Chapitre 1

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    Une intense chaleur. Elle n'est pas brûlante, juste très forte... Les peaux nues et humides de sueur se frottent, se collent et espèrent fusionner, créant cette fournaise qu'était leur chambre. Un halètement plus fort se fit entendre sous le plaisir de l'union de sa queue à la sienne. Il continua son déhanchement lent et sensuelle, adorant les bruits mouillés de la pénétration. Puis, l'orgasme vint. Ses oreilles noires vinrent se coucher sur sa tête alors que ses muscles se bandaient et qu'il libérait une généreuse quantité de sperme dans l'antre humide et désirable de sa chère et tendre. Il alla ensuite s'étendre sur la partie inoccupée du lit, ne voulant écraser sa partenaire quand il reprendrait son souffle. Il se rapprocha de cette dernière, passant un bras autour de sa taille et l'attirant à lui, son dos à elle contre son torse. L'homme laissa à loisir ses canines plus longues que la normale venir titiller le grain de peau sensible du cou de la femme, sans jamais y laisser une marque. Dans un geste de tendresse, elle vint frotter doucement sa tête dans le creux du cou de l'homme et respira son odeur. Puis, remontant encore un peu, elle lui souffla un :

- Femme : Je t'aime... Byakuya.

   À ce moment précis, les yeux de Kuchiki Byakuya s'ouvrirent sur le monde. Il remarqua que son corps était humide de sueur et qu'une proéminence bien connu avait envahit son bas de pyjama. Il soupira. Il faisait souvent ce rêve ces derniers temps. Mais, aujourd'hui, il comprenait pourquoi il l'avait fait. Cette obligation, il devait la remplir ,car en tant que chef de clan, on ne fait pas tout ce qu'on désire. En grognant sourdement, il se leva de son lit et le fit avant de se diriger vers la salle de bain. Une fois la douche prise, ses dents lavées et l'érection calmée, le chef du clan Kuchiki s'habilla convenablement; une chemise blanche faite sur mesure pour lui, un jeans bleu marin accompagné d'une ceinture beige et une montre grise qu'il mit pour faire "plus séduisant" comme dirait Rukia. Il se peigna légèrement, laissant ses cheveux libres de toute attache, puis enfila ses chaussures propres en cuire italien avant de prendre ses clés de voiture et partir.

    On était dimanche. Il était 11h30. L'heure parfaite, pensa-t-il. Il se gara quelques minutes plus tard devant une bâtisse jaune claire qui faisait office de clinique et maison familiale : la demeure Kurosaki. Depuis le mariage de Renji et Rukia au printemps passé, il était devenu officiellement le beau-frère de Renji, donc il soupait quelques fois chez les Kurosaki. Le temps passait vite. Maintenant, ils étaient en juillet et les vacances d'été venait de débuter. Renji travaillait avec lui, comme "lieutenant" au Gotei 13 et Rukia prenait son poste officiellement comme lieutenant pour la treizième division dans les semaines à venir. En soupirant, il frappa de légers coups à la porte de la résidence pour la famille.

    En quelques secondes, il se retrouva en face du pourquoi il rendait une visite à sa belle famille. Kurosaki Ichigo. Adolescent de 16 ans comme les autres, sauf pour ses cheveux oranges à moitié longs qu'il attachait en une petite queue de cheval à l'arrière et sa grandeur égalant celle d'une fille avec son mètre soixante-neuf. Il n'avait rien à lui envier du haut de son 1m95, où Ichigo arrivait à peine à lui arriver aux pectoraux. Aussi, avait-il un corps frêle et arrondi aux bons emplacements... Voyant ses pensées dériver, Byakuya se décida à parler.

- Byakuya : Puis je entrer Kurosaki Ichigo ?

- Ichigo : Euh... oui oui, entrez.

    L'adolescent, un peu intimidé par son invité, l'emmena directement à la cuisine où son père prenait un café après l'habituel brunch qu'Ichigo et Yuzu préparait le dimanche matin. Le patriarche Kuchiki s'asseyant devant celui Kurosaki et lui demanda de l'écouter attentivement. Isshin hocha la tête, malgré le mauvais pressentiment qui courrait son instinct. Ichigo, qui lavait la vaisselle à côté, écouta d'une oreille, comme ses soeurs qui étaient devant la télé. D'ailleurs, tout le monde fut surpris d'entendre ce que Byakuya dit.

- Byakuya : S'il vous plaît, Kurosaki-San, laissez moi épouser votre fils.

    La surprise était telle qu'Isshin recracha sa gorgée de café sur le pauvre Byakuya. Ichigo, lui, laissa tomber par terre le petit verre de plastique qu'il essuyait et les jumelles regardaient leur beau-frère avec une expression clairement surprise, légèrement atténuée pour Karin. Le rouquin, sortant de la confusion avant tout le monde, ramassa le verre négligemment tombé par terre avant de poser son tablier rose (celui de sa défunte mère) et d'aller chercher une serviette pour le pauvre invité aspergé de café chaud. Il aida Byakuya à s'essuyer tandis qu'il avait la mauvais impression que ce dernier le transperçait du regard ... Comme si il le matait ? Si il y avait bien une chose dont Ichigo pouvait être certain, c'était que Kuchiki Byakuya était trop poli pour mater ! Mais d'un autre côté, n'était-il pas en train de regarder son torse, où il devrait y avoir une poitrine si il aurait été une femme et ses fesses quand il s'était penché pour ramasser le verre tout à l'heure ?

    Il chassa rapidement cette idée de sa tête alors qu'il s'asseyait aux côtés de son père qui avait ordonné gentiment aux filles d'aller dans leur chambre. Alors que les deux adultes se dévisageaient, Ichigo décida de couper ce silence pesant dans lequel était plongé la pièce.

Ichigo : Ano ... Kuchiki-San ... Pourquoi voudriez vous que je vous épouse ...?

Byakuya : Cela me semble évident. Puisque la famille Kuchiki a "donné" Rukia à la famille Kurosaki, il est important que vous en faite de même avec Ichigo.

Ichigo : Eto ... Il ne vous faudrait pas plutôt une femme, Kuchiki-San ?

Byakuya : Tu conviens parfaitement puisque tu es un Hollow.

Ichigo : Un quoi !!??

Alors que mes yeux s'écarquillaient, j'entendis plus que je ne vis  mon père crisper sa main sur la tasse de café qu'il sirotait toujours en lançant un regard mauvais sur notre invité ... Mais bon Dieu, que se passe-t-il à la fin ?!






Chapitre court, mais revisé. J'espère qu'il vous plaira. 1014 mots. J'essaierais toujours de faire plus de 2000 mots, mais jamais moins que 1000, parce que là, ce n'est pas vraiment un chapitre à ce moment là. Bref, au plaisir ~

- Yuki



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