Réveil brutal

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Une semaine après la grasse mat', bien mérité.

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Dans un froissement de drap incessant au rythme de nos cœurs nous exprimions tous l'amour que nous ressentions l'un pour l'autre et dans un souffle, alors que je me croyais dans l'incapacité de parler je dis ces simples mots qui pourtant signifié tant.

- Je t'aime, Ares...

....

....

OH BORDEL DE MERDE !

Ça se fut ma première pensé au réveil, pas la plus glam ni celle qui annonce une bonne et calme journée.

Ah ! la bonne blague, je n'ai pas eu une agréable et calme journée depuis que l'autre idiot possessif c'est auto proclamé mon âme sœur.

Parce que oui mes pensées suivantes, bien que trop chaotique pour être mit dans un ordre précis, menèrent à une conclusion nette et précise.

C'est hors de question !

Comment avais-je pus me résigner à passer l'éternité avec le Roi Suprême, à devenir Reine. Et je n'arrive pas à croire que je l'ai laissé gagner du terrain, j'ai même eu des attentions envers ce... ce... ce putain de voleur de liberté.

Alors là je dis stop ! Ça suffit tu te réveil ma grande. Il faut que tu lui échappé à tous prix, il est hors de question que de stupides loups garous bourré de testostérone te prive de ta liberté d'aimer.

.....

Quoi, une réaction excessive ? Non, je ne crois pas ! .... Bon peut être un tout petit peu.

Mais... mais... mais je ne veux pas tomber amoureuse de lui. (Dit avec une voix de gamine geignarde)

Pour un tas de raison tout à fait raisonnables et puis aussi par esprit de contraction envers le destin et parce que je ne veux pas que le jour où je lui dirais je t'aime son regard et son petit sourire en coin me disent je te l'avais bien dit que tu étais mon âme sœur.

Je sais qu'avec mon attitude on pourrait croire que je l'avais accepté mais c'est en faite plus comme ... je ne sais pas... disons que je lui concède des choses mais sans vraiment m'en préoccupé.

Et puis, au risque que vous hurliez à l'auto persuasion, je ne vois pas comment je pourrais être avec un homme comme lui. Je veux dire il est beau, riche, intelligent, puissant et il a vraiment (mais alors vraiment) beaucoup d'expérience. Expliquez-moi comment un pauvre petit bibliothécaire toujours vierge et .... Moi quoi comment es que je pourrais lui convenir et le satisfaire (ni voyez rien de sexuel) pour toute l'éternité, je veux dire c'est totalement absurde et impossible, carrément risible.

Alors j'essayez peut être de me rassurer mais il n'empêche que mes arguments, aussi minces et peu nombreux soit ils, sont tous de même plutôt convaincant.

....

Non ?

- Absolument pas, me répondis un voix rauque, alors que deux puissant bras enserrèrent mes hanches.

ET MERDE ! Quand je vous disais que cette journée s'annonçais pourris. Apparemment tout à ma réflexion je ne m'étais pas aperçus qu'alors que je faisais les 100 pas dans la chambre, il était réveillé et qu'apparemment j'avais parlé à voix haute mais il resté une chance qu'il n'est pas tout entendu.

- Tu en as entendu beaucoup ?

- Suffisamment pour t'enchaîner à ce lit et te faire prisonnière par mesure de sécurité.

- Tout de suite les extrêmes ! dis-je pour d'étendre l'atmosphère, ce qui échoua lamentablement.

Il resserra son emprise sur moi, comme s'il avait peur que je ne lui échappe.

- Mais dit moi mon ange, qu'es qui t'a mise dans un tel état de remise en question ?

Comme si j'allais lui répondre, mon visage rouge brique aurais pu être une réponse suffisante mais heureusement pour moi de sa position actuelle il ne pouvait pas s'en rendre compte.

Je sentis son souffle dans mon cou au moment où il reprit la parole.

- Devrais-je trouver la réponse moi-même ?

Comme si tu pouvais. Au moment où je me fis cette réflexion il respira un grand coup.

- Mm, quel délicieuse odeur, mon cœur. Avec toute ma longue expérience tu n'espères tout de même pas que je ne sois pas capable de reconnaître cette odeur si caractéristique. Bien que sur toi elle soit plus intéressante que jamais, j'ai hâte d'en sentir les différentes nuances lorsque que nous....

- Stop ! fis-je en me dégageant d'un coup sec, je retournais et plaquais mes mains sur mes oreilles tout en fermant les yeux si fort qu'on aurait pu croire que je cherchai à les souder. Cette action valait tous les discours du monde et était assurément un aveu plus qu'humiliant.

Non, vraiment dans une vie antérieure j'avais dus casser les couilles et écrasé le chien de pas mal de gens pour avoir un karma si sadique.

Délicatement mais fermement il décolla mes mains et d'une caresser aérienne sur mon visage il m'incita à ré ouvrir mes yeux.

- Ne t'en fais pas c'est une réaction tout à fait normale. Cela vas faire plusieurs jours que je ne t'ai pas marqué en plus de ça je t'ai blessé, de ce fait ton corps réagit. Si j'avais apposé ma Marque, tu n'auras plus ce genre de surprise.

C'est plutôt logique et sa ce tien mais comment...

- Comment tu peux être au courant de ça ?

Avant que je n'ai pu sauter au conclusion et m'énerver, avec sa super vitesse, il nous assit sur le canapé. Et pas besoin de préciser que la position était satisfaisante uniquement pour lui. Non mais sérieux il en a pas marre de me mettre à califourchon sur lui en permanence, il se prend pour un cheval ou quoi !?

- Avant que tu ne t'énerve et que tu ne prennes se prétexte pour m'éviter et bouder, sache qu'il est évident que je connaissais ce besoin de marque comme tu l'as si justement nommé. Mais étant donné que c'est la première fois qu'il s'applique à un couple loup/humain mais connaissance sont un peu plus flou.

- Et alors c'est une raison pour ne rien me dire ?

- Non, certes. Mais ne pense pas que je vais te laisser me fuir. Mon expérience fait que je sais parfaitement comment garder ce qui est à moi.

Ça pouvais paraître anodin mais la menace était présente, pour la première fois je pris pleinement conscience de qui était cet homme : un guerrier sanguinaire et un Roi qui obtenais toujours ce qu'il voulait. Depuis notre 1ère rencontre, il savait déjà que j'essaierai de lui résister, il doit avoir plus de plan pour me rattraper que je n'en ai pour lui échapper.

Il m'a fait baisser ma garde en me laissant croire qu'il y aurait toujours une porte de sorti mais en réalité cette porte avait toujours été fermé à double tour et il en possédait la clé.

Désespéré par mes propres conclusions je poussais un profond soupir et laissai ma tête venir s'abattre sur son épaule.

- On peut aller manger, s'il te plait ?

Même s'il ne te plait pas d'ailleurs, j'ai le ventre vide et j'ai déjà réfléchi à beaucoup trop de choses. Vraiment cette journée va être pourris.


l'Alpha et Moi ... ? Ok je cours !Where stories live. Discover now