One Shot : Uncontrollable Feelings

Texte Gagnant MrsClxffxrdIrwin

MrsClxffxrdIrwin 

Elijah

Je vérifie que j'ai tout. Cadeau : ok. Costume de pingouin :ok. Dents blanches : ok. Devant le miroir je m'encourage.

— Vas-y Eli, t'es pas une tapette, enfin comme même un peu...

Je m'arrête. J'ai l'air con. En passant mes mains sur le visage, je soupire. Ce soir c'est la Saint-Valentin. Caleb voulais faire contre mon gré une sortie. Bien sûr j'ai résisté pour ne pas y aller. Puis après qu'il m'ai menacé d'être privé de câlins, j'ai accepté. C'était avec le sourire éblouissant donc il a le secret qu'il a levé les bras en l'air en criant de joie. Nous étions malheureusement dans la cafétéria. Tous les regards se sont tournés vers nous et j'ai baissé la tête vers mon assiette. 

Bref. Je soupire et sors de ma chambre. Il a intérêt à ne pas être en retard cet idiot. Il est parti se préparer dans la chambre de Arthur. Le déroulement de ce soir doit se passer ainsi : dîner, cadeau, bisou, câlin et dodo. Ouais, passionnant et très original ! Un mec de la fraternité passe près de moi et se moque de mon costume. Je lui présente mon plus beau doigt et il ricane en montant les escaliers. D'ailleurs, mon copain en descend. J'ai l'impression de vivre la scène du bal de promo dans les films d'amour pour adolescentes prépubères. Vous savez quand le garçon voit la fille en haut des escaliers et qu'il bave limite par terre ? C'est exactement ça. Caleb est juste carrément sexy en costard. Le connard, il est vraiment trop fucking parfait. Il me lance un sourire à en faire tomber plus d'une par terre. Derrière lui Arthur s'adosse contre le mur et nous regarde. Caleb s'arrête devant moi et se lèche les lèvres.

— Vole mon étalon ! Crie Arthur du haut des marches.

Je roule des yeux et nous partons. Le trajet se fait silencieusement. Nous arrivons très vite au restaurant choisi par Caleb. Nous sortons de la voiture et pressons le pas jusque la porte entrée du bâtiment essayant d'échapper au vent froid de février. La petite sonnette du magasin attire le regard de la serveuse qui accourt vers nous avec un petit sourire.

— Une table pour quatre ? Demande-t-elle.

Caleb hausse un sourcil.

— Pour quatre ? M'étonnais-je.

Elle hoche la tête.

— Vos petites amies, précise-t-elle hésitante.

— On est ensemble, coupe court Caleb.

La blonde acquiesce silencieusement et nous dirige vers une table pour deux au fond de la pièce, dans l'ombre. On s'assoit l'un en face de l'autre et elle nous donne les menus en s'excusant. C'est une crêperie, le restaurant, Caleb sait que en raffole d'où son choix. Je souris et me lèche les lèvres devant les plats présentés. En face de moi, Caleb pince les lèvres et fronce les sourcils.

— Qu'est-ce que tu as ? Demandais-je.

Il soupire et me regarde dans les yeux.

— La blondasse m'a mit de mauvaise humeur.

Je ricane et caresse sa main posée sur la table.

— Tout va bien se passer, chérie.

Il roule des yeux et prend le menu en faisant mine de chercher un plat alors que je vois bien son regard se diriger vers moi. La blonde revient et nous commandons.

xxx

La fin du repas arrive rapidement, trop rapidement. Nous en sommes au dessert quand Caleb se racle la gorge, me faisant relever les yeux de ma crêpe au sirop d'érable.

— On passe aux cadeaux maintenant ? Demande-t-il avec un petit sourire en coin.

J'opine silencieusement et sors la petite boîte bien emballée de ma veste.

— Oh mon Dieu ! S'exclame-t-il d'une voix aiguë. Tu vas me demander en mariage ?

Je roule des yeux en marmonnant un "idiot" et lui donne mon cadeau. Il ouvre lentement le papier bleu en alternant le cadeau et moi du regard. Il ouvre la boîte noire et prend la gourmette en argent dans ses mains. Il l'examine en souriant.

J'ai fait gravé nos initiales, la date de notre rencontre et un de ses tatouages dans la gourmettes. Il l'enfile et relève enfin la tête en souriant.

— C'est sublime, merci.

Il me tend un paquet. J'ouvre rapidement. Je n'aime pas déchirer lentement les papiers cadeaux. À l'intérieur un paquet un cadre en bois coloré en doré. Toutes les photos prises par lui ou moi depuis Noël sont colles pour recouvrir la toile blanche de départ. C'est sublime. Je le remercie, les larmes aux yeux.

— Ça te plaît réellement ? Insiste-t-il.

— Bien évidemment. C'est parfait. On voit l'évolution de notre couple, souris-je.

C'est vrai on aperçoit le changement de coiffure, de périodes, de style... Je me rappelle du second cadeau. Je me racle la gorge.

— Au fait, j'attire son attention, je t'aime.

Le brun sourit.

— Moi aussi.

— Dis-le, boudais-je.

— Je t'aime Elijah.

Je souris et m'approche de lui avant de poser mes lèvres contre les siennes. Finalement j'aime bien la Saint Valentin