Nine tails.

Chapitre deux : Maintenant, rends-moi ma perle.

— Je te montrerai quand la lune sera haute. De ce que j'ai vu, tu as l'air d'un froussard, dit-elle en riant, Essaye de ne pas être trop effrayé.

— Comme si j'avais peur. Est-ce que tu deviens encore plus folle quand la lune est levée? 

Je pousse un grognement et je m'en vais mais elle m'attrape par le t-shirt.

— Où tu vas?

— Je rentre chez moi. Va t-en. Ne me suis pas. Va de l'autre côté. Oust! 

Et je cours sans m'arrêter, je m'arrête au bout de quelques minutes et je regarde derrière moi. C'est bon, elle ne m'a pas suivit. Cette fille est vraiment bizarre. Pourquoi elle à toucher mon corps comme ça alors qu'on ne se connait même pas? Je secoue la tête, essayant de chasser ce mauvais souvenir. Je soupire et regarde ensuite dans toutes les directions, où suis-je censé aller?

Un bruit provenant des buissons attirai mon attention, je m'approche doucement et aperçu... Oh mon dieu, c'est le sanglier. Sans faire de bruit, je pars me cacher derrière un arbre. Alors que le sanglier était en train de manger quelque chose sur le sol, je me remets à penser à cette fille. Si je pars, comment elle va faire? Malgré qu'elle soit complètement folle, je ne pouvais pas la laisser se faire manger par le sanglier. Je grimace et prends une profonde inspiration. Je repars dans la direction initiale en courant le plus vite possible, piétinant des bâtons, des feuilles, des rochers et probablement des os. Le sanglier toujours à mes trousses. Je voyais cette fille au loin, elle n'avait pas bouger d'un pouce, elle était toujours au même endroit. Au moment où je passe devant elle, je lui saisis le poignet tout en lui disant de courir et on se met à courir le plus vite possible. Je saute dans le buisson, toujours en l'a tenant. Je m'abaisse derrière le buisson et saisis cette fille par les épaules pour qu'elle s'abaisse à son tour. Je gardai mon bras autour de son épaule, toujours effrayé.

— Il ne nous poursuit plus, non? Tu n'entends rien, hein?

— Il n'est pas encore parti. Il est par là, dit-elle en me montrant une direction.

— Chuuuut! Alors, taisons nous et attendons ici. 

Oh, je le vois. J'étais tellement effrayé que je serrais l'épaule de cette fille, de plus en plus fort. Elle rigolait légèrement, montrant pleinement ses fossettes.

Quelques minutes plus tard, le sanglier était partis et nous avions enfin trouvé un chemin jusqu'à la sortie de cette effrayante forêt. J'avais même trouvé un arrêt de bus mais pourquoi cette fille me suit toujours?

— Va au temple, et ne t'amuse plus dans les forêts où il y'a des sangliers.

— Je n'ai pas peur des sangliers.

— C'est vrai, tu n'as peur de rien, hein? Pourtant, le monde est un endroit effrayant, si tu continues à errer, les gens découvrirons que tu es cinglée. Et là, tu auras des problèmes. 

Je soupire encore et encore. Je retire ma chemise et l'a met autour de ses épaules.

— Tu es plutôt utile, dit-elle, J'ai bien fait de te sauver la vie.

— Oui, c'est une bonne chose que je t'ai aidé aussi. J'espère qu'au temple, ils ne te punirons pas trop durement. Je m'en vais.