Repérée [Antoine Griezmann]

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PDV de Noah Lloris

"Ah! je hurle. Antoine vient vite! Au secour! Aide-moi!"

Mon copain arrive en trombe dans le salon, tous nu.

"Quoi?
- Il y a une araignée..., je dis en montrant l'insecte.
- C'est une blague...
- Antoine je t'en prie. Rigole pas. Fait la juste partir."

Le châtain sourit puis, avec une feuille de papier, attrape la bête et la met dehors.

"Je peux retourner prendre une douche? demande-t-il.
- Oui esclave.
- Pardon?
- J'ai dis oui chéri, je souris."

Il me fait un doigt d'honneur en partant puis je lui claque le cul.

"Oh putain! crie-t-il. Sa maman ça fait mal..., dit-il en se frottant les fesses.
- Ah ah! Tu vois ce que ça fais maintenant!"

Je me retourne à mon ménage puis lui retourne à sa douche. Je finis de passer l'aspirateur dans toute la maison quand Antoine revient, propre, chargé d'une serpière et d'un balais.

"Attends bouge pas! je demande.

J'attrape mon portable et le prends en photo.

- Ça mon vieux, direction Twitter!
- T'es sérieuse?
- Biensûre que oui! C'est rare de voir un mec avec une serpière et encore plus un footballeur.
- Stéréotype.
- Au moins tu viendras prouver le contraire."

Mon téléphone sonne puis je décroche.

"Allo?
- Hey Noah!
- Comment va l'amour de ma vie? je demande.
- Ton roi se porte bien merci de t'en soucier.
- Pourquoi m'apelles-tu à une heure aussi tardive?
- Il n'est que dix-huit heure cousine.
- Je sais. C'est normalement l'heure à laquelle je mange et ensuite je vais dormir. Ou repeupler ce pauvre monde avec Antoine. Ça dépend de la motivation enfaite, j'explique.
- Tu sais que je ne veux pas savoir voix exploits sexuels? En vérité... Je m'en fou complétement.
- Je sais Hugo et je sais aussi que ça te mets mal à l'aise donc j'adore parler de ça avec toi.
- Et bah ma petite. Faudra vous tenir à carreau pendant une semaine car je vous annonce qu'on part faire une virée à Lyon!
- Et si je veux pas voir ta tête? demande Antoine qui s'était rapproché de moi pour entendre le téléphone.
- Noah met le haut-parleur, demande Hugo.

Je m'exécute.

- Alors écoute moi bien le poussin. C'est avec ma cousine que tu sors. Donc par conséquent, tu soirs avec moi aussi. Donc fais gaffe à ce que tu dis.
- Dommage que je préfère ta cousine à toi. Mais pleure pas, tu as une petite place dans mon coeur quand même Hugo, rigole Antoine.
- Je pense venir seule par contre, j'annonce à Hugo.
- Hein? dis Antoine.
- Attend cousin je te rapelle dans deux minutes.
- Pas de dispute les amoureux!"

Je raccroche et Antoine me regarde.

"Tu veux la jouer solo?
- Biensûr que non. Mais tu dois aller voir ton frère.
- Ah. Ouai...
- Tu n'auras qu'à nous rejoindre après mais si tu vas à Lyon et que tu ne vas pas voeu ton frère une deuxième fois... Je crois que je vais finir par me faire tuer.
- D'accord mon coeur. On fait comme ça. Je vais commencer de cuisiner.
- Pas de souci!"

Je rapelle Hugo et lui confirme donc que je serai toute seule et qu'Antoine nous rejoindra probablement en fin de séjour.

Il m'explique le planning, qui s'annonce pas de tout repos et je finis par mourir de fatigue à l'entendre tous expliquer.

"Hugo.
- Oui?
- T'as finis? Non car ça doit bien faire trente minutes que tu m'expliques tous ce qu'on va faire... Et je ne te cacherai pas que j'en ai strictement rien à foutre. Je te suis où que ce soit.
- Ça me touche cousine. Vraiment. Je suis flatté.
- Merci Hugo.
- Bon aller, rigole le capitaine des bleus. Va manger et on se dit à dans une semaine.
- Oui."

Je raccroche et laisse mon portable sur le lit. Je rejoins mon copain qui panique à la vu de son cake au fromage visiblement trop cuit.

"Je suis désolé, dit-il.
- T'inquiète! On coupera juste le dessus.
- Tu sais toujours rattraper les choses toi?
- Comme quand je t'ai friendzoné au début. Maintenant on sort ensemble.
- Je m'en rapelle! J'avais eu mal à mon petit coeur.
- Oh pauvre chéri, je dis en me moquant de lui. Tu veux un bisou magique peut-être?
- Je ne dirais pas non. Mais c'est tellement niais que je vais devoir refuser.
- Et bah va te faire taper. T'auras pas de bisou."

Il m'attrape pas la taille et me ramène vers lui. Il me fait un bisou dans le cou et je frissonne au contact de ses lèvres sur ma peau.

Il a le don de m'envoyer des décharges électriques lui... Mon dieu je vais finir par faire un arrêt cardiaque avec toute l'intensité que j'ai dans le corps.

Puis comme à chaque fois... Je cède. Je me retourne et l'embrasse. Je passe une main dans sa nuque et l'autre dans ses cheveux. Lui resserre sa prise sur mes hanches et nous restons comme ça pendant bien cinq minutes avant que mon ventre ne me rapelle que je mourrais de faim.

"T'es vraiment une ogresse ma parole, rigole-t-il.
- Tu te souviens quand tu m'avais porter jusque dans le hall à Clairefontaine sur ton dos?
- Mon dos s'en souvient encore oui.
- Connard.
- Connasse.
- Viel mouille.
- Ta gueule t'es moche, lance-t-il.
- Venant d'un laidron sur pattes je prends ça comme un compliment."

Nous continuons de nous envoyer de piques puis nous mettons à table.

Oui. Antoine et moi, ce n'est pas que de la niaiserie non plus. Parfois, on peut agir comme deux potes qui se taclent juste pour le plaisir.

Quand je vous dis qu'on n'est pas normal...