ryad t'es où bordel ?"

J'entends des voix crier mon nom au loin. On ne peut jamais être seuls, hein Thomas ? Pourquoi tu t'arrêtes de prononcer mon prénom d'ailleurs ? Continue de parler enfin, il n'y a que toi qui me parle. Il n'y a que toi qui m'écoute. Il n'y a que toi qui me comprend.

Et puis l'immensité de ta personne s'efface dans une bourrasque lointaine.

Non ! Tu n'as pas le droit de partir ! Pas encore.

Un fille apparaît d'entre les arbres. Hanna, ma soeur...
Elle court vers moi et se jette dans les bras. Elle niche son nez au creux de mon cou comme pour happer mon parfum.

"Ryad on te cherchait partout putain...réussit-elle à articuler entre ses pleurs. Qu'est-ce que tu fous à minuit passe devant le lac du parc ? Regarde-toi tu es tout mouillé..."

Et elle me serre. Encore plus fort. Toujours plus fort.

"J'étais avec Thomas."

Hanna relève la tête et zieute les alentours, sauf qu'elle ne sait pas qu'elle fait peur à Thomas. Il a peur des inconnus. Comme moi.

"Il n'y a personne ici voyons, allez viens on rentre à la maison."

Ma soeur me tire le bras et nous traversons le parc, bras-dessus bras-dessous. Hanna me tient comme si elle tenait sa vie, c'est troublant.

Arrivés à la maison mes parents me câlinent et me disent d'aller me coucher.

"Il m'a encore dit qu'il était avec Thomas.
- Il n'y a aucun foutu Thomas dans ce village !" s'énerve mon père.

Je monte les escaliers. Te voilà Thomas, assis dans un coin de ma chambre. Ils ne me croient pas juste parce qu'ils ne te voient pas. Ne t'en fais pas je serai toujours là pour toi. Je t'aime, et jamais ça ne changera.