On m'en a parlé tant de fois
Expliqué, son silence, ces odeurs
Venté sa bien faisances, sa grandeur
Aujourd'hui, c'est tellement loin tout ça
La formule bien être pour une heure
Détendu, étendu sur l'herbe
Presque à l'ombre d'un saule pleureur
Loin des rues, de la cohue qui énerve
Sentir le souffle du vent
Devant le soleil couchant
Ouïr un cours d'eau chantant
Captant la nature et ses émerveillements
Ce ciel bleu ressemble à celui
Que grand-père mettait dans ses récits
Et ces arbres ont la sagesse
De ceux coupés pour payer son deux-pièces
Tout ce gâchis
Raisonne si fort aujourd'hui
Les pots cassés, c'est ici
Dans ce futur, qu'on en ramasse les débris
Je fais le parallèle
Entre toutes ces histoires
Et ce monde artificiel
Quand sur l'hologramme du renard
J'aperçois encore des pixels
Il faut revoir les algorithmes
La fluidité du vol des oiseaux
Ce monde de synthèse doit avoir l'esthétique
Des paysages que l'on voit su les vieilles photos
Ces dômes, théâtre d'une réalité perdue
Sont aujourd'hui à la mode
Communion, harmonie d'un style de vie révolu
Dont on voudrait retrouver les codes
Cette planète dont on m'a tant parlé
Je ne l'ai jamais connu, mais qu'importe
Ça y est tous les messages sont postés
Le mien dans deux jours ouvrira ses portes
On peut y lire : « Venez faire une coupure
Renouer avec la nature
Celle qui s'est fait happer par le futur
30 avril 2170 », c'est la date de l'ouverture
Au commencement, on ne prenait que le minimum strict
Juste ce que la nature voulait bien nous donner
Puis au fil du temps, de manière frénétique
L'homme s'est permis de la dépouiller
Aujourd'hui, il ne nous reste qu'une nature numérique
Des artifices et ce dire, on a tout gâché
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Pseudos Rimes
PoetryVoici un essai, une sorte de test. Le moyen de savoir enfin la porté du message. Quelque chose qui pourrait ressembler à de la poésie, sans pour autant en maîtriser les codes. Des textes simples, accessibles à tous et pour tous, traitant de sujets q...