⚜PROLOGUE⚜

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. «C'est au moment de sa vie ou on en a le plus que l'on oublie d'où l'on vient»
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Monica d'origine marocaine, italienne est une femme banale parmis tant d'autre dans sa cité . Elle a quelques copines, rêve de s'échapper d'ici au bras de son futur mari . A déjà comme toutes les jeunes femmes de son âge déjà espérer que l'on vienne demander sa main .

Mais, contrairement à ses copines elle doit porter le rôle de femme de la maison à tout juste dix-huit ans .

Jeune femme reconnaissante au caractère loyale . Elle serait prête à tout pour sa mère . Cette jeune femme est une perle . Malgré qu'elle n'en a pas, elle donne lorsqu'elle peut aider . Son visage d'ange, cache une réelle souffrance . Celle d'avoir été abandonnée à la naissance de sa soeur par son père . Ses amis décrirait Monica de timide, calme, honnête et de gentille voir même un peu trop gentille .

•Monica en photo•

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SAMEDI 22 SEPTEMBRE || 22h34 .
Je rentre de mon poste de femme de ménage dans ce centre commercial . Je croise les teneurs de murs en bas . Je baisse la tête même si je sens leurs regards insistant et vicieux sur moi .

J'arrive dans mon hall . Je prend les escaliers vu que l'ascenseur est encore en panne comme à son habitude .

[. . .]
J'enlève mes chaussures, je pose mon sac à bandoulière sur la table d'entrée . Je dépose ma veste sur le porte-manteau .

Moi - Yemma je suis rentrée .

J'entends des pleures . Je me dirige directement vers le salon, vu que les pleures provenaient de là .

Je vois ma mère assise dans le canapé devant plusieurs factures en larmes .

Je la prends instantanément dans mes bras, je préférais qu'on me tue plutôt que de l'avoir  mal comme ça . Vous pouvez pas savoir à quel point ça me fait mal de l'avoir dans cet état chaque soir .

Moi - Maman regarde moi (j'essuie ses larmes) Je t'ai déjà dis t'occupes plus de ça . Les factures c'est moi qui gère .

Ma mère - (pleure) Monica on est le 22 il reste déjà plus rien à manger, j'ai meme pas encore payer la cantine de Sonia alors qu'il fallait la payer depuis le 16 (Pleure) Je supporte plus de te voir travailler parce que moi je suis incapable de le faire . 

Je me retenais de ne pas pleurer également .

Moi - Maman arrête je vais trouver un autre boulot en plus de celui-la . Mais pour l'instant Je veux plus te voir dans cet état .

Je la prend dans mes bras . Je met sa série préférer . Je l'allonge sur le lit, lui prépare un thé .  Je met la couverture sur elle . Puis je prend les factures avec moi .

J'allais partir me doucher .

Ma mère - Monica .

Je me retourne .

Moi - Oui maman ?

Ma mère - J'ai tellement de la chance d'avoir une fille comme toi . Je sais qu'un jour t'aura mieux que ce que je n'ai pas pu te donner à toi et ta soeur .

Je vais lui faire un bisou sur le front . Et je me rend dans la chambre de ma petite princesse pour voir ce qu'elle fait . Je la vois allongée sur son lit en train de dormir .

Plus je regarde son visage et plus je me dis que je ne veux pas qu'elle vive la misère à cause de cet homme .  Je ne veux même plus me dire que c'est mon père . Comment il a pu nous abandonner parce que cet ange est né .

Je prend ma serviette dans ma chambre et je vais à la douche . Il y a qu'ici que je pleure . Personne peut me voir . Il y a que sous la douche que je me sens mieux .

[. . .]
J'ai faim, je me rend à la cuisine . J'ouvre le frigo, je vois qu'il ne reste plus rien à part deux bouteille d'eau, deux compotes , du ketchup et de la mayonnaise .

Je décide de ne pas toucher aux compotes pour les laisser à ma soeur et ma mère pour demain matin . Demain c'est décidé j'irai chercher un autre travail hormis celui que j'ai déjà .

J'essaye de fouiller dans le placard mais il ne reste vraiment plus rien .

Je me couche le ventre vide .

[. . .]
Le lendemain || 6h48 .
J'enfile mes huaraches que mes copines m'ont payés pour mon anniversaire . Je prend mes clés et je referme la porte doucement pour ne pas les réveiller .

[. . .]
Les heures défilent . Mon portable affiche maintenant 21h34 . Toute la journée j'ai eu le droit à des «Trop jeune.», «Pas assez qualifiée» .

Ce soir c'est mort pour que je rentre en me disant que j'ai rien pour sauver ma famille de cette misère .

Je suis à deux mètres de mon hall, je vois les teneurs de murs me regarder .  J'ai entendu que certains travaillaient dans des affaires pas nette . Je suis prête à tout à ce moment là . Je met ma conscience, mes peurs voir même ma timidité de côté .

Je me dirige vers le plus connu de la  cité niveau trafique pas nette . Il est la capuche sur la tête, on voit très rarement son visage . Il fume son sdeh .

Moi - A. . . Aziz tu peux venir cinq minutes . .

Ce soir la je sais pas si je signe pour perdre ma dignité mais en tout cas je ne regretterai jamais ce que j'ai fais . Car je l'ai fais par amour pour les miens . 

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@Parisienne__

«Par amour pour les miens»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant