Chapitre 3

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Chapitre 3:

L'odeur acide et angoissante de la salle d'attente était insupportable.
Mais le pire, pire que tout ce que l'on pouvait supporter, c'était la femme à mes côté.

Coiffée d'un voile cachant l'intégralité de son visage elle tenait ses deux petites filles par la main.

L'une vomissait, et l'autre criait.
Quand à la femme elle toussait, éternuait et ruminait de façon insupportable, même si je ne pouvais entendre ce qu'elle disait.

Mais ce n'était pas la seule personne à me dégoûter dans la salle.

Un vieux, en face de moi, le nez rouge et la peau plus blanche que mon drap n'arrêtait pas de cracher dans un de ses mouchoirs quadrillés.

Une pression sur mon avant bras m'informa que c'était notre tour.
Quelque peu déstabilisée, je m'avançais les yeux larmoyant vers le cabinet du docteur.

À partir de ce moment la ma Mere et le médecin discutèrent puis, le docteur m'écrit sur un bout de papier de m'assoir pour qu'il m'ausculte.

Toujours les yeux larmoyants je fis ce sûil m'avait écrit.

Il m'enfonçant divers appareil dans l'oreille droite puis gauche et inspecta ma vie (pour x raison).

Il m'écrivait de tousser, de bouger ma main etc.

Au bout d'une dizaine de minutes il alla rejoindre ma mère, l'air anxieux.

Toujours perdue, j'essayais de lire sur ses lèvres.

Rien à faire.

Je ne comprenais strictement rien.

Cinq minutes après ma mère se retourna vers moi, inquiète.

Elle me pris mon visage entre ses mains et m'indiqua de la suivre.

***

Sorties du cabinet je l'arrêtais.

"-Qu'à dit le docteur?"

Elle me sourit tristement mais ne me répondit rien.

Ni par écrit, ni pas oral.

"-Maman!"

J'insistais, même si je savais que je ne devais pas.

"-C'est irrémédiable... Je vais être sourde toute ma vie."

Ma génitrice se retourna et écrivit quelque mot sur son carnet.

Parle moins fort.

Est elle sérieuse?

"-Mais ou va t'on au moins!"

Même si ma mère voulait que je baisse le ton je n'allais pas le faire.
Pas tant qu'elle ne m'aurait pas dit ce que j'avais et où on allait.

Elle rentra dans la voiture et m'écrivait les lettre suivante.

On va à l'hôpital pour savoir précisément ce que tu as.

Hôpital?
Hôpital comme hôpital?

Un frisson d'angoisse me parcourut la colonne vertébrale.

Au même moment mon portable bippa.

De: Un caca beau 💩❤️
Cc, pk t pas en cour?

Argh, les fautes et les abréviations.
Quelque chose que je ne supportait pas.
Même si des fois j'utilisais les abréviations.

Je décidais de ne pas lui répondre maintenant et d'attendre le verdict  final, que je ne tarderais pas à avoir.

"-Je vais rester sourde toute ma vie?"

Ma mere haussa les épaules.

"-Je suis désolée." Soufflais je en laissant couler une larme sur ma joue.

La main de ma mere vint me caresser les bras et essuyer ma larme.

Je crus l'entendre dire "c'est rien ma chérie."

Mais ses lèvres n'avaient pas bougées.
Peut être que désormais j'entendais ce que je voulais que les gens disent.

The sound of lonelinessWhere stories live. Discover now