-Eh, est-ce que tu m'aimes ? Me murmure t-il pour la centième fois
-Tu veux que je te dise quoi ? Oui ? Je suis désolé mais je peux pas simplement répondre ça sans parler du reste. Je sais bien que toi et moi ça fait longtemps, je crois même qu'on approche des deux ans de relations. Mais on est loin du parfait amour comme dans les bouquins. Je sais ce que tu penses et ce que tu ressens, me la fait pas à l'envers, t'es pas heureux.
Ça se voit, avec tes cernes de 30 mètres et tes yeux qui luttes pour pas montrer que t'as envie de pleurer.
Je t'avais prévenu que ce serait pas tout rose entre nous. Moi je suis le gars qui fait les mauvais choix, avec les pires fréquentations. Je suis ce gamin en manque d'affection constant depuis l'enfance mais qui compensait par la violence. Toi t'étais le petit renfermé du coin, tu pleurais pour un rien mais t'étais le plus fort de tous quand quelqu'un avait besoin de soutien. C'est surement ça qui m'a fait découvrir ton existence, peut-être bien que c'est aussi pour ça que je suis tombé amoureux de toi. Personne n'y à cru dans notre début à deux mais on s'est battu et on à prouvé que c'était pas une simple relation de passage. Je t'avoue que j'étais perdu, avant toi, j'avais jamais connu tout ce genre de sentiment. Tu sais, le truc qui nous prend au ventre ou encore la chaleur qui monte en nous à chaque fois qu'on se serrait l'un contre l'autre. C'est fou le nombre de fois où j'ai cru que j'allais en crever de tout ces sentiments, mais t'étais là et avec toi, je pouvais survivre à n'importe quoi. C'est dur d'avouer à quelqu'un ce qu'on ressent, en faisant ça, on lui file une arme chargée avec laquelle il nous vise, on à plus qu'à espérer qu'il ne tirera pas. Toi, tu m'as achevé un bon nombre de fois, tu téléphonais souvent tard dans la nuit mais tu ne me disais jamais qui c'était puis tout ces rendez-vous mysterieux... j'etais sur que tu me trompais et ça me détruisais. Mais si tu me l'avais avouer, je suis sûr que je t'aurais pardonner. Parce que malgré tout, je t'aimais.
Alors quoi ? Tu veux que je te réponde juste "oui je t'aime" ? Impossible. Après le nombre de fois où j'ai souffert par ta faute... le pire c'est que je continu d'avoir mal, c'est comme si tu m'avais enfoncé un tisonnier brulant dans le coeur et qu'à chaque fois, tu le remuait un peu plus à l'intérieur. La douleur est désormais un quotidien, je crois même que si un jour ça s'arrête, je voudrais que ça recommence. Tu sais pourquoi ? Parce que malgré tout, aujourd'hui c'est la seule preuve que je t'aime encore, cette souffrance s'est associé à mes sentiments pour toi. Je pense même que je t'aime encore plus qu'avant grâce à ça. Ce besoin d'avoir mal est une assurance du fait que t'es toujours là, au fond de mon coeur. Et si un jour cette douleur vient à diminuer, je crois bien que ce sera la fin. Pas de nous mais juste de moi. J'ai apprit bien des choses à tes côtés et je ne me sentirais pas capable de le partager avec quelqu'un d'autre que toi. Tu vois, il est là le problème, je t'aime démesurément mais tu me détruis profondément. Finalement, c'est peut être ça l'amour, on sait que ça nous conduira inévitablement dans le mur mais on fonce quand même droit dedans en regardant partout sauf devant. Je crois que je te deteste presque autant que je t'aime mais ne t'en fais pas, la haine n'est pas l'inverse de l'amour, elle est son amplificateur. Plus on entretien de la haine pour quelqu'un, plus l'amour vient s'y mêler. Ces sentiments sont liés pour détruire chacun de nous. Ça vient surement de là qu'après être tombé amoureux et s'être cassé les dents, on arrive jamais vraiment à oublier cette personne avec qui on l'à vécu. À la manière des ouragans qui tue des milliers de personnes, on attribut un nom à toute nos cicatrices indélébile dont la seule victime n'est que nous-même.
-Donc tu m'aimes ?
-Evidemment que je t'aime mais ça me tue en même temps. Regarde toi, regarde moi, c'était pas censé se finir comme ça. Tu va mourir Jin. On aurait dû être heureux, avoir des enfants, un chien...
-oh oui un chien... on aurait eu combien d'enfant ?
-Ne change pas de sujet, tu m'as trahis, tu m'à caché ta maladie et il à fallut que tu en arrive au dernier stade pour que tu me l'avoue. Combien de temps il va nous rester ? Et moi alors, je ferais quoi sans toi ? J'avais des projets solide pour nous. Tu as tout détruit.
-Et si, pour une journée on oubliait ces machines, cette chambre, ta haine contre moi et ma maladie. Parle moi de tout ce que tu avais prévu. Non ne pleure pas, pas aujourd'hui s'il te plait.
-je.. deux enfants.. un garçon.. une fille..
-calme toi et reprend.
-Taehyung aurait fait un scandale pour être le parrain, haha, on lui aurait dit qu'on avait choisis Yoongi et il serait surêment aller le voir pour faire un pacte avec lui. On lui aurait finalement avoué au dernier moment que c'était lui. Il aurait pleuré comme une madeleine.
-J'aime t'entendre rire, c'est aussi beau que quand tu rap
-Puis on aurait eu une magnifique maison sur deux étages, on l'aurait évidemment faite construire comme on l'aurait voulu. Il y aurait eu cinq chambres. Une pour nous, la seconde pour Tae et Jungkook, la troisieme pour Yoongi et Jimin, une autre pour Hoseok et son futur copain puis la derniere pour nos enfants. Je te parle même pas du boucan qui s'installerait là avec tout ces bonobos qui ne pense qu'à s'accoupler.
-Cette maison n'aurait pas manqué d'amour.
-Oui, l'amour et le bonheur aurait été les deux principes à suivre dans cette baraque. On aurait eu aussi un grand jardin, tu sais avec une piscine puis une cabane dans les arbres. Je suis sur que Taehyung et Jungkook y aurait passé plus de temps que nos enfants perché là-haut..
-Parle moi de nous.
-Je t'aurais demandé ta main, biensur, j'aurais d'abord été voir tes parents. Puis nous nous serions marié, nous serions fou amoureux, on aurait eu une grande famille. Toi tu aurais fais la cuisine pendant que moi je m'affairais à tout casser sur mon chemin. Nous aurions eu un bel avenir..
-Promet moi d'aller jusqu'au bout de cette idée.
-Sans toi ? Non.
-Pour Jungkook, Yoongi, Tae, Jimin et Hoseok. Eux aussi ont besoin de toi.
-Mais... d'accord.
-Je t'aime Namjoon.
-Je t'aime Jin. Je te deteste, mais je t'aime.
