Amour sauvage

Chapitre 7

Je me réveillai sur mon matelas installé à côté du lit de Layla et m'étirai.

Je remarquai que je m'étais une fois de plus réveillée avant le réveil et partis prendre une douche sans réveiller la marmotte qui me servait de meilleure amie. Je me maquillai, m'habillai et pris du temps pour penser à hier soir. Une boule se forma dans mon ventre et je soupirai.

Fichu culpabilité. J'espérai vraiment qu'elle avait retenu la leçon.

Le réveil sonna et je souris en entendant le grognement bestial de Layla, digne d'un loup garou.

J'entrai dans la chambre en claquant des mains et allai ouvrir le rideau. La lumière entra dans la pièce, innondant les yeux marrons de la brune. Elle poussa un cri et s'enfonça sous sa couette.

-Allez l'ours, on sort de l'hibernation. File te préparer avant d'être en retard!

Elle se leva en emportant sa couette et se déplaça telle une chenille jusqu'à la salle de bain, provoquant mon hilarité.

Je descendis préparer le petit déjeuner, des Cheerios pour elle et du pain avec du nutella pour moi.

Pas très équillibré, mais je m'en fichais royalement. Je ne prenais pas un gramme!

Perdue dans la contemplation de mon verre de lait, je n'entendis pas Layla arriver et me sauter dessus comme en folle en criant.

Je lui fis une clef de bras, la plaquant contre le comptoir. Elle poussa un cri de frayeur et je la lachai, morte de rire. J'en étais pliée en deux. Elle s'assit en face de moi, la mine boudeuse alors que j'essayai en vain de sécher mes larmes. Je lui ai fait une de ces peurs!

Pour l'enfoncer, je lui volai un cheerios et elle me poursuivit dans tout le rez-de-chaussé en hurlant au sacrilège. Nous nous calmâmes lorsque ses parents nous hurlèrent de nous la fermer et nous sortîmes en gloussant.

Nous discutâmes durant le trajet jusqu'à l'arrêt de bus et je failli piler lorsque mon regard rencontra des yeux verts émeraude. Je lui souris instinctivement et il me le rendit avant de venir vers nous. Layla me donna un coup de coude et je lui renvoyai un regard noir, la faisant rire.

-Salut les filles! Vous allez bien? Demanda-t-il avec son sourire charmeur.

-Bien et toi? Je lui répondis, devant le regard narquois de Layla.

Elle ne pouvait vraiment pas s'en empêcher!

Il répondit par l'affirmative et nous continuâmes à parler jusqu'à ce que le bus arrive. Il resta avec nous pour le trajet et je ris plus d'une fois. Arrivés au lycée, je vis Simon qui nous attendait à l'arrêt. Nous descendîmes en dernier et nous separâmes, lui vers son groupe, nous vers nos potes.

Je pus entendre ses potes siffler que nous étions plutôt canon et ça m'énervai. Ils voulaient un concentré de canon dans la face?

Je sautai au cou de mon meilleur ami sans plus attendre et sentis un regard posé sur moi. Je me retournai vers Nathan et le vis regarder Simon avec les sourcils froncés. Je secouai ma main pour attirer son attention et il reporta son regard sur moi. J'haussai un sourcil avec une moue amusé et il leva les yeux au ciel d'une manière affreusement sexy.

La sonnerie retentit, me tirant de mes pensées et nous nous dirigeâmes, Layla, Simon et moi, vers notre premier cours. Aujourd'hui, c'était philosophie!

Je trouvais cette matière très intéressante. En effet, je pensais que les philosophes avaient chacun une vision des choses plus ou moins fascinante. Ils soulevaient souvent des points auquels on ne pensait pas forcément. En plus de ça, j'adorai la culture!

La matinée passa trop lentement à mon goût et quand l'heure de midi sonna, je fus la première à sortir de la classe. Je courus vers mon casier en évitant habilement les lycéen et Layla me rejoignit essoufflée.

-Tu as si faim que ça? Tu as mangé 5 tartines ce matin! ma lança-t-elle amusée.

-Oui, j'ai faim! Alors bouge ton jolie petit cul et rentrons manger!

Elle rit à ma réplique et nous nous dirigeâmes vers la sortie du lycée. Vive le mercredi! Juste une matinée de cours, ça me suffisait.

Nous croisâmes Simon et je le récupérai de force afin qu'il vienne manger à la maison, sous l'oeil amusé de ses potes. Cela fait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés que tout les deux pour parler! Nous prîmes le bus dans une ambiance joyeuse, et je souris en regardant mes deux meilleurs amis se chamailler.