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Il est vingt-trois heures, l'extinction des feux a eu lieu il y a une demi-heure d'ici et le plus silencieusement possible, je m'habille et m'apprête à sortir de ma chambre en espérant ne pas me faire prendre par les moniteurs.
Dans le couloir il fait noir et je dois m'y reprendre plusieurs fois pour ne pas tomber. J'étais dans le Hall quand j'ai entendu des pas. J'ai commencé à courir dans tous les sens afin de me cacher quelque part. Alors que quelqu'un entra dans la pièce je m'accroupis derrière le comptoir.
Quand je reconnu les gloussements de Sandrine et Antoine, je me redressai d'un bond et leur adressa un petit sourire avant de nous diriger dehors. On attendit d'être assez éloigné de notre villa pour commencer à parler.
-David tu aurais vu ta tête! C'était à mourir de rire.
Nous nous mirent à rigoler puis nous décidons de nous aventurer sur le sentier qui menait à la villa bleue.
Sur le chemin, il fait très sombre à cause des arbres qui nous entourent et qui cachent la lumière de la lune. A plusieurs reprise Sandrine nous dit qu'elle entend des cries mais on ne l'a prend pas au sérieux, à mon avis elle est juste super effrayée du coup elle s'imagine des choses mais plus on se rapprochait de la villa plus je me dis que Sandrine n'est pas si tourmentée qui ça car à mon tour c'est moi qui entend des cris. Celui d'un homme et je crois distinguer des appels au secours dans ses cris. Après, ça a été au tour d'Antoine qui quelques secondes après moi à commencer à les entendres. On a tellement eu peur qu'on a décidé de s'arrêter de marcher.
-Je le savais qu'on aurait jamais dû venir !
-Ho c'est bon David !
- Je pars. Salut !
Puis je fis demi-tour et pressa le pas pour rentrer dans notre demeure. J'entendis des pas qui me suivaient et c'était surement ceux de Sandrine et Antoine mais je ne me retournai pas. Je me contentai de ralentir la cadence pour faire en sorte qu'ils puissent me rattraper mais après quelques instants je décidai de m'arrêter complètement. Ce n'était quand même pas normal qu'ils prennent autant de temps pour me rattraper ?! Alors je regardai derrière moi, ma gorge se serra quant à ma grande surprise il n'y avait personne ! Mais je ne l'ai est quand même pas rêvé ces bruits de pas ?!
Je fis demi-tour vers la maison bleue et je commençai à courir, étant sûr qu'il y avait un problème.
-Antoine ! Sandrine !! Criais-je.
-David !!!Ont-ils répondu d'une seule voie.
-Qu'est-ce qu'il y à David ?? On-t-a entendu crier !
-Je n'ai pas crié ? Vous me suiviez, j'entendais vos pas et quand je me suis retourné vous n'était pas là !
-Quoi ?! Non, nous on est resté ici puis on t'a entendu crier et on a couru voir ce que tu avais.
-C'est bizarre...
-Très bizarre. Les garçons je veux plus rester ici on peut rentrer s'il vous plait ?
On regarda Sandrine et elle était toute pale. Elle d'ordinaire assez rouge de peau... Ça se voyait qu'elle avait eu la frousse. Sur le chemin du retour on ne trainât pas. Même si Antoine profitait que Sandrine soit en état de choc pour jouer un peu de ses charmes. Charmes qui ne déplaisaient pas à Sandrine à ce que je vois ! J'ai toujours été sûr qu'il y aurait quelque chose entre eux. Antoine donna sa veste à celle-ci et passa son bras autour de ses épaules et de temps en temps je voyais Antoine faire des bisous sur sa joue ou sur son front, ce qui m'a fait le plus marré c'est quand il a essayé de l'embrasser sur la bouche et qu'elle a refusé. LE PAUVRE !!
