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Enjoy it :*

J'entre à nouveau dans la maison. La fille est assise au pied de l'escalier qui est à gauche de la porte, en face de la cuisine. Elle se lève quand elle me voit.

— C'est en haut, me dit-elle avant de me tourner le dos pour monter.

Je la suis dans les escaliers. La lionne marche devant moi sans un mot. Je me retrouve un peu malgré moi à mater son cul moulé dans un jean foncé et qui ondule avec aisance. Elle est vraiment bonne.

Quand elle lève la tête pour regarder où elle va, ses cheveux longs me cachent la vue, mais c'est toujours sympa pour autant.

Alors qu'on déboule au premier étage, elle tire encore sur son haut. Fini de mater gratos !

Je jette un œil autour de moi : du parquet recouvre le sol, les murs sont beiges, plusieurs portes fermées me font face. Au centre de ce palier se trouve un autre escalier un peu moins large. Le cul sous mon nez se dirige vers celui-ci. Il y a deux étages ? Cette baraque est vraiment grande. Et il faut que je crèche en haut ? Fais chier, ce n'est pas l'idéal pour me barrer en douce. Mais je trouverai bien, j'ai toujours trouvé.

Je suis le déhanchement et on arrive au deuxième, toujours dans le silence le plus total. Cette fille parle autant que moi. Tant mieux.

C'est plus petit qu'en dessous et il n'y a que deux portes : une de chaque côté de l'escalier. Une étagère remplie de livres et un fauteuil, placés sous une fenêtre de toit, complètent le palier.

Quelque chose attire mon regard sur la porte à ma gauche. Il y a un digicode ou je rêve ? Je fixe l'objet en haussant les sourcils.

— C'est ma chambre. Tu as interdiction d'y foutre un pied, me dit la lionne en suivant mon regard.

Je baisse les yeux sur elle. Ma jolie, tu peux être sûre que c'est le premier truc que je ferai dès que tu auras le dos tourné.

Elle évite mon regard en tirant encore sur son foutu haut et me montre la porte en face de la sienne, celle sur ma droite.

— Là, c'est ta chambre, tant que tu es là. Interdiction d'y boire, d'y fumer et de ramener du monde, me précise-t-elle.

Je reste planté devant elle. Est-ce qu'elle se fout de moi ? Elle devrait plutôt me dire ce que j'ai le droit de faire, puisqu'elle vient d'énumérer les trois activités qui occupent habituellement mon temps.

— La salle de bain doit rester rangée et propre, ajoute-t-elle sur un ton glacial.

Ok, cette fille est vraiment casse-couilles. Mais de quelle salle de bain parle-t-elle ?

Je garde ma question pour moi et m'avance vers la chambre que je vais occuper. J'ouvre la porte.

Wow, c'est immense. Une grande télé fixée face à un plumard géant, une armoire qui pourrait contenir dix fois ma vie, un bureau et la chaise qui va avec. Je bloque sur la baie vitrée qui va du sol au plafond à côté du lit. Elle a l'air de donner sur le jardin. C'est lumineux et spacieux. J'aime bien la piaule, c'est bien la première fois.

J'avance d'un pas et je sens la fille dans mon dos.

— On mange dans... commence-t-elle.

Je ne la laisse pas finir et pousse la porte du pied. Cette dernière lui claque au nez. Quelle emmerdeuse !

— Connard ! je l'entends râler.

Attention, Elena, je n'oublie jamais une insulte.

Son père n'avait pas dit qu'elle ne parlait pas beaucoup ? J'aurais aimé que ce soit vrai. Son cul vaut le détour, mais dès qu'elle l'ouvre, elle me prend la tête.

Adopted Love 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant