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Vous connaissez cette sensation de fierté lorsque que vous avez réussis quelque chose d'important à vos yeux ? Je ne l'ai jamais connu. Je ne sais pas exactement si c'est la sensation exacte, mais je sais que cela me procure un bonheur extrême, et que le sourire que j'ai sur mes lèvres, ne pourra s'estomper quand j'en parlerais un jour. C'est comme un vent frais qui viens passer dans vos cheveux, ou lorsque que vous mangez votre repas préférer, quand vous embrasser l'homme ou la femme que vous aimez, lorsque vous dévoilez vos sentiments à votre amour, lorsque vous avez réussis à jouer un morceau sur votre instrument préférer après des années, lorsque que quelqu'un vous dit 'je t'aime'. Ça fait plaisir et ça fait du bien.

Je connais cette sensation en ce moment même.

Quand je suis arrivée sur le petit terrain de foot, devenus méconnus, je ne pouvais retenir mon sourire. Le bonheur, la fierté, se propager ne moi. Certes, j'ai dû m'arrêtez plusieurs fois pour reprendre mon souffle – ce qui est aimable, c'est qu'Harry ne s'est pas énervé et prenais au contraire son temps avec moi, il était patient – mais je l'ai fait, et je suis sur le terrain en ce moment même.

« Je l'ai fait. » Je dis essouffler à Harry.

« Tu l'as fait. »

Et, il essaie de reprendre son souffle comme moi, en marchant, tout en me regardant, en ayant un sourire sur ses lèvres.

« Je – » Il souffle. « Je suis fière de toi Diana. »

Il se rapproche de moi, toujours en me souriant, il me regarde reprendre mon souffle avec un peu de difficulté.

« On va marcher d'accord ? C'est mieux pour reprendre son souffle. »

« D'a – D'accord.» Je lui souris à mon tour et me met à le suivre par derrière.

Si je dis à maman l'exploit que j'ai fait aujourd'hui, elle n'en croirait sûrement pas ses yeux. Elle va rigoler, sûrement, choquée de voir sa fille qui bouge enfin.

« Ça fait un moment que tu as cet idée en tête ? » Il me demande.

« Non, pas vraiment, enfin – je me le disais, sans vraiment faire d'effort. Hier matin, ma mère à commencer à parler de nouveau de mon poids, comme tous les matins, je sais à quel point c'est important pour elle, que je prenne soin de mon corps, tout ça. Je le fait pour moi, mais aussi pour elle et mon père. » Je joue nerveusement avec mes mains. « Ils ont énormément gaspillé pour des traitements qui ne fonctionnent pas. J'ai cette impression – j'ai cette impression d'être un poison pour eux. » Ma voix se met à trembler. « Tu ne dois pas connaître, mais c'est cette sensation, de ne rien faire pour les aider, de ne rien faire, mais que tu causes tout de même des ennuis. »

Une larme perle sur le coin de mes joues, et il le remarque, parce qu'il se rapproche de moi, et pose ses mais sur mon visage.

« Je n'aime pas voir les gens pleurer. » Il chuchote. « Et encore moins toi. Tu n'es pas un poison comme tu le dit si bien Diana. »

« Tu ne comprends pas. » Je fais, le regard rivé sur mes vieilles paires de baskets. « Tu ne comprends pas – partout où je suis, je cause des ennuis, parce que c'est à cause de moi, de mon être en lui-même, de ma présence, de mon corps, je suis la honte Harry. »

« Chut. » Ses pouces caressent mes joues délicatement. « Tu n'es pas la honte, tu n'es rien de tout ça. Tu es Diana, une fille superbe. »

« Harry. » Je souffle. « Harry, je ne te connais pas, à peine je veux dire, et – tu veux m'aider. Je – »

« Ce que tu dis là m'offense. »

« Pardon. »

« Ne laisse personne te barrer la route. » Il fait simplement, en lâchant mes joues, pour passer une main dans ses cheveux bruns mouillés. Ses boucles tombent sur les bords de son visage, le rendant tellement mignon. « Un rêve n'est qu'un rêve, jusqu'à que ce que tu décides qu'il devient réalité. » Il me souffle, un sourire sur ses lèvres.

Fat // h.s. vfWhere stories live. Discover now