« Je sais très bien que ce garçon est un crétin, avec des blagues nulles aussi, mais calme toi Barnabé, et portons ces jolies chaises, tu veux bien ? »

Je suis tellement maladroite dans mes propos, que lorsque Barnabé me regarde avec son air de garçon énervé, je sursaute sans vraiment le vouloir et recule d'un pas. Il est imposant, il n'y a pas à dire et le garçon qu'il le retiens doit vraiment le connaître pour supporter ses coup de coude dans l'estomac. Finalement, il finit par le lâcher.

Barnabé à des cheveux bruns, un peu comme ceux de Louis, vraiment très ébouriffés, comme-ci que le matin quelques coups de brosse à la va-vite suffisent. Ses yeux sont simplement bruns eux-aussi, pourtant, il est froid.

« C'est un garçon vraiment sympa Barnabé. »

Je me concentre sur le garçon qui avait aidé Barnabé à ne pas aller casser la jolie figure de Stephan la veille de la fête. Il est un peu plus petit que son ami, mais je le regard d'en bas quand même. Ma taille n'est pas des plus grandes non plus, mais dans ce lycée, les garçons sont souvent grands comme des perches.

« Oh pardon, je ne me suis pas présenté. Conrad McLogan. » Il me tend sa main. « Et toi tu es Diana Lewis c'est ça ? » Je hoche la tête. « Et bien Diana, ravis de faire ta connaissance. » Il me sourit. « Barnabé n'est pas méchant, je veux dire, ça fait deux ans que je suis au club de basket avec lui, et nous sommes donc coéquipiers, il est vraiment sympa. Le problème, c'est juste son prénom. » Il grimace.

« Je comprends. » Je réponds en regardant le brun déplacer les chaises près des quelques tables déjà prêtes. « Mais je ne me moquerai pas de lui. »

« Ça je le sais bien. » Il me fait un clin d'œil avant de se retourner. « Merci. »

Avant que je ne puisse le demander pourquoi « je le sais bien. », celui-ci se met déjà à courir de l'autre côté du gymnase pour reprendre ses activités. Je me concentre alors de nouveau sur Barnabé. Un nom étrange, est drôle c'est vrai et je ne vais me le cacher, mais s'il n'est pas du genre à blaguer sur son prénom, autant ne pas le faire. Stephan s'est calmé je pense, je n'entends même plus son rire fuser dans toute la salle.

Allons retrouver ce Barnabé ! Je me dis à moi même.

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HARRY

Je bois une gorgée d'eau après avoir répéter plus de six fois, la chanson choisi pour le concert de demain soir. Pas que nous sommes des stars, mais nous devons au minimum pouvoir bien se faire voir devant un public tel que des lycéens. Better Than Words ne sera pas très bien vu aux yeux des professeurs qui oseront venir à une fête aussi déjanter que ce lycée vu la tête des dernières années. Ils ne vont certainement pas apprécier le fait que des élèves de seize ans écrivent des chansons que la nôtre, mais au pire, nous chanterons une chanson douce qui les aideront à comprendre que nous n'avons pas que ça en tête.

Les adultes devraient comprendre que les fêtes pour adolescents, ce n'est certainement pas un club de lecture la nuit avec comme musique du Beethoven. Et puis, je suppose que, puisque ce n'est pas la première fête de fin d'année ici, ça devrai aller et ils devraient être tolérant.

Le groupe et moi avons échappé au boulot d'« organiser la fête. ». Pas que nous n'aimons pas organiser quelque chose, ou peut-être que si, un peu. Mais ça n'a presque rien d'amusant d'être sous le service de ce Stephan. Bien que Diana m'ai expliqué qu'il s'est calmé, je vois toujours en lui, un gars qui n'est pas capable de rester serein devant un tracteur pour un enfant de trois ans. Parce que oui, j'ai déjà eût le coup du mec qui s'excite devant une bagnole en plastique. C'est du Stephan tout craché de tout façon.

Fat // h.s. vfWhere stories live. Discover now