Noisy boy -LS

23.

Je regarda ma mère, puis la porte.
J'hésitais vraiment.

Lottie qui avait assisté à toute la scène, me prit par le bras et m'amena dans le jardin.

- J'ai entendu ta conversation avec maman, sauf que moi contrairement à elle, je te dis d'y aller. Me dit ma sœur.
- Je l'ai déjà assez fait souffrir, il a besoin d'air Lottie. Dis-je tristement.
- Tu l'as fait souffrir et pourtant il est toujours avec toi. Mais tu as raison n'y va pas, comme ca il se trouve quelqu'un d'autre. Lottie leva les yeux au ciel.
- Non, hors de question. Commençais-je déjà à m'énerver
- Louis, je t'ai jamais vu aussi amoureux, et depuis que tu es avec lui, tu es heureux. Je l'aime bien en plus. Me confia ma sœur.

Je la regardais sans répondre. Elle me sourit et je compris alors ce que je devais faire.
Je la pris dans mes bras et partis brusquement de la maison.

Quand j'arriva dans notre maison, Harry n'était pas là.
Je décida de l'attendre sur le canapé, mais je m'endormis à peine avoir tourner la tête sur le côté.

PDV Harry.

Je me mis assis sur les bancs des vestiaires, épuisé de ma séance.
Je regarda l'heure.

01h30

La salle de sport étant ouverte jusqu'à 2heures, je me dépêcha de m'habiller et de sortir.

Je regarda si par hasard Louis ne m'avait pas envoyer un message. Rien.
Je m'arrêta dans un bar prendre un verre puis repartis à la maison.

Je trouva Louis endormit sur le canapé. Je n'avais pas envie de le réveiller, ni de le voir et encore moins de l'entendre parler.
Je fis attention à ne pas faire de bruit et alla dans notre chambre.

   💫

Quand je me réveilla, Louis était à mes côtés et ses bras étaient enroulés autour de moi. Il avait sûrement dû se lever pendant la nuit.
Je tourna la tête et enleva sauvagement ses bras puis me leva. Louis grogna, mais je claqua la porte au même moment.

Je ne pris pas mon petit déjeuner et m'enferma dans mon bureau.
Louis n'arrêtait pas de toquer, et de m'ordonner d'ouvrir.
Quand ma patience avait finalement atteint ses limites, j'ouvra la porte, et il s'avança vers moi.

- Harry, je peux t'expliquer. Me dit Louis peu fière.
- J'en ai marre Louis, tu dis toujours cela, j'ai l'impression de me répéter !
On a plus rien à se dire.
- Mais Haz c'est du passé. Louis se pinça les lèvres.
- Ne m'appelle pas comme ça, passé ou pas tu as joué avec Avery et MOI. Me pointais-je en même temps du doigt.
- Harry je te jure...
- Non je veux rien entendre cette après-midi je vais chercher Manon et Avery, tu viens avec je vais faire un test de paternité. Le coupais-je
- Manon c'est ta fille Harry. S'exaspèra Louis.
- J'aimerais bien le croire, mais un imbécile a aussi fouré son engin dans le trou de ma femme, donc je te répète la même chose qu'à Avery, permet moi d'en douter.
- Je suis sincèrement désolé, crois moi. Me supplia Louis.
- Non. Manquais-je de jeter tout mes papiers au visage de Louis.

Louis baissa la tête et partis de mon bureau. Je continua mon travail.

J'alla à la douche puis m'habilla et alla chercher Manon chez Susan.
Quand elle me vit, elle me sauta dans les bras et je ne pu m'empêcher de scruter tout son visage, peut-être que c'est la fille de Louis...
Je me chassa cette pensée de ma tête et remercia Susan.

Sur le chemin, je devais inventer une excuse à Manon pour qu'elle ne se pose pas de question quand nous serons à l'hôpital.

J'opta finalement pour lui dire que je devais faire une prise de sang, car j'avais mal aux dents.

J'harcela Avery de messages la suppliant de venir avec, de toute façon elle devait être la.
Puis, j'ordonna à Louis d'être présent aussi.

Je changea Manon, et défit les affaires qu'elle avait prit chez Susan.
Louis ne dit pas un mot du trajet, Avery lui lançait des regards noirs, puis elle souriait. Une vraie garce.

*

- Très bien monsieur et madame Styles revenez dans deux semaines. Dit l'infirmière.
- Jones, mon nom de famille à moi est Jones. Dit Avery tout en me fusillant du regard.

Je lança un regard noir aux deux traîtres qui étaient devant moi.
Je pris Manon par la main, et je laissa en plan Louis et Avery qui attendaient que je dise quelque chose.
Dans la voiture Manon n'arrêtait pas de poser des questions auxquelles  j'étais incapable d'y répondre.

Manon est la plus belle chose que j'ai eu dans ma vie et savoir tout cela me fait vraiment mal au cœur.

Quand j'éteigna le contact Manon était endormie, je la porta alors jusqu'à sa chambre et la laissa se reposer.
Je m'essaya sur la chaise à côté et l'admira dormir en cherchant désespérément les points communs qu'elle avait avec moi, ou peut-être Louis....