Chapitre I : Le loup

291 34 58
                                    


La Terre? Les terriens l'on détruite. Cette magnifique planète que ces foutus humains on anéantit avec leurs pollution et leurs nouvelles technologies. Ils savaient que cela aurait des conséquences, mais ils s'en foutaient. Depuis, après avoir l'avoir bousillé, ils vivent sur Artémosa, la planète sacrée d'Artémis.

Les paupières closes, elle écouta le calme qui régnait autour d'elle. Je m'appelle Théa, et c'est tout ce que je sais de moi pensa-t-elle. Assise contre la rugueuse écorce d'un arbre, Théa ouvrit les yeux et regarda les rapaces qui survolaient les arbres. Le soleil était déjà haut dans le ciel, il devait être au alentour de midi. Son ventre gargouilla et sentit la faim monter en elle. Elle se leva, prit son couteau et se mit en quête de nourriture. La forêt regorgeait d'arbres en tout genre, il y en avait qui était déjà sur la Terre, et d'autres qui occupaient Artémosa depuis sa création. Théa se cacha derrière un buisson aux fruits à l'aspect délicieux, mais si vous en manger un il vous tuera lentement dans d'atroces souffrances. Elle le savait, elle connaissait tout les plantes de la forêt. L'autre coté du buisson se trouvait un petit groupe podons. Ils picoraient tranquillement sans se soucier du moindre danger potentiel. Les podons étaient un mélange de poules et de dindons. Eux aussi était déjà là avant les humains. Elle lança son couteau qui fini dans la gorge d'un de ses oiseaux. Des bruits d'affolements et de paniques de firent entendre dans le groupe et ils détalèrent. Et elle récupéra celui qui était mort dans la terre sèche.

Le soir le podon était en train de griller tel un poulet au dessus du feu de camps. Théa vivait dans la forêt, c'était devenu sa maison. Orpheline depuis sa naissance, elle avait vécu dans une famille d'accueil adorable. Mais elle ne se sentait pas à l'aise, et à préférée vivre seule parmi les animaux sauvages. Dégustant sa viande grillée, elle rattacha ses longs cheveux bouclés en queue de cheval. Se coucha et contempla le ciel étoilé.

Le lendemain, elle se décida à aller chercher de l'eau. La seule eau potable était celle du grand lac Nyx. Il était le seul à avoir de l'eau pur. Elle prit son sac aux motifs militaires. Le rempli de plusieurs bouteilles vides, quelques restants de viandes cuites et de fruits comestibles trouvés la veille et s'empara de son petit couteau. En chemin, elle s'amusa à entortiller ses cheveux autour de ses doigts. Soudain, des voix humaines se firent entendre non loin d'elle. Elle se baissa et se concentra pour définir la direction de ces voix. Elle s'approcha et se cacha derrière un arbre. Elle vit quatre hommes aux habits de cuir. Ils avaient tous le même tatouage dans le cou: un sabre. Elle aperçut qu'ils étaient autour d'un loup . Horrifiée, elle mit sa main sur sa bouche et ouvrit grand les yeux. Un majestueux loup, à l'impeccable fourrure blanc était là au sol agonisant. Dans ses yeux reflétaient la détresse. Les hommes s'étaient réunis à quelques mètre de lui et parlèrent à voix basse. Elle n'arrivait pas à les entendre. L'un des hommes se détacha du groupe et commença:

-Je vais l'achever.

Il sortit son long sabre de sa ceinture et commença à marcher vers le pauvre animal d'un pas déterminé. Aide moi, aide moi s'il te plaît... fit une voix dans la tête de Théa. Le loup la fixait dans les yeux, s'il te plaît continua la petite voix. Paniquée ne pouvant pas le laisser faire ça. Elle courut s'interposée entre les deux

-Noooon! cria-t-elle

Elle aperçut sur son visage de la surprise, qui redevint sombre. Elle remarqua qu'il avait des cicatrices sur ses bras musclés. Il pointa le bout de son sabre sur sa gorge.

-Pousse toi de mon chemin fillette, réponda-t-il sèchement.

Les autres hommes, vinrent l'encercler.

-Non. redit-elle froidement. Elle essaya de cacher ses jambes qui tremblaient. Elle tentait de lui prouver qu'elle n'avait pas peur.

Il pointa un peu plus son arme sur sa gorge, et un filet de sang coula dans les sillons de sa clavicule

-C'est pas bien de s'en prendre à des gens innocents, fit une voix derrière le petit groupe.

Un jeune garçon d'à peut près le même âge que Théa, était adossé contre la rugueuse écorce d'un arbre, les bras croisés sur son torse. Il portait un T-shirt moulant qui fit ressortir encore plus ses muscles. Ses cheveux châtains
décoiffés lui tombèrent sur le visage.

-Occupé vous ce jeune arrogant, ordonna l'homme au sabre, je m'occupe de la rebelle.

Les trois hommes se dirigèrent d'un pas décidé vers ce garçon qui ne bougea pas d'un pouce. Arrivés à sa hauteur le jeune garçon disparu comme par magie.

-Derrière vous petites Ombres Noirs. ricana le jeune.

Les trois hommes se retournèrent et se retrouvèrent face à lui.

-Un Invisible, dit l'un d'eux, surpris.

Le garçon disparut et réapparut devant l'un des d'hommes et lui donna un coup de poing dans le nez. Du sang coula dans sa bouche et il cracha un filet de sang par terre. L'homme le foudroya du regard et se jeta sur lui ;

-Lâche moi, hurla Théa.

Mais l'homme l'attrapa par le poignet. Si fort que son sang ne circulerait plus. Elle se débattit de toutes ses forces, en vain. Elle n'arrivait pas à le faire lâcher prise. Il était beaucoup trop fort pour elle. Mais il tourna la tête pour voir ou en était ses compagnons. Elle saisit cet opportunité et le mordit au bras. Il poussa un hurlement de douleur et la lâcha. Elle tenta de courir loin de ce champs de bataille, mais trébucha et tomba quelques mètres plus loin. L'homme revint à la charge, son poignet ensanglanté. Il referma fermement sa main à la poignée de son sabre, et le pointa dans sa direction.

-Ta vie minable se fini aujourd'hui, lui lança l'homme plein de haine.

Théa se mit à sangloter, elle ne voulait pas mourir, pas de cette manière là. Des gouttes salées lui coulèrent le long de ses joues. Comment pouvait-elle être aussi faible face à lui? Elle qui est si courageuse, comment pouvait-elle avoir peur de lui? Ce n'est qu'un simple être humain songea-t-elle. Elle ravala ses larmes, et sa peur disparut. Elle préférait mourir dignement plutôt qu'en pleurnicharde. Il leva son sabre en l'air prêt à la tuer sans la moindre pitié.

En espérant que ce premier chapitre vous plaira! :)
Donner moi vos avis/impressions ;)
Merci!

Vagabonde [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant