«Ça va ? C'est bon hein t'en fais pas.»



«Comment ? Tu veux rire ? C'est complètement raté, tout est gâché c'est fini !»



«Qu'est-ce que tu racontes ?»



«Je voulais pas les rencontrer comme ça, à l'improviste, sans qu'ils ne s'y préparent, et surtout pas dans cette tenue ! Oh mon dieu Anthony, tu peux pas savoir comment j'étais mal ! Je crois que j'oserais même plus les regarder !»



Il s'approche de moi en souriant.



«Au moins, dans vingt ans, ça nous laissera un beau souvenir. Ta rencontre avec tes beaux-parents.»



Il se remet à rire. Moi, je le regarde, impassible.



«Mets toi à ma place deux secondes.»



Il réfléchit un peu et sourit.



«Ouais bon. J'avoue que ça devait être un peu gênant. Mais t'en fais pas, ils s'en foutent.»



«Ils s'en foutent t'as dis ?? Mais t'as pas entendu ce que ton père t'as dit ou quoi ?»



«Je te jure que ça va, tu dois pas t'en faire.»



Je me laisse tomber sur le lit, la main sur mon cœur affolé. Il vient sa placer à côté de moi.



«C'était vachement drôle en tout cas.»



«Oui, pour toi. Oh la la Anthony !»



Je quitte mon cœur pour venir placer mes paumes sur mes yeux. Je sens son bras passer autour de ma taille et m'enlacer.



«T'essaies de me faire un câlin pour me rassurer, hein ? Ben ça marche pas.»



«Et ça, ça marche ?»



Il vient placer se lèvres dans mon cou, sur mes mâchoires, mes pommettes, mon nez, mon front, un peu partout.



«Je te sens succomber.»



«Tiens, ça ressemble étrangement à une phrase que tu m'as dite il n'y a pas longtemps.»



Il rit et bascule pour se mettre au dessus de moi. Seuls ses coudes le soutiennent. Ses magnifiques yeux verts se plongent dans les miens et ça me procure un frisson. J'enlace sa nuque et l'attire vers moi. Nous sommes désormais en "position câlin", et je sens son souffle chaud dans mon cou. Je me cambre pour me coller à son torse et il vient placer ses mains dans mon dos. Il parcourt chaque parcelle de celui-ci, comme pour l'étudier minutieusement. Je viens ensuite effleurer ses lèvres de miennes et me lève brusquement, le faisant valser à l'autre bout du lit.



«Bon ! Faudrait peut-être se laver, non ?»



Il affiche une moue déçue, sûrement à cause de mon changement soudain.



«Hahaha, aller, boude pas ! T'en auras d'autres des câlins !»



«Bah j'espère bien !»



Mon BadBoyOnde histórias criam vida. Descubra agora