/ Attractive / (w/Cameron Dallas)

/ nightmare /

"- Il est là, mais j'ai comme l'impression que mon plan ne va pas fonctionner."

Mon regard faisait des aller-retours entre les filles, Cameron, les bouteilles d'alcool, les adolescents étendus sur le sol..

-J'ai besoin d'un verre, dis-je en me tournant vers Aiden, même deux, ajoutais-je en posant mes yeux sur Lee, Ce soir, tout est permis.

Lee laissa un grand sourire dessiner son beau visage et elle pris deux verres posés sur une table pour nous les passer, à moi et Aiden. Elle en pris un troisième et le bu d'un coup sec.
Elle ouvrit les yeux et couru aussitôt danser sur la piste de danse. C'était comme si après avoir bu ce verre elle était devenue une nouvelle personne, mais c'était cool, pour ce soir en tout cas. Je bus à mon tour mon verre puis Aiden me suivit dans mon élan.

L'alcool était fort, mais le picotement que je ressentais dans la gorge après l'avoir ingurgité me faisait étrangement de bien.
Et je pris Aiden pour l'emmener danser, j'avais essayée d'être dans l'angle de vue de Cameron, histoire qu'il voit que j'étais la, qu'il me regarde, mais rien. Il me jetait même pas un regard. C'était insupportable. J'aurais préférée qu'il me hait, son ignorance était insupportable. Mais peu être m'avait-il pas vu, trop occupé par les trois groluches qui lui tournaient autour.

Plus la soirée avançait, plus je dansais avec n'importe qui. L'alcool en était le seul responsable. Je buvais sans m'en rendre compte, j'aurais eu honte de moi si j'avais pu me voir de l'extérieure. Aiden dansait avec un garçon. En ce qui en était de mon plan, c'était ratée. Mais honnêtement, je n'y pensais plus, je n'étais plus assez sobre pour avoir une pensée pour mon "plan".

Un "homme" ou plutôt jeune homme, grand, plus âgé que moi surement s'approcha de moi, dansa avec moi, devenant tactile, trop tactile, seulement, je ne m'en rendais pas compte. Sous l'emprise de l'alcool je me laissait danser, rigoler.. avec cet inconnu, mais je sais pas.. J'étais bien, et je ne calculais rien.

J'en avais réellement oublier Cameron.
Le mec me pris le poignet, fortement, violemment et m'attira plus loin. On montait les escaliers de la maison, j'étais inconsciente de mes gestes, et je le suivais, en riant.
Le grand brun ouvrit une porte au hasard, puis fière de lui, d'être tomber sur une chambre du premier coup me regarda en souriant. Un sourire désapprobateur.
Il me tira toujours à l'intérieur de la chambre avant de verrouiller la porte.
Puis il me poussa sur le lit. Je lui avais lancer un regard interrogateur, méfiant. Il enleva sa chemise et se plaça au dessus de moi. Et je compris. Malgré le taux d'alcool ingurgité, malgré mon état complétement ivre, je compris.

"Non", Je le poussais, mais il riait, puis il se rapprochait de mon visage, "DÉGAGE", Il continuait de rire, je pouvais sentir son haleine empester l'alcool, "DÉGAAGEE!" J' hurlais à présent. Mais rien n'y faisait.
J'hurlais du plus fort que ma voix me le permettait mais personne ne devait entendre, la musique était tellement forte, Lee dansait, Aiden aussi, alors à quoi bon crier ?
Des larmes coulaient le long de mes joues et le mascara me brûlait les yeux.
L'homme me touchait, les cuisses, puis remontait ma robe, j'avais peur à présent.
J'hurlais de toutes mes forces, je bougeais dans tout les sens, je le frappais aussi fort que je le pouvais, mais rien n'arrêtait le cauchemar dans lequel j'étais.

Je fermais les yeux, comprenant que rien, ne pouvais l'arrêter.

Un coup de poing dans le visage du brun, me fis les ré-ouvrir immédiatement. Je recula et me recroquevilla dans le coin du lit, puis regarda la scène.

C'était Cameron. C'était Cameron qui était rentré, qui avait frapper ce mec, et qui le réduisait à néants sous mes yeux. C'était Cameron qui venait de me sauver, me réveiller de mon cauchemar.

L'homme partis en courant de la chambre, après avoir eu du mal à se relever. Et Cameron se retourna vers moi après avoir à son tour verrouillé la porte. J'étais si mal, mal comme jamais je ne l'avais été. Je me sentais salle, honteuse, nulle, bête, enfaite aucun adjectifs n'aurait pu définir mon mal-être actuel.

Il s'approcha de moi, tremblante, replaça une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles.

"C'est finis, je suis là."

Ses paroles m'apaisaient. Il était revenu. Ou peu être ne m'avait-il jamais oublier.

C'était de ma faute, je m'était permis de rien calculer, de faire n'importe quoi.