Arrivé à la grille qui marquait l'entrée de la villa j'essayais d'ouvrir la porte mais je n'y arrivais pas alors Antoine qui voulait impressionner Sandrine essayât à son tour d'ouvrir la grille sans grand succès.
-On est enfermé ! Ce n'est pas vrai il manquait plus que ça !dis-je
-C'est comme dans les films d'horreurs ! Un psychopathe qui veut notre peau va sortir de la forêt et va nous pourchasser jusqu'à tous nous tuer ! On ne verra pas le petit matin ce levée ! On est pris au piège !!
-Arrête tes conneries Sandrine. Il doit y avoir une explication rationnelle à tout ça. M'énervais-je
-A oui et la quelle ?!
- Je ne sais pas moi ! La grille ne sait s'ouvrir que dans un sens ou quelque chose comme ça. Pas la peine de se mettre dans tous ses états !
-T'inquiète ! Dis calmement Antoine qui avait lui au moins gardé son sang-froid. On peut simplement passer au-dessus de la barrière.
-Je ne peux pas moi ! Je porte une jupe.
-Et alors tu préfères passer la nuit ici ou qu'on voit 2 cm de ta petite culotte ?!
-Je ne bougerais pas d'ici point finale !
-D'accord alors moi je vous propose qu'on aille sonner à la villa. Continua Antoine.
Sandrine et moi hochons de la tête et en silence nous nous dirigeons vers cette maison même si je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
Devant la villa, je sonnai à la porte et une lampe à l'intérieure s'alluma.
Un homme, en peignoir qui avait l'air d'avoir la soixantaine nous ouvrit.
-Les enfants ?! Mais vos parents ne vous on pas appris qu'il ne fallait pas aller déranger les gens en pleine nuit ?
-Pardon monsieur. Dit Sandrine.
-Que me vaut l'honneur de votre visite ?
-C'est que l'on voulait venir voir la maison de plus près mais la grille à l'entrée ne veut plus s'ouvrir alors auriez-vous l'amabilité de l'ouvrir afin que nous puissions partir s'il vous plait ?
-La grille en fait encore des siennes. Ce n'est que demain que je pourrais appeler quelqu'un pour qu'il vienne vous ouvrir en attendant que diriez-vous de passer la nuit ici ? Un peu de compagnie me ferait plaisir !
On se regarda un instant, on savait bien que ce n'était pas une bonne idée mais avions-nous vraiment le choix ? Nous fîmes par entrer.
L'homme qui se prénommait enfaite Gaspard nous installa à l'étage et Antoine se permit de lui poser une question.
-Monsieur ?
-Appelez-moi Gaspard.
-Oui...Gaspard...Pourquoi les vitres et les portes sont cassés ?
Gaspard changea complétement d'attitude lui qui était décontracté se crispa avant d'expliquer le plus brièvement du monde que il avait eu une violente dispute avec sa femme.
-Et maintenant où se trouve votre femme ??
-Heu...Elle est partie dormir chez des amis ! Maintenant bonne nuit !
La nuit fut terriblement tourmentée, je fis un cauchemar. Sandrine et Antoine étaient morts et Gaspard me chuchota que j'étais le prochain.
Je me réveillai en sueur, étant certain que quelque chose allait se passer. Je réveillai les autres et leur dis qu'il fallait partir.
On descendit le plus discrètement possible mais quand Antoine a ouvert la porte un grincement s'est fait entendre dans toute la villa et la voie de Gaspard retentie.
-Et ! Restez là !
On commença à courir sur le sentier mais Gaspard pris sa moto et nous rattrapa très vite.
Il avait un fusil dans sa main gauche et il commença à nous tirer dessus.
On décida d'aller dans la forêt où il aurait du mal à nous suivre avec son deux-roues.
Gaspard me tira une balle dans l'épaule et je tombai sur le sol avec une douleur intense, tout compte fait Sandrine n'était pas si rabat-joie que ça avec ses idées de psychopathe.
Je perdis connaissance.

Un mystèreWhere stories live. Discover now