XXXV - « Tu viens de m'appeler comment là ? »

Depuis le début
                                    

« Salut... » lâche-t-il, visiblement surpris.

Sans rien dire, je m'approche, et je me jette dans ses bras. Humant son eau de Cologne dont j'avais oublié l'odeur. Fermant les yeux en priant très fort pour que ce ne soit pas un rêve, parce que sinon... ben ça ferait chier putain.

« Doudou. » je grogne en enfonçant ma tête dans son tee-shirt blanc, lui donnant sans aucun doute une magnifique couleur noire, contactez Ava Lloyd pour toutes vos teintures, c'est gratis gratis.

Ça fait le rire. Encore une fois, il changera d'attitude quand il verra ce que j'ai fait à ses fringues.

« On revient aux vieux surnoms d'avant-guerre ? » demande-t-il avec un gloussement.

Un gloussement bordel. J'adore les vieilles habitudes mais les gloussements, disons que ça passait mieux en primaire. Mais je me passe de tout commentaire par gentillesse et magnanimité.

« C'est toi qui a commencé aussi... » je hoquète, lui rappelant ce qu'il a dit littéralement deux minutes plus tôt, une preuve de plus qu'Alzheimer touche les gens de plus en plus jeunes, de nos jours.

Je crois bien qu'on reste comme ça, sans rien dire, pendant dix bonnes minutes, le son mélodieux d'un camion poubelle résonnant dans la rue.

« Si je suis venu c'est parce que Dean s'est barré. »

J'écarquille les yeux et relève la tête pour le regarder en face.

« Lui et sa bande. Je crois qu'ils ont rencontré un groupe de gars qui les ont branchés sur la Hollande. Alors voilà, ils ont pris l'avion ce matin et ils ont dégagé. »

Le soulagement que je ressens est juste indescriptible.

« C'est à cause de lui que je t'ai fait du mal tu sais... La première fois, j'étais flippé et je savais pas quoi faire mais la deuxième fois... »lâche-t-il.

Je repense à cette journée, la terreur et la trahison que j'avais ressentie à ce moment-là, ce qui me plonge dans un profond état de malaise.

« Quoi la deuxième fois ? » je demande, pouvant presque sentir les couleurs quitter mon visage avec l'anticipation.

« La deuxième fois c'était du chantage... Je t'aurais jamais fait de mal volontairement il faut que tu saches que je voulais juste... »

Je le coupe.

« C'était quoi, Bryan ? »

Il lance un regard rapide vers l'horizon.

« Dean a tout filmé quand... tu sais... Et il voulait foutre ça sur un site de tordus... »

Il me voit paniquer et il resserre son étreinte autour de moi.

« Je les ai brûlées dès qu'ils sont partis. Toutes les copies. Y'a plus rien à craindre maintenant, tout va bien. »

Et je me serais fait une joie de répondre si je ne m'étais pas fait devancer par une voix qui me fait sursauter.

« C'est quoi ce bordel ? »









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Heyyyyyyyyyyyyy

J'espère que ce pitit chapitre des familles vous aura plu, que vous avez pu en apprendre plus sur toute l'histoire, et que vos potentielles interrogations par rapport à l'histoire de ces deux personnages sont maintenant résolues ?

D'après vous qui a dit la toute dernière phrase ???

Qui ose interrompre ce moment Aryan ?

Je dédie ce pitit chapitre à AlaskaYoung2B, toi qui ne lit pas cette fic mdr, mais c'est un pitit acte de soutien par rapport au Egeri Tour, si vous n'êtes pas au courant de tout le bordel, passez voir son RB et votez pour elle sur le site de Egeri voilà voilà.

Pitite pub discrète mdr.

Mais bref j'attends un maximum de vos théories et de vos avis dans les commentaires, alors bombardez ce putain d'espace com à la une, à la deux, à la trois... GO !

Je vous aime mes tortues du désert !

Mystery <3

ShadowsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant