<<-Dis-moi, babe, dans quelle cellule est interné le Joker?

    -J'te répondrais pas, sale folle. T'oseras même pas tiré.>>

La rage me montent vite au joues et mes dents grincent sous la colère. J'entend alors le gémissements de douleurs d'un des gardes à côté de moi. Je pointe l'arme sur l'homme et tire. Malheureusement pour moi, je vise encore mal et la balle se loge dans sa gorge au lieu de sa tête. Je braque le magnum à nouveau sur la nuque du garde.

<<-Il semblerait que j'ose. Je vise pas super bien mais il me semble qu'à cette distance, je risque pas de te louper mon chou.>>

Je le sens trembler.

<<-Bon, si tu y tiens...

    -Non! Non! C'est bon, j'vais te le dire!

    -Je t'écoute.

    -Il...il est dans la salle 113 de l'aile Ouest.

    -Merci.>>

Je finis par appuyer sur la détente. Il tombe en avant, son visage collé au bitume froid, dans une marre d'hémoglobine. Je tire à nouveau sur le corps du troisième garde à terre pour l'achevé définitivement. Je retourne au fourgon et cherche les explosifs, ainsi qu'une mitraillette. Dans ma tête sont comme implantés les plans de l'asile. Je me remémore l'aile Ouest, puis la cellule 113. D'instincts, je sais sur quel pan de mur je vais disposé l'explosif. Je l'attache avec la pâte qu'il contient au dos, et le programme pour 5 secondes. Durant ses 5 secondes, je cours me cacher derrière un des piliers et me bouche les oreilles. J'entends toute même, et assez bien vu le terrible bruit sourd que cela à provoqué, le bruit de l'explosion. Je me dirige alors vers le tas de cendre. Je passe à travers la fumée, une main sur ma bouche et mon nez pour ne pas inhalé trop de poussière. Lorsque je passe l'ouverture du mur, je remarque que mon explosion a tué l'homme dans la cellule. C'était un détenu que je n'arrive pas trop à identifié et, croyez moi, si je n'y arrive pas, c'est qu'il est loin d'être extrêmement dangereux. En face, ce trouve la cellule de mon lapin. Il est là, dans son vêtement orange de détenu, relevé sur son lit, seul meuble que contient la cellule. Il me regarde, le sourire aux lèvres mais je lis tout de même de la surprise dans ses yeux. Je me dirige alors vers la cellule, enjambant le corps inerte du prisonnier à mes pieds. Une fois devant, je tape le code pour ouvrir la cellule. Lorsque la baie vitrée s'ouvre, mon coeur semble s'arrêter, puis reprend un rythme irrégulier, frappant si fort que je craint qu'il ne sorte de ma poitrine. Je suis toute tremblante d'excitation, et si heureuse de le revoir. Il se lève, s'avance vers moi, alors que je souris bêtement.

<<-Je vous présente votre Harley Quinn, Mister J!>>

Il souris de plus belle, avant de m'embrasser avec passion. Ce baiser transporte tant d'émotions, de la folie, de l'amour, du désir, de la passion, de la liberté, mélanger à l'amertume du sang et à la contemplation du meurtre. Lorsqu'il me relâche, il part dans un rire fou qui me glace autant les os qu'il m'envoute et m'attire. Je lui tend la mitraillette et lui fait signe de me suivre, mais il prend les devants. Alors que nous retournons, vers le parking, j'entends les alertes des gardes.

<<-On dirais que ton spectacle attire du monde, dit-il en observant les escaliers qui mènent à l'étage. >>

Je cours jusqu'au fourgon, prend la place du conducteur, et allume le contact.

<<-Mon lapin! Criais-je pour qu'il me rejoigne.>>

Il se retourne et, voyant que je suis prête à démarrer, accourt vers le véhicule. Il ouvre les grandes portes de derrière et s'installe dans l'immense coffre, portes ouvertes. Il tire alors sur tout les gardes qui tentent de s'approcher, tout en riant à gorge déployée. Les hommes tombent comme des mouches et, bientôt, le sol du parking est recouvert de cadavres sanguinolents. Je roule à toute vitesse. Je m'arrête devant la barre qui, je le sais, ne se lèvera pas cette fois-ci. Sauf si je l'aide. Je baisse alors la vitre du coté du moniteur, et tire dessus avec mon magnum. La barrière se lève et me laisse passer. Je roule alors aussi vite que je le peux, appuyant de plus en plus sur l'accélérateur.

<<-Va au bar, m'ordonne-t-il avant de fermer les portes arrière du fourgon.

    -Comme tu voudras mon lapin!>>

Et je prend la direction du bar. Sa y est, il est avec moi, pour toujours, à mes cotés. Il est loin de cet asile, et je pourrais toujours le voir. Toujours. Je l'aurais avec moi, dans les pires et les meilleurs moments. Surtout dans les pires! Fout pas tout en l'air, conscience de merde! Je traverse la forêt noir qui est mon ticket d'entrée pour Gotham. J'allume la radio et, encore une fois, c'est un flash info.

<<-Le répit fut de courte durée. Nous venons d'apprendre que le Joker s'est évadé d'Arkham, ce soir même. Il aurait été aidé par une jeune fille aux allures d'arlequin rouge et noir, nous ne connaissons pas encore son identité. Mais, grâce au reportage d'un commerçant qu'elle aurait apparement volé avant de s'en prendre à Arkham, nous pouvons mettre un nom sur cette nouvelle criminelle : Harley Quinn. Qui est-elle? Est-elle la complice du Joker? En tout cas, nous sommes sur qu'elle ne souhaite pas le bien de Gotham.>>

Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}Where stories live. Discover now