La Morsure

Chapitre 19

Je ne sais pas où est Nikolaï, je me lève et regarde dehors, rien, je monte alors à l'étage mais il n'y est pas non plus, je me regarde dans le miroir, j'ai repris mon apparence humaine, il m'a même remis mon tee-shirt, je redescends et attends sur le pas de la porte, il a dû aller faire un tour sans moi.

Au bout de dix minutes je le vois revenir et reprendre forme humaine au fur et à mesure qu'il avance vers moi, puis il me prend par la main et nous rentrons dans la maison en silence. Il passe une serviette autour de ses hanches et nous allons vers le salon et nous nous installons, j'attends qu'il m'explique le pourquoi de son départ et ce qu'il m'est arrivé.

- Nikolaï : Tu vas mieux ? Tu as perdu connaissance

- Candice : Oui ça va, je ne me souviens pas de tout

- Nikolaï : C'est normal, le cerveau oublie en signe de protection

- Candice : Protection de quoi ?

- Nikolaï : De la douleur, des actes que l'on fait parfois

- Candice : Et moi qu'ai-je oublié ? Et où étais-tu ?

- Nikolaï : De quoi te souviens-tu en dernier ?

- Candice : D'avoir tué un animal puis d'attendre vers la maison

- Nikolaï : Il s'est passé quelque chose, j'aurai aimé que cela n'arrive pas mais tu es extrêmement rapide je n'ai pas eu le temps de réagir

- Candice : Tu me fais peur, que s'est-il passé ? Je veux savoir

- Nikolaï : Tu as tué un pèlerin qui passait par-là malencontreusement

- Candice : J'ai tué un humain ? dis-je avec effroi

- Nikolaï : Tu lui as foncé dessus avant que je puisse t'en empêcher

- Candice : Pourquoi je ne m'en souviens plus ?

- Nikolaï : Ton cerveau veut te protéger alors il occulte ce qu'il s'est passé, tu t'es évanouis et retrouver ta forme humaine, je t'ai ramené ici, nettoyer et je suis allé enterrer le corps

- Candice : Oh mon dieu ! Tout ce que je ne voulais pas est arrivé

- Nikolaï : Mis à part ça tu as été géniale, et magnifique

- Candice : Est-ce qu'à présent je peux me transformer quand je le veux ?

- Nikolaï : Oui tu as le contrôle maintenant, tu es un loup-garou à part entière

- Candice : Oui j'aime même goûter à la chair humaine dis-je écœurée

- Nikolaï : Ne regarde pas que le côté négatif dit-il rassurant

- Candice : Comment je suis en louve ?

- Nikolaï : Tout simplement magnifique, tu es toute blanche autant que je suis noir

- Candice : J'aurais me voir, dommage que j'ai tout gâché

- Nikolaï : Tu n'as rien gâché du tout, tu n'as fait que répondre à tes instincts

- Candice : En tout cas je comprends quand tu parles de liberté

- Nikolaï : C'est bon comme sensation n'est-ce pas ?

- Candice : J'ai adoré courir à tes côtés

Il s'assoit à mes côtés et me prends dans ses bras et m'embrasse doucement en m'enlevant mon tee-shirt et me soulève pour me mettre à cheval sur ses cuisses, il prend un de mes seins dans sa bouche et le suce doucement, j'en gémis de plaisir, je caresse son torse puis descend vers son ventre, enlève sa serviette et prend son sexe dans ma main et le caresse doucement, il ferme les yeux en basculant sa tête en arrière, je continue lentement puis me soulève et rentre son sexe en moi et commence à remuer des hanches de haut en bas en m'accrochant à ses épaules, je bouge de plus en plus vite, il mets ses mains sous mes fesses et accélère le mouvement déclenchant en moi une vague de plaisir me submergeant et à l'unisson nous jouissons en gémissant très fort, je pose mon front sur le sien et plonge mon regard dans le sien

- Nikolaï : Waouh si tu voyais ton regard ma belle !

- Candice : Qu'est-ce qu'il a ?

- Nikolaï : Il est d'une couleur indéfinissable, c'est entre le jaune et le vert fluo

- Candice : Moi je préfère le bleu de tes yeux

- Nikolaï : Je trouve que tu réagis bien à tout ça finalement

- Candice : Peut-être que j'ai été bien coaché c'est pour ça

- Nikolaï : Même la mort du pèlerin ne te chagrine pas plus que ça

- Candice : Peut-être parce que je ne m'en souviens pas

- Nikolaï : Nous remettons ça ce soir ?

- Candice : Sans douleur promis ?

- Nikolaï : Beaucoup moins tu verras

- Candice : Alors je veux bien, il me tarde même

- Nikolaï : Alors au lit pour reprendre des forces

Nous montons et nous allons nous doucher puis nous nous mettons au lit, je pose ma tête au creux de son épaule une main caressant sa mâchoire puissante, lui caressant mon bras, nous sommes rêveurs. Epuisée je finis par m'endormir sereinement.

PVD NIKOLAÏ

Je n'ai pas eu le temps de réagir, comme pour l'animal, elle a foncé sur le pèlerin en deux temps trois mouvements, je crois que même lui n'a pas eu le temps de réaliser ce qu'il lui arrivait. Elle l'a coincé entre ses pattes puissantes et d'un coup de gueule elle lui a arraché la tête, elle s'acharnait sur son corps, il a fallu que je la repousse pour que finalement elle perde connaissance, je l'ai alors porté jusqu'à la maison, je l'ai nettoyé de tout ce sang et habillé puis je suis reparti couvrir le corps de façon à ce qu'elle ne sente pas l'odeur et revienne le chercher pour le finir. Ce qui m'a étonné c'est la rapidité mais aussi le plaisir qu'elle y prenait, je crois qu'elle va être beaucoup plus puissante et sanguinaire que je ne le croyais. Quand on la voit, jamais on ne pourrait s'en douter. Je suis fier d'elle, c'est la compagne idéale en plus elle est magnifique. Belle et puissante !

PDV CANDICE

Je me réveille vers dix heures, Nikolaï est déjà debout, j'ai mal partout comme si on m'avait pris à coup de batte, quoi que ce que j'ai vécu hier peut très bien s'y apparenter. Je me lève difficilement et prends une douche bien chaude pour enlever les courbatures, cela me fait du bien, je m'habille d'un robe légère et descend rejoindre Nikolaï. Il n'est pas dans la maison, alors je vais dans la cuisine et me prépare un café en attendant son retour.

Je suis tranquillement installé quand il arrive de je ne sais où, il me voit et me sourit puis viens me donner un baiser très tendre

- Candice : Où étais-tu ? demandais-je curieuse

- Nikolaï : Je suis allé vérifier que le corps n'avait pas été déterré par les animaux

- Candice : Et ? C'est bon ?

- Nikolaï : Oui ça va, personne ne le trouveras, sois tranquille

- Candice : Je n'aurais jamais cru que je ferais ça

- Nikolaï : Moi non plus, on ne connaît pas tous jusqu'où on peut aller par instinct

Candice : Maintenant moi je le sais, mais je m'enserais passé