Anissa - Mariage forcé [ TOME 1 ]

Partie | 12 |

Salam Aleykoum
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Issam : Wesh j'te parle !

Je relève ma tête vers lui.

Moi : Barre toi.

Ma phrase est claire et précise. Et pourtant, ça ne l'empêche pas de continuer de me fixer comme ci je parlais chinois.

Lui : Pourquoi tu prend le s...

Je le coupe en attrapant son cou avant de le pousser à l'extérieur de chez moi.

Moi : Je ne la connais pas. Alors va voir ailleurs putain.

Après un dernier regard en ma direction il masse sa nuque avant de s'en aller sans rien dire.

Intérieurement, je bouillis de rage.
J'en ai toujours eu rien à foutre des ex d'Anissa, mais là ça me rend fou. Pourquoi ? J'en sais rien. Et c'est justement parce que je ne comprend pas que ça me prend la tête.

Ça ne devrait pas me déranger, et pourtant ça me fou la haine.

POINT DE VUE D'ANISSA

Quand j'ouvre les yeux, je me redresse directement avant de regarder l'heure. Merde, ne me dites pas que j'ai dormi toute la journée ?

Je souffle en constatant que si. Je jette un coup d'œil à Kaïla avant de descendre dans la cuisine.

En passant, je croise Farès assit sur le canapé. Il ne m'accorde même pas un regard et je fronce des sourcils avant de m'arrêter en chemin pour me tourner vers lui.

Moi : T'attend quelqu'un ?

Silence radio.

Moi : Farès ?

Il arrête de faire trembler sa jambe avant de se relever d'un coup, je recule directement en voyant son regard noir.

Pourquoi j'ai l'impression que ce qui va suivre va être moche ?

Farès : C'est qui Issam ?

Mon cœur tressaute dans ma poitrine et je déglutis. Comment il est au courant ?

Moi : Issam ?

Farès : Ne teste pas ma patiente Anissa.

Ok, il est énervé.

Je regarde derrière lui pour un échappatoire inexistant ce qui l'énerve.

Farès : ANISSA PUTAIN !

Moi : ARRÊTE DE CR...

Je gémis de douleur quand après s'être approché de moi, il me plaque au mur.

Farès : Je t'ai dit de ne pas me tester.

Toute ma colère se dirige vers lui et j'unis le peu de force que j'ai pour le repousser. Sans succès.

Il agrippe brusquement ma nuque et je gémis encore plus avant de poser ma main sur la sienne pour qu'il me lâche.

Moi : MAIS T'ES PAS BIEN !

Lui : OH JE VAIS PLUS QUE BIEN ANISSA ! JE PEUX PAS EN DIRE AUTANT DE TON MEC !

Il me lâche et je retombe à genoux avant de tousser.

« Ne plus lever la main » sur moi ? Bien sûr connard.

Farès fait les cent pas devant moi avant de reprendre d'une voix amère.

Farès : Issam c'est ça ? Ton connard s'est ramené jusqu'ici. Bonne nouvelle non !?