Noisy boy -LS

4.

Quand je me réveilla, Avery n'était plus dans notre lit.
Je pris mon temps pour m'étirer et bailler tout ce que je pouvais, puis je me leva pour m'habiller.

- Harry, je crois que tu me dois des explications. Me dit fermement Avery en s'appuyant sur la table.
- Je t'écoute chérie. Lui dis-je de bonne humeur.
Bonne humeur qui soit disant passant n'allait pas durer.
- Pourquoi Manon m'a demandé à plusieurs reprises si on pouvait aller chez tonton Louis ?

Je ne répondit rien et m'installa pour manger mes céréales.

- Harry Edward Styles. Je te demande qui est ce "tonton Louis." Elle mima les guillemets avec ses doigts pour bien souligner le surnom que Manon avait donné à Louis.
- J'en sais rien, elle doit confondre avec ton frère Léo. Mentais-je
- Non, elle n'est pas bête, elle sait parfaitement comment s'appelle mon frère. En plus, elle me montre la maison du voisin.
- C'est le voisin qui s'appelle comme ça, son jardin c'est le 7e ciel pour Manon. Voilà. T'arrêtes maintenant ? T'es contente ? Lui dis-je en m'énervant.
- Donc, en plus d'aller faire la fête las-bas. Tu laisses notre fille jouer dans le jardin d'un adolescent pré pubère qui dérange le voisinage tout les soirs ?
- Il a 21 ans. Levais-je les yeux au ciel

- Je m'en fiche, qu'il ait 18 ou 21 ans, tu vas arrêter de prendre sa défense. Maris- toi avec tant que t'y es.
- Je crois que cela serait une bonne idée, au moins il ne me casserait pas les couilles dés le matin, comme tu sais si bien le faire. Fis-je un sourire narquois.

Avery monta en fuerie dans notre chambre puis claqua la porte.
Je demanda donc à Manon si elle voulait qu'on aille au parc.

En rentrant, je vis Louis accompagnée d'une jolie demoiselle. Ce serait vous mentir si je vous disais que ça ne m'a rien fait. Même si nous ne sommes pas en couple.

Je fis semblant de ne pas le voir, quand il leva la main pour me saluer.
C'est décidé, Manon n'irait plus jouer dans son jardin et je ne discuterais plus avec lui, Avery sera contente au moins.

*
* *

Cela doit faire pratiquement un mois que je n'ai pas revu Louis.
Il ne fait plus de fête et notre quartier est redevenu calme.
Ma relation avec Avery va bizarrement beaucoup mieux depuis qu'il y a du silence.

Manon a même arrêter de parler constamment de Louis. Et aujourd'hui, c'est son premier jour à l'école.
C'était elle qui a tenue à s'habiller toute seule pour sa rentrée. Elle est surexcité à l'idée d'aller à l'école.

Arrivés à la maternelle, je déposa Manon et lui fis pleins de bisous. C'est elle qui me poussa et courut dans sa classe.

Je repartis donc seul à la maison.

- Et Ben Styles on fait une dépression ? Me dit une voix derrière moi pleine d'ironie.

Je me tourna puis aperçu Louis.

- Faut bien croire ouais.
- Comment ça va ?
- Ca va.

Je n'avais pas trop envie de lui parler, non seulement à cause de sa copine et surtout que plus je lui parlais plus je retrouvais les sentiments que j'avais pour lui au lycée.

- T'es bien froid. Qu'est-ce que t'as ?
- Écoute Louis, tu devrais plutôt aller avec ta copine et me laisser tranquille.
Soupirais-je

Louis s'arrêta net sur la route. Je pris son bras pour l'amener sur le trottoir. Instinct de survie. Il souria puis explosa de rire.

- Alors toi t'as du raté un sacré épisode. Je suis gay.

J'ouvra grand la bouche et m'arrêta de marcher.

- C'était qui la fille alors avec toi il y a un mois ?
- Heu... Lottie, ma sœur.
- Ah.
- Je rêve ou t'étais jaloux ? Louis rigolait. Moi pas trop.

Je décida de ne rien répondre et accéléra le pas. Le trajet n'a jamais été aussi long.
Louis n'a plus rien dit non plus.

Arrivés devant ma maison, au moment où je m'apprêtais à parler à Louis, il scella nos lèvres.
Je ne faisais rien. Puis, je me retira.

- Mais qu'est-ce qu'il te prend Louis ?
- J'avais envie, je suis désolé j'aurais pas du. C'était sans importance oublie.

Louis baissa la tête puis partit aussi vite qu'il pu chez lui. Je le regardais faire et au moment où il entra dans sa maison. Je souris puis retourna chez moi.

Je m'installa sur le canapé et n'arrêter pas de penser au baiser de Louis et à ses paroles.

"C'était sans importance, oublie" Louis, même si je le voulais je n'arriverais pas à oublier.

J'y pensa tout le reste de l'après-midi. Ce n'était qu'un bisou parmi des centaines qu'il a du donner.
En plus, il l'a dit lui même, c'était sans importance. Alors pourquoi, tout cela reste dans ma tête ?