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11 mai 2015

lullaby // professor green, tori kelly

ça faisait une semaine que charli avait laissé aelis comme une conne sans explication. elle n'avait pas eu l'air de mal le prendre, mais chaque soir, elle se moquait gentiment de lui à propos de ça. charli était habitué à quelques de ses mots, mais ça devenait lourd. il savait qu'elle était quelqu'un avec beaucoup d'humour, mais ça devenait pesant. 

hier, elle lui avait dit qu'il fallait qu'il se décoince un peu sinon il ne trouverait jamais de copines. cette phrase l'avait belle et bien touché. touché profondément. 

il était donc assit sur un siège à la laverie, fixant le sol, ne voulant pas croiser le regard de aelis.

" tu me fais la seule ou un truc comme ça ? " demanda t-elle en prenant une bouchée de sa nourriture chinoise.

aucune réponse.

" oh, aller, tu sais bien que je rigolais, t'as vraiment pas d'humour " fit-elle gentiment.

aucune réponse.

" de toutes façons, tu peux pas me faire la gueule, j'suis la seule personne qui veuille bien te parler " continua t-elle, en rigolant doucement.

ce fut la phrase de trop. 

" tu sais quoi, va te faire foutre. putain, mais tu peux pas fermer ta gueule un peu ? juste parce que t'es la meuf super bonne, super jolie, populaire, tu peux te permettre de dire ça ? et bien va te faire foutre. t'as de l'attention h24 sur toi, t'es blindée de potes, tu te tapes tout les mecs de LA, tout les mecs couchent avec toi, bien, mais putain ferme ta gueule. juste parce que t'es populaire et attractive, t'as le droit de la ramener sur ma vie. j'suis pas ton pote, et tu sais quoi j'suis bien content, jamais de la vie j'aurai envie de trainer avec quelqu'un aussi con que toi, tu me fais pitié. je traine pas avec des filles qui baisent pour être aimées de toute le monde. j'suis respectable, moi. regarde toi un peu, j'suis sûr que t'attends que je parte pour te faire prendre sur une de ces machines. tu te crois supérieure parce que t'as de l'attention, de la popularité, des amis, mais regarde toi. ouais j'ai pas d'amis, j'suis peut-être coincé mais moi, j'ai l'intention d'avoir un avenir. pas de glander. alors, ferme un peu ta gueule au lieu de parler. ça ne m'étonnerai même pas que tu te fasses violer. " s'exclama t-il avant de partir sans son linge, et laissant une aelis choquée, mais surtout avec des larmes dans ses yeux.

the laundromatDove le storie prendono vita. Scoprilo ora