*{Partie 36}* : Everybody makes mistakes

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22h venues je suis partie la laissant dévastée à contre coeur.

Maintenant que je devais me concentrer sur ma vie.

J'ai décidé de rentrer chez Kamel en espérant qu'il me laisse tranquille.

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Salam Aleykoum

*{Partie 36}* : Everybody makes mistakes

3 semaines plus tard

J'ai plus de nouvelles de lui depuis trois semaines maintenant.

J'essaie de l'appeler sans cesse, je stresse wAllah je flippe il me calcule plus.

Je ne veux pas inquiter son père, et je me dis que sinon il saurait que nous avons des problèmes conjugaux.

Moi : Allez réponds...

J'insiste et me laisse tomber sur le canapé à côté d'Amina qui dors ici depuis qu'elle est sortie c'est à dire deux semaines et demie

Moi : Amina j'ai trop peur...

Je me mets à pleurer, je suis à présent enceinte de presque 3 mois et demi, c'est le ramadan et je fais une dépression.

Moi : J'en ai marre...

Elle me sert dans ces bras et me frotte le dos.

Amina : Il va rentrer. C'est bon pleure pas.

À croire que j'aime quand il me tape dessus. Mais sa présence me manque...enfin je veux dire c'est sa personne pas sa personnalité.

Le téléphone d'Amina sonne et elle fronce le sourcils puis décroche.

Amina : Oui c'est moi...Quoi? Oh mon Dieu j'arrive !

Elle raccroche et je me relève d'elle.

Amina : Elle dit que Bilel s'est réveillé.

Moi : Ah ouais!

Amina : Je fais quoi?

Moi : Vas y hegouna!

Elle se lève, met de l'ordre dans ses (faux) cheveux et s'en va.

Ça va lui faire du bien de prendre un peu d'air, ça fait trois semaines qu'elle reste enfermée dans une chambre dans le noir à pleurer Bilel et son enfant.

Je décide moi aussi de bouger un peu histoire d'oublier mon mari et vais cuisiner un peu.

Le soir même alors que je m'apprêtais à aller dormir les cernes creusant les dessous de mes yeux, la porte d'entrée s'est ouverte le laissant apparaître.

Je suis descendue des escaliers et je lui ai sauté dessus.

C'est à cet instant, au moment même où nos front ce sont retrouvés collés, où nos nez se sont touchés, où nos lèvres se sont rencontrées, que j'ai réalisé, malgré l'incohérence des choses, malgré ce qu'il a pu me faire, malgré que ce soit débile. Que je ne faisais pas tous ça, que je ne m'obstinais pas pour mon bébé. Mais pour moi. Parce que je suis amoureuse de Kamel.

Victime de son surnom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant