Partie | 9 |

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Salam Aleykoum
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Le lendemain je me lève, me prépare et fonce au taff'. Je prend mes clés et remarque celle de Farès encore là. Bizarre.
Je fais marche arrière et monte dans sa chambre, je toque. Aucune réponse.

J'ouvre alors doucement la porte et le vois endormi.

Il doit être mort de fatigue pour dormir encore à cette heure.
Je m'approche de son lit et le secoue doucement pour le réveiller.

Moi : Farès ?

Il grommelle je ne sais quoi, toujours les yeux fermés alors je continue.

Moi : Fa..

Il se relève d'un coup avant de passer une main sur son visage. C'est mignon, on dirait un gosse.

Farès : Il est quelle heure ?

Moi : 12h..t'es toujours pas partit travailler je me suis dis q...

Il me coupe ;

Farès :...Hum...j'ai la flemme. Vas-y reste avec moi.

Il est pas sérieux quand même ?
Ah bah si, je crois qu'il l'est vraiment.

Moi : C'est impossible, t'es respecté dans ton entreprise donc t'as rien à prouvé à personne, mais moi je dois encore faire mes preuves, je peux pas m'absenter.

Farès : Aller wesh. En plus j'ai la flemme de rester seul aujourd'hui.

Je souris encore plus que je ne souriais déjà. Note à moi même, le calculer quand il vient à peine de se réveiller, il est beaucoup plus sympa.

Moi : Appelle un pote, je peux vraiment pas me permettre de pas aller taffer.

Il ouvre un œil.

Farès : Ah ouais ?

Moi : Ou...

Il me saisit par la taille et me couche à côté de lui.

Moi : Putain Farès lâche moi c'est pas drôle !

Farès : Je m'en bat la race. Tu diras à ta patronne que tu devais t'occuper d'un gros bébé.

Je le dévisage un moment sans rien dire. Lui c'est simplement contenté de rendormir tout aussi vite, toujours son bras autour de ma taille.

Moi : Gros bébé hein.

[...]

Quand j'ouvre la porte de la maison la première chose que je vois c'est Farès en train de faire des pompes.

Il relève sa tête vers moi avant de froncer des sourcils en voyant les sacs dans mes mains.

Moi : Ah bah t'es finalement réveillé.

Farès : Ouais, tu rentres du travail ?

Je pose les sacs dans la cuisine avant de revenir dans le salon. Je croise mes bras contre moi et le regarde faire ses pompes.

Moi : Non, je rentre des courses, j'y suis pas allé au travail.

Il affiche un petit sourire en voyant mon regard noir.

Farès : Remercie moi, je t'ai évité une journée de taff.

Moi : Une journée de salaire aussi.

Il hausse des épaules avant de se redresser, d'attraper une serviette et de la frictionner contre son visage.

Moi : De l'eau ?

Il arrête tout mouvement et me dévisage méfiant quand je lui tend une petite bouteille d'eau.

Anissa - Mariage forcé [ TOME 1 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant