Êlfeng, princesse de Mirkwood

16.les mines de la Moria

Les mines apparurent devant la communauté, ou plutôt les portes des mines. 

"Les Murs de la Moria, déclara Gimli, qui paraissait sous l'enchantement de ces portes. Les portes des Nains sont invisibles lorsqu'elles sont closes.

-Oui Gimli, confirma Gandalf, et il ajouta, et leurs propres maîtres ne peuvent les trouver, ni les ouvrir quand leur secret en est oublié.
-Pourquoi cela ne me surprend-t-il pas ?, se demanda Legolas tout en jetant un regard à sa soeur  qui ne disait mot depuis l'avalanche. 
-Alors voyons... de l'Ithildin. Cela ne reflète que la lumière des étoiles et la lumière de la lune.
Par un pur hasard, les nuages s'ecarterent et la lune se montra.

Il est écrit : « Les Portes de Durin, Seigneur de la Moria. Parlez ami et entrez. »

Êlfeng n'écoutait plus depuis un bout de temps, elle ne savait plus où elle en était. Devait elle croire cette apparition ? Ou devait elle en parlait à son frère ? Ce dernier avait deviné que Êlfeng allait mal, mais il la laissait tranquille, espérant au fond de lui qu'elle se confierait d'elle même. D'ailleurs, ce n'était pas le seul à s'en être rendu compte, Aragorn et les hobbits également l'avaient remarqué, même Boromir se montrait plus amical avec la jeune elfe. Cette dernière était perdue dans ses pensées et elle regardait devant elle, l'air hagard. Legolas la rejoignit.

-Ma soeur...

-Non, le coupa-t-elle, tout va bien. J'ai juste besoin d'être seule un peu de temps. Tu sais c'est pas simple d'être la seule fille, ajouta-t-elle avec amusement.

-Si vous voulez être seule, retournez donc à Rivendell.

Avant que quelqu'un ne proteste Êlfeng se leva et gifla l'auteur de ces paroles, qui n'était autre que Neal. (Pour vous représenter la scène, je vois Êlfeng comme Hermione quand elle gifle Drago Malfoy)

-Maintenant arrêtez ! Je sais ce que vous voulez Neal d'Angmar, mais vous ne l'aurez pas si facilement. I will never follow you. (Je ne vous suivrais jamais pour le langage noir du Mordor j'ecrirais en anglais).

Legolas qui retenait sa soeur pour évitait qu'elle ne frappe à nouveau Neal, faillit la lachait lorsqu'il l'entendit parlait en langue noir. Neal resta bouche-bée, comme les tous les autres, enfin presque tous les autres... Pippin, fidèle à lui-même, demanda :

-Désolé dame Êlfeng, mais je n'ai pas compris ce que vous disiez.

L'innocence du jeune hobbit fit rire l'elfe, qui se dégagea délicatement de son frère, après lui avoir souris pour le rassurer.

-Cela veut dire, jeune peregrine, que vous devriez vous mêlez de vos affaires.

-Gandalf, dit soudain Frodon, c'est une énigme, "parlez ami et entrez". Quel est le mot elfique pour "ami" ?

-Mellon, déclara le vieil homme."

La porte s'ouvrit, laissant apparaitre un espace étroit et sombre. Ils entrèrent, des squelettes jonchaient sur le sol, percés par des flèches. Des orcs pensa la jeune elleth. Elle sentit quelque chose derrière elle, elle se retourna. Un énorme Kraken venait d'attraper Frodon qui appela Aragorn. Ce dernier s'élança à son secours. Legolas et sa jeune soeur dégainèrent leur arcs, Neal fut plus rapide, il entraina Êlfeng à sa suite.

"Vous vous trouvez intelligente je suppose. Que savez vous de moi ? Seulement ce que vos parents vous ont dit. Mais pourquoi les croyez vous ? Après tout...

-C'est pour cela que je les crois. Ce sont mes parents. Peut importe ce que vous direz...

- Vos parents sont égoîstes, et ils ne vous aiment pas.

-Ce n'est pas vrai ! Ils...

-Êlfeng !, cria son frère en la forçant à avancer.

Tout s'effondra autour d'eux. Un nuage de poussière de souleva faisant tousser les hobbits, vu qu'ils étaient les plus près du sol.
"Ne croit pas Neal... ses paroles ne sont que mensonge..."
Êlfeng gémit, elle en avait marre de cette voix dans sa tête. Autrefois elle aurait tout donné pour entendre sa mère a nouveau, la c'était plutôt l'inverse. Toutes ces années à essayer d'oublier cette peine, et maintenant tout revenait.
Après avoir marché quelques heures, ils s'arretèrent près d'une falaise pour faire une pause. Pippin s'empressa de grignoter quelque chose, tout en parlant a son compère, puis tous deux rejoignirent Êlfeng.
"Qu'y a t'il ?
- Rien ma dame...
- Pippin, grâce à ma nature d'elfe, je vois quand vous mentez !
-En fait, Merry et moi nous demandions pourquoi vous étiez venu.
-Pardon ?
-Ce que Pippin veut dire, c'est que nous avons tous une raison d'être venu, mais vous vous êtes jeune et belle, en plus le fils du seigneur Elrond vous a demandé en fiancaille. Pourquoi ne pas être resté avec lui?
-Si vous demandez à mon frère, il vous dira que c'est pour désobéir à mon père, mais pas cette fois. Cette fois, je suis venue car c'est l'avenir de notre monde a tous qui se joue.
- Ah... En fait, Pip' pensait plutôt à pour qui vous etiez venu. Il nous semble clair que vous aimez Aragorn.
-Je-mais...
Êlfeng devenait de plus en plus rouge et bafouillait, ce qui fit rire les deux jeunes hobbits. Toute l'attention était désormais sur eux. Le futur roi s'approcha.
- Que se passe-t-il ?
Merry ouvrit la bouche pour répondre mais Êlfeng le fit taire en lui mettant la main sur sa bouche, Pippin riait de plus belle.
"Par ici !", déclara soudain Gandalf, sauvant en même temps Êlfeng.

Hey!
Encore un chapitre ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas d'inspiration alors j'en profite !
Malheureusement cela risque d'être le dernier de la semaine...
J'attend vos commentaires !
Biz