Mon premier amour..

Chapitre 32

Je marcha longuement, je ne savais pas où j'allais. Tous ce que je voulais c'était ne pas rentrer chez moi.

Mais à un moment je vis Léa, elle marchait dans ma direction. Je n'avais pas vraiment envie de la voir.. surtout que la dernière fois que l'on s'était parlé c'était avant les vacances et nous nous étions disputés par rapport à son " mec ". C'était vraiment une des dernières personnes que je souhaitais voir ce soir...

- Salut.. Me lança t-elle.

Ses magnifiques yeux bleus transpercés les miens.

- Salut. Dis-je par politesse.

- Ma mère m'a apprit pour l'école, tes parents t'en ont parlés ?

- Oui.. je suis au courant. Et ça m'enchante pas vraiment comme tu peux le voir...

- Je suis désolé pour la dernière fois. Dit-elle. Mais j'espère qu'on redeviendra amie comme avant.

- Je sais pas, on verra bien. Dis-je.

J'avais tellement envie de la serrer dans mes bras ça faisait tellement longtemps que nous nous étions pas vus.

- Ah et je t'es pas dis... Reprit Léa.

- Quoi ? Demandais-je.

- Moi et Val c'est terminé.

- Et comme d'habitude, demain tout ira mieux entre vous. Je connais ce scénario Léa. Tu me le fais à chaque fois..

- Non non, vraiment la c'est fini ! Ma mère a lu nos messages.

- Et donc ? Dis-je.

- Ben elle a porté plainte contre lui étant donné qu'il est majeur et que je ne le suis pas...

Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Je l'a pris donc dans mes bras et la serra. Elle pleurait encore plus.

- Écoute Léa. Comme je te l'ai toujours dis Valentin ne te méritait pas. Un jour tu trouveras quelqu'un de mieux et qui te mérite vraiment. Je te le promet. Dis-je en la réconfortant.

Elle me reprit encore dans ses bras.

On continua ensuite de parler. Elle avait beaucoup de chose à me raconter depuis qu'on ne s'était pas vu et d'ailleurs moi aussi. Mais je ne préféra pas lui parler d'Adrien. Je regarda mon téléphone pour voir l'heure. J'avais 15 appels manqués de mes parents et de mon frère.

- Il est 22h 30,  je devrais peut être rentrer mes parents doivent s'inquiéter. On se verra à la rentrée de toute façon. Dis-je.

- D'accord. Répondit-elle. De toute façon il faut que je rentre aussi. Ça m'a fait plaisir de te revoir. Me dit-elle en me serrant dans ses bras.

- Moi aussi. Répondis-je. 

Le temps que je rentre chez moi il était déjà 22h45. J'ouvre la porte de chez moi. Mon père était assis sur une chaise en face de la porte d'entrée.

- Ton frère et ta mère viennent d'avoir un accident. Me lance t-il.