Somehow, I would know ... [ ANCIENNE VERSION ]

Chapitre 8: Remorse

Aucune réponse.

Il retenta, toujours pas de réponse. Finalement, je ne sais pas ce qui me prit, mais je pris les devants.

La pièce était plongée dans la pénombre, sans réfléchir, je pris le bras de Jace et l'entraina dans la chambre. Nous nous y engouffrâmes et nous guidâmes à l'aveugle. Nous marchâmes sur ce qui semblait être des vêtements puis atteignîmes le lit d'Audrey.

J'aperçus une silhouette dans le lit, Jace l'appela:

- Audrey ?

Pas de réponse.

- Audrey ! Cria t-il une fois de plus.

Soudain, un édredon lui fonça dessus, Jace eut tout juste le temps de l'esquiver.

Énervé qu'Audrey l'attaque avec un oreiller, il le reprit et le lança pile sur la masse qui dépassait de la couette.

Nous entendîmes un grognement venant clairement d'Audrey, puis une avalanche d'oreillers nous assaillit. Je restai à regarder ces oreillers en trouvant qu'Audrey en possédait énormément quand Jace me cria dans les oreilles pour me ramener à la réalité. Nous nous engageâmes dans une bataille de polochon sans merci. Ce qui au départ était juste un moyen de dire "J'ai envie de voir personne, laissez-moi en paix" se transforma peu à peu en une bataille de rigolade pour qui aurait le dernier mot. Finalement, Jace et moi triomphâmes lorsqu'Audrey se retrouva à terre.

Jace attrapa Audrey et lui maintenu les deux poignets. Celle-ci lui lança un regard étonné, ne comprenant pas où il voulait en venir. A vrai dire, moi non plus je ne comprenais pas.

Les plans de Jace avaient tendance à être assez tordus, c'est  peut-être ce qui me plaisait tant chez eux.

Audrey ne se débattit pas et demanda d'une voix rocailleuse:

- Pourquoi tu fais ça, Jace ?

Ledit Jace m'adressa un air victorieux avant de se vanter d'être parvenu à lui soutirer une phrase.

Jace garda prisonniers les poignets d'Audrey qui commençait à se demander si Jace n'avait pas perdu son cerveau pendant son absence. Trouvant que son numéro avait suffisamment duré, je lui ordonnai de la lâcher.

Piqué au vif, il me rétorqua qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait. Je levais les yeux au ciel, qu'est-ce que Jace était agaçant par moment.

- Je ne te lâcherais pas tant que tu ne m'auras pas expliqué dans les moindres détails tes soucis avec Cameron. Expliqua clairement Jace.

Je sursautai devant sa détermination et son audace mais ne le reprit pas.

Audrey répondit d'une voix tremblante d'exaspération qu'il pouvait se les mettre là où elle pensait, ses explications. Je fus étonnée d'entendre Audrey aussi vulgaire, toutefois nous nous mêlions ouvertement de ce qui ne nous concernait pas et nous avions la monnaie de notre pièce (bien que cette phrase était adressée à Jace, je me sentais tout autant concernée).