How I became a vampire

II : How I became a wife

L'aviateur me conduisit jusque chez lui. Je suppose. J'étais comme dans un état second, complètement ensorcelée.

Il vivait dans un manoir, du style gothique, et je me dis que ça lui allait bien. Surement un héritage familial, ou alors il était blindé de thune. C'était peut-être un homme d'affaire.
Il gara sa jaguar dans un hangar, à côté d'un bateau à voile et d'une Harley Davidson.

- Descends, ordonna-t-il en coupant le contacte.

Je le fis.

Il me conduisit dans la partie principal du manoir, jusque dans un petit salon ou il s'assit dans un fauteuil rembourré.

- Laura... Mais qu'est-ce que je vais faire de toi...

- Euh... Quoi?

Il frappa du point sur la table et je sursautais.

- Qu'est-ce qui te prends de t'enfuir comme ça?

- Mais vous êtes fou!

- Et arrête de me vouvoyer espèce d'impertinente.

Je ne savais plus trop quoi dire.

- Des décennies! S'exclama-t-il soudain.

- Excusez-moi mais je ne comprends rien. Et je m'appelle Ophélie.

Il me regarda en écarquillant les yeux.

- Tu ne te souviens de rien?

Je le dévisageai en haussant un sourcil.

- Suis-moi.

Sans comprendre ce qui m'arrivait, je lui emboîtais le pas dans un petit escalier en colimaçon. Il me conduisit dans une vaste chambre richement décorée. J'adorais les rideaux, le tapis au sol, le grand lit rembourré. Je ne pu retenir les mots avant qu'ils ne franchissent mes lèvres.

- C'est très beau!

- Forcément, c'est ta chambre.

J'eu un temps de réaction plutôt embarrassant.

- Pardon?

- C'est ta chambre, Laura. Notre chambre.

Donc ce mec était taré, complètement taré.

- Je suis navré, mais j'ai 16 ans, je m'appelle Ophélie et je ne suis pas... Mariée.

Un rire le secoua alors qu'il se frottait le visage.

- Quand est-ce que tu arrêteras de jouer avec mes nerfs?

- Je... c'était gentil, tout à l'heure, de m'avoir aidé mais... Je vais m'en aller maintenant...

- Hors de question!

- Vous me kidnapper?

- Laura!

- Je m'appelle Ophélie et je vous dit au revoir!

Je me détournais en furie et commençais à m'en aller. Avant de me retourner, l'air piteuse.

- Pourriez-vous me ramener chez moi? Je ne connais pas le chemin.

L'homme me dévisagea et j'eu une petite appréhension. Il allait refuser.

- D'accord. D'accord mais je ne te lâche pas.

Il me reconduisit jusqu'à mon domicile dans un silence pesant. Quand sa voiture s'immobilisa dans mon allée, j'étais toujours chamboulée.

- Bon, merci... Pour la ruelle et... Merci.

J'ouvris la portière.

- Attend! Appel-moi Chris, s'il te plait.

- Ouais...

- Et...

Il se pencha brusquement et m'embrassa. Et c'était... Dingue. Complètement renversant.

- A bientôt, Laura.

La voiture était déjà au fond de la rue quand je repris mes esprits.

- Je m'appelle Ophélie.