4

3.9K 334 37
                                    

Je n'ai plus revu le petit cul de mon ange blond depuis l'autre matin. Ni au bar, ni sur la plage, ni même au village. Je pensais la revoir le soir ou bien le lendemain, mais rien. Cela fait cinq jours qu'elle a claqué la porte de chez moi et qu'elle n'a pas réapparu. Cinq jours que je pense à elle. Cinq jours que je bande en repensant à son parfait petit cul. J'aurais dû la baiser quand j'en ai eu l'occasion, je suis vraiment trop con. L'inaction commence sérieusement à me faire disjoncter... Maintenant elle doit être loin, et pour couronner le tout Maria me fait la gueule. Je suis passé la voir pour passer un bon moment... pour décompresser. Pas pour me faire emmerder.

Elle me dit de rentrer d'un ton sec. Je fais comme si je n'avais pas remarqué sa tête d'enterrement et monte directement dans sa chambre. Je me désape et m'allonge sur le lit, la queue prête à l'emploi. Elle me suit mais, contrairement à d'habitude, ne me rejoint pas tout de suite. Non, aujourd'hui Maria ne bouge pas du seuil de la chambre et me fusille du regard. Elle porte une robe courte très moulante en lycra rouge qui fait ressortir sa peau caramel et sculpte divinement ses courbes. Bandante. Aussi, elle n'a pas de soutien-gorge. Je peux deviner ses larges auréoles brunes à travers le tissu. Tout en la regardant je commence à me caresser. Maria est la plus belle fille de Puerto Viejo et, probablement, du Costa Rica. Ici ils sont tous fous d'elle mais elle, c'est de moi dont elle est folle. J'y peux rien, c'est comme ça, j'ai toujours plu aux filles. Mais aujourd'hui Maria a décidé de se rebeller.

— Qu'est-ce que tu attends pour venir me sucer ? je lui demande d'un ton calme.

— Alors c'est ça, je ne suis bonne qu'à ça Alex?

— Et depuis quand ça te pose un souci ? je réplique tout en continuant de me la faire durcir.

Pas de réponse. J'aime ça. De temps en temps, rencontrer un peu de résistance n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Je me lève et m'approche lentement d'elle. Elle recule contre le mur. Le visage fermé. Je pose mes mains de part et d'autre de sa tête et vient coller mon érection contre son bassin en la fixant du regard.

— Hein ? Depuis quand ça te pose un souci d'être bonne à me sucer Maria ? je souffle au creux de son oreille tout continuant de presser mon sexe contre elle.

Une larme roule sur sa joue.

— Si tu n'aimes plus ça il suffit de me le dire et ...

— Et quoi ? Tu irais voir cette blonde qui a dormi chez toi l'autre nuit ? finit-elle par siffler entre ses dents serrées de rage.

C'est donc ça. Elle est jalouse. Elle a su qu'une fille avait passé la nuit chez moi alors qu'elle n'y a jamais mis les pieds en six mois. Qu'aucune fille n'y a jamais mis les pieds... Je soupire. Je croyais que Maria était différente, du moins qu'elle s'était fait une raison. Je me suis trompé, c'est une fille après tout. Mais moi je suis moi. Et moi je n'ai rien à donner. C'est à prendre ou à laisser.

— C'est ça Maria, si tu ne prends pas ma queue dans ta bouche maintenant, j'irai voir cette blonde et tu ne me reverras plus... C'est ce que tu veux, ne plus me revoir ? Je suis sûr que non... je réponds enfin avant de retourner m'allonger sur le lit en attendant qu'elle vienne me donner satisfaction. Car elle va venir. Ce n'est maintenant plus qu'une question de secondes.

Un

— Alex...

Deux

— Je veux juste savoir que je compte un peu pour toi...

Trois

Elle enlève sa robe...

Quatre

Fait rouler sa culotte jusqu'à ses chevilles...

Cinq.

Et engouffre mon sexe dans sa bouche. De chaudes larmes inondent maintenant son visage et tandis qu'elle commence sa besogne je ferme les yeux et je me laisse aller. Je m'évade loin d'ici. J'imagine que ces lèvres pulpeuses qui jouent avec mon gland sont celles d'une autre... J'imagine que ces cheveux qui effleurent mon flanc ont la couleur de l'or, et je jouis Je jouis longuement.

Après avoir été satisfait je reste sans rouvrir les yeux pour savourer ce moment de plénitude. Je sens Maria se lever puis j'entends l'eau de la salle de bain couler. Je finis pas rouvrir les yeux pour attraper dans la poche de mon jean mon paquet de cigarettes. Maria est de retour et vient s'allonger en silence à côté de moi. Je l'attire à moi afin qu'elle pose sa tête sur mon épaule. J'allume ma clope et après quelques tafs lui passe. Elle me sourit faiblement. Maria m'aime. J'en suis sûr maintenant. Une fois la cigarette écrasée je me lève, me rhabille et vais pour sortir de la chambre sans un mot.

— Alex ?

— Quoi ?

— Tu... tu reviendras ? demande-t-elle la voix tremblante.

— Je ne sais pas.

Maria m'aime beaucoup trop.

Je la laisse à son chagrin et retourne au Backyard par la plage. Le soleil est en train de se coucher mais il y a encore beaucoup de monde. Un vendeur de noix de coco passe de serviettes en serviettes pendant qu'un groupe de musiciens joue des percussions. Des gamins jouent au ballon. Des surfeurs fendent les vagues sous le regard transi d'admiration de quelques bitch girls. La faune locale habituelle. Les conneries habituelles...

Quand j'arrive au bar l'apéro est déjà bien avancé. Je salue quelques habitués qui m'invitent à les rejoindre et décline leur invitation. Je ne suis pas d'humeur sociable. Enfin, encore moins que d'habitude. Derrière le comptoir Ernesto et Gabriel le barman jouent des coudes pour servir les clients. Les pressions et les cocktails en tout genre s'alignent. Je passe derrière le bar pour me servir un whisky quand j'entends une voix grave reconnaissable entre mille m'interpeller. Je me retourne. Ses yeux couleur océan s'ancrent aux miens.

— Te revoilà little beach girl...

Elle me sourit.

— Me revoilà. Tu me fais un diabolo fraise s'il te plaît ?

Little  Beach Girl // Black Ink ÉditionsWhere stories live. Discover now