Chapitre 15: (réécrit)

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Je tiens à m'excuser de tout ce temps que j'ai passer sans publier mais j'avais mes dernières épreuves de bac lundi et mardi et en plus de ça j'avais quand même réécrit ce
chapitre à l'avance, mais comme je n'ai pas de chance il y a eu un problème et j'ai du recommencer 😰😭😭


Nous arrivons devant un petit restaurant qui me parait assez ancien de façade, il est assez simple mais me donne quand même envie de rentrer dedans. On choisit de s'asseoir à l'extérieur en vue du temps, ni trop chaud et ni trop froid, la température parfaite. En silence nous prenons le menu posé sur la table et choisissons un plat, un serveur d'une trentaine d'année arrive et nous demande notre commande. Pour ma part je choisis des pâtes à la carbonara et Justin se penche vers une entrecôte saignante et des frites. Le serveur repars vers les cuisines et pour couper cours au silence pesant je dis la première chose à laquelle je pense.

—Tu penses que je devrais me changer ma coupe de cheveux ?

Oui vraiment une phrase inutile.

—Qu'est-ce que j'en sais? Bougonne t-il en posant sa tête sur sa main sans lâcher son téléphone du regard.

Inutile et inefficace en plus de ça.

—Je ne sais pas je demande un avis masculin et au dernière nouvelle tu es un individus de type masculin.

—On dirait vraiment que tu es tout sauf humaine quand tu parle de cette manière! s'esclaffe-t-il. Je dirais un robot... ou un alien aussi! "un individu de type masculin"

—Bon Justin, je te parlais de changer de coupe de cheveu pas d'être venu d'une certaine planète autre que la Terre !

—Tu vois tu recommence encore! Me dit-il en riant sans retenu faisant se tourner le regard des clients vers nous. Certains agacés du bruit et d'autres amusés de la situation. Je rigole avec lui et le serveur arrive pendant ce temps un petit sourire aux lèvres et nous dépose nos plats que nous dégustons en silence. Une fois le repas fini nous payons et repartons pour plusieurs heures de route.

Une heure après, j'étais en train de me refaire le vernis n'ayant rien trouver d'autre à faire pour passer le temps. Justin qui ne supporte pas l'odeur n'a rien trouver d'autre de mieux à faire que d'ouvrir la fenêtre laissant le vent assez frais emplir l'habitacle. Il aurait pu tout simplement s'habituer à l'odeur et nous laisser dans la bonne température de la voiture.

—Justin, ferme cette fenêtre tu va t'habituer à l'odeur, réessayais-je encore une fois. Je commence à  avoir froid.

—Je m'en fou tu n'a qu'à  pas te mettre cette horreur sur les doigts, se plaint-il en me lançant un regard noir. Cette odeur est vraiment horrible, tu aurais pu le faire ailleurs que dans ma voiture.

—Et tu aurais râler aussi si je l'avais fais dans la chambre idiot !

Il roule des yeux et concentre son regard sur la route tandis que je ferme le bouchon du vernis et pose ma main sur mes genoux pour éviter de toucher quelques chose et devoir recommencer mon travail.

—Au fait tu n'as jamais répondu à ma question jeune padawan, lui rappelais-je.

Il rigole du surnom que je lui ai donné avant de me répondre :

—Quel question ?

—Si tu penses que je devrais changer ma coupe de cheveux !

—Franchement je ne sais pas...j'aime bien cette coupe la donc si tu veux changer, change !

—Tu as raison, je vais me faire blonde je pense.

—Ah non Hayley, ça ne t'irai pas du tout !

—Il me semble pourtant qu'il y a quelques minutes tu disais que si je voulais changer je n'avais qu'à changer.

Il me fait une moue boudeuse et me répond d'une manière lasse :

—Je ne t'en empêcherai pas tantque tu ne te rends pas plus moche que tu ne l'es déjà!

J'ouvre ma bouche prête à lui sortir une réplique cinglante, seulement rien ne me vient à l'esprit.

—Connard, je lui répond tout en levant mon majeur dans sa direction.

—Tu ne trouves rien d'autre à dire

Je lui montre une nouvelle fois mon troisième doigt et rigole. Seulement en rigolant je touche je ne sais quoi et me rend compte que je viens dabîmer mon vernis. Tout en soufflant je reprends mon vernis. Mais malheureusement pour moi, la voiture roule sur un cul-de-poule faisant tressauter la voiture et moi avec. Ma main tenant le pinceau dérape sur mon pantalon et je m'étale du vernis noir sur mon pantalon bleu clair, laissant du coup une grosse trace noir sur ma cuisse.

—Oh non putain de merde ! M'écriais-je faisant légèrement sursauter Justin. Tu pouvais pas éviter ce trou je viens de m'en mettre partout !

—Ne rejette pas la faute comme ça sur moi, sénerve t'il. Je ne l'avais pas vu ton foutu trou.

—Et bien la prochaine fois tu feras attention je n'ai pas envie de me retrouver avec du vernis partout.

—Tu n'as qu'à pas en mettre c'est tout.

—Et si j'ai envie d'en mettre ?

—Et si j'ai envie de rouler sur les trous ?

Je sens la colère monter en moi, et je risque de dire des choses que je pourrais regretter si il ne se tait pas immédiatement.

—Justin arrête, c'est bon.

—Oh lâche moi Hayley !

—Tu ne disais pas ça l'autre soir.

Je vois du coin de lil tout son corps se tendre et je sais très bien que je n'aurai jamais dû dire ça de un parce qu'on avait décidé de ne pas en reparler et de deux parce que je me sens terriblement gênée maintenant.

—On avait dit que l'on en reparlerait pas putain !

—Oui et je suis sûre que tu dois dire ça à toute les filles que tu embrasse.

—Non pas du tout

—J'en suis pas sûre. Je parie que toute les filles que tu baise tu leur dit de ne plus en parler et ensuite tu les rejettes comme des vulgaires chiennes.

Je vois ses doigts se contracter sur le volant, il tient le volant tellement fort qu'on a l'impression qu'il va s'arracher d'un moment à l'autre. Et je comprends que j'ai dépassée les limites quand son poing frappe violemment le volant me faisant sursauter.

—Ferme ta putain de gueule Hayley, tu parles de moi comme si tu me connaissais mais tu ne sais presque rien de moi, alors arrête de me juger et de dire de la merde sur moi ! Tu vois des filles dans mon lit je n'en ai eu qu'une et je l'aimais vraiment ! Tu vois la seule fille avec qui j'ai couchée était a copine depuis quatre ans.

J'ouvre la bouche pour répondre à son petit discours d'homme mal compris mais une information que je n'avais pas encore bien assimilée me monte au cerveau et me coupe dans mon élan. Je me tourne vers lui le visage marqué par la surprise de ses propos.

—Attends... tu es en train de me dire que dans ta vie tu n'as couché qu'avec une seule fille ?

Il tourne son regard dans ma direction et je peux voir dans ses yeux que ce sujet est une corde sensible pour notre jeune tatoué. Je le quitte du regard et me réinstalle dans mon siège gênée de la tournure qu'a pris la conversation mas aussi surtout par la tension qui règne désormais das a voiture.

—C'est bon j'ai compris, j'arrête.

Je lève les mains en l'air en signe d'abdication et il me regarde d'un air vainqueur tout en se concentrant de nouveau sur la route. Un petit sourire en coin me vient aux lèvres, ah si tu savais Justin que je ne suis pas prête d'arrêter!


Chapitre réécrit le 23/06/18

Covoiturage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant