Chapitre 2 - inconnu-

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Ma mère était une drôle de personne, elle était faite en long, avec peu de forme et de long cheveux blond. On dirait qu'elle faisait tout pour montrer sa longueur, des jeans skinny, avec des chandails à manches longues, des talons hauts et ses cheveux qui lui arrivaient au dessus des fesses, lui donnait l'air d'avoir quelques centimètres de plus. Elle et moi avions le même visage, mince aux petits traits avec des yeux gris en forme d'amande. La seule différence était mes cheveux noir qui me venait de mon père. Mais pour rajouter à la comédie de ma mère était que comparer à moi, elle parlait tout le temps, elle ne pouvait jamais s'arrêter, aussi elle tenait à se que je sorte et que je fasse des choses folles comme les autres adolescentes de quinze ans. Sauf que je ne voulais pas, j'étais bien dans ma chambre. Alors, pour me faire sortir plus, elle avait décidé que à chaque fin de soirée avant le souper, je devais faire des courses, c'était pour cela qu'à cinq heure j'étais devant ma porte prête à partir.

- Il faut du lait, du jambon... Énuméra-t'elle.

-C'est bon maman, on se voit vers six heures et quart.

Sur ce, j'étais partie, je n'aimais pas beaucoup sortir, mais j'avais trouvé un moyen de passé inaperçu au yeux des gens. Je portais le capuchon de mon gros chandail noir, en y rentrant mes cheveux, sur ma tête. Je mettais des jeans bleu foncé simple avec des souliers noirs, aussi, je baissais la tête. Les passants ne voyaient rien d'extraordinaire, juste quelqu'un qui marchait, alors ils me laissaient tranquille. J'avais aussi compris que le monde n'aimait pas les gens bizarres ou ceux qui faisaient peur et avec mon accoutrement, je ne faisais pas vraiment amicale. La noirceur aussi m'aidait à passer sous silence, c'était pour cela que j'y allais en soirée.

L'épicerie était souvent vide à cette heure-ci, donc je pouvais faire mes courses tranquillement, mais je gardais quand même la tête baissée.

Pendant que je regardais quel pain prendre, quelque chose de rond me fonça dessus, j'avais décidé de l'ignorer pour que les gens qui l'avait lancé me laisse tranquille.

- Oh mon dieu, je suis vraiment désolé, c'est que ces garçons ne sont vraiment pas capable de lancer un ballon.

Je faisais comme si je n'entendais rien, une chance que j'étais entrain d'écouter mon ipod, il allait partir c'était sur.

- Est-ce que tu m'entends, eh oh, il y a quelqu'un ? Dit-il en riant

Il continua son charabia pendant quelques secondes, il commençait sérieusement à m'énerver.

- Ça va, ne t'inquiètes pas, dis-je rapidement en prenant mon pain et en commençant à marcher, mais il me prit le bras.

- Tu es sûr, tu as l'air un peu frustré ?

- Je dois y aller, je suis désolée.

Ses amis ont commencés à lui crier de venir et de lui faire des menaces de lançage de ballon dans, un mot que je ne voudrais pas prononcer. Alors, il me laissa partir.

En marchant vers chez nous j'avais commencé à penser à ce jeune homme. Il avait des cheveux brun foncés, un nez aquilin, des yeux vert avec un air farceur, il avait à peu près mon âge et c'étais le premier inconnu, sauf les caissiers de l'épicerie, avec qui j'avais discuter depuis quelques mois déjà.

HasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant