Cogito ergo Boum !

Réagir et agir ! Le parti pris de la raison

Parce que les grands partis de gauche comme de droite se sont fossilisés sur leur histoire politique, sédimentés autour de leurs leaders égocentriques ou dépassés par la tâche...

Parce que les partis des extrêmes ne se construisent essentiellement que dans l'opposition à ces partis de l'inertie et que l'adolescence irresponsable de notre espèce doit prendre fin...

Parce que nous épuisons chaque année un peu plus vite les ressources que la planète parvient de plus en plus difficilement à régénérer et que pas 1 cinquième de la population mondiale n'a pour autant des conditions de vie décentes...

Parce que nos modes de consommation et de production compromettent de plus en plus gravement la survie des générations futures en faisant le pari absurde que la croissance perpétuelle de l'exploitation de ressources non renouvelables et le gaspillage de matériaux polluants solutionneront tous les problèmes...

Parce que, enfin, il est temps d'agir vraiment pour se montrer responsable et respectueux face à ce monde que nous avons conquis et que nous nous devons de préserver au non de la vie, rare et précieuse dans l'univers, et de nos enfants qui accompliront après nous le potentiel de notre espèce...

... Voici quelques actions politiques efficaces et ambitieuses, déjà mises en avant par de nombreux scientifiques et dont la validité, déjà démontrée par de nombreux spécialistes, offre des solutions enfin satisfaisante et raisonnables :

1. Cloisonner les marchés par groupes de pays homogènes de manière à empêcher le dumping social lié aux délocalisations et à l'importation : les unions de pays à niveau de vie comparable et à législations proches sont à privilégier, à condition d'harmoniser les dispositions fiscales de façon que l'avantage de tous se retrouve dans une production relocalisée (plus économique et plus écologique car moins de transport et plus d'emplois).

2. Stabiliser le marché boursier pour lui redonner son dynamisme positif : un actionnaire doit s'investir dans une production, non jouer avec l'argent qui ne lui appartient pas : il est donc nécessaire que l'achat d'une action s'assortisse d'une période d'interdiction de revente et du devoir de s'intéresser à la gestion de l'entreprise dans laquelle on devient actionnaire. A cet égard, le système d'intéressement des employés est à privilégier car il n'y a pas plus motivé et intéressé à la réussite d'une entreprise que ceux qui dépendent d'elle ; ce qui suppose au passage une formation et une information minimale à destination desdits employés actionnaires.

3. Améliorer la cohésion du système formation-emploi par la stabilisation des besoins (arrêt des délocalisations, pérennité des CDI grâce à l'empêchement de l'action nocive de la mobilité des capitaux) et par une meilleur projection des besoins futurs afin d'offrir une formation efficace aux apprenants, notamment en proposant des enseignements professionnalisant en fin de parcours qui se fassent en alternance avec les entreprises afin d'atténuer le traumatisme de la liaison école-marché du travail.

4. Favoriser les transferts technologiques et les aides au développement efficientes de manière à permettre une réduction des écarts entre les pays et, surtout, d'atténuer les rivalités et jalousies factrices d'exodes démographiques et de migrations traumatisantes, tant pour les migrants déracinés que pour les pays d'accueils débordés par la complexité d'une intégration réussie.

5. Etablir une fiscalité décourageant les produits sales, à courte durée de vie ou utilisant des ressources non renouvelables proportionnelle à l'impact environnemental reversée et majorée dans la recherche de nouvelles technologies durables.

6. Développer, en remplacement des précédents, des habitats propres, auto-suffisants en énergie, ainsi que des sources d'énergie renouvelables.

7. Cesser l'utilisation des énergies fossiles polluantes (pétrole, gaz, uranium) afin de garantir l'avenir de notre espèce, notamment grâce au maintien d'une biodiversité suffisante